… et la France pleure
Mon Dieu, quel cirque !
Tout autant parce qu’elle se débattait avec ses problèmes informatiques (c’est confirmé, j’ai bien été victime d’une, et même de deux attaques de hackers en quelques mois, mais je remonte la pente une seconde fois) que parce qu’elle voulait savoir où allait nous amener cette guignolade, où allait se terminer cette tartufferie, La Plume a attendu que les zozos de LR et les clowns des médias fassent leur dernier tour de piste (quoique… on est jamais sûr de rien avec de tels loustics) pour évoquer l’« affaire Morano » qui, surgie tel un diablotin iconoclaste de ce néant télévisuel qu’est devenue (depuis le départ d’Eric Zemmour) l’émission hebdomadaire du pathétique Laurent Ruquier, a donc agité pendant presque quinze jours le Landerneau politico-médiatique, comme avait grandement peiné à le faire la catastrophe nucléaire de Fukushima ou les « attentats » du 11 septembre 2001. Et j’exagère à peine. Petit retour sur un consternant buzz médiatique, un non-évènement politique, et sur ses développements particulièrement édifiants.
Samedi 26 septembre, Nadine Morano est donc invitée de On n’est pas couché sur France 2, pour parler politique avec… Laurent Ruquier, Léa Salamé et Yann Moix. Si. Au seul énoncé de ses intervenants, tout ou presque est déjà dit sur le niveau du débat auquel on va pouvoir devoir assister. Mais allons-y tout de même…
Entre deux déclarations dégoulinantes de la bienpensance habituelle, la Madame sans-gêne de l’ex-UMP dégoupille (volontairement ou non, tout est possible avec des pointures politiques et intellectuelles de son niveau) une de ces grenades dont notre classe politico-médiatique se régale, dont notre microcosme oligarchique a le secret, en déclarant donc : « la France est un pays de racines judéo-chrétiennes, la France est un pays de race blanche » , ajoutant dans la foulée : « j’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane ». Une dernière phrase qui, cette fois dans un silence médiatique de cathédrale, entraînera cette réponse sidérante de Yann Moix : « et bien, c’est bien dommage » ! Authentique, voir ci-dessus (à 0.41 s).
Patatras ! La cabane médiatique venait de tomber sur le dos du plus fidèle chien de garde du petit Naboléon. Aussitôt ou presque, c’est une indignation générale et journalistes, commentateurs, hommes politiques de « gôche » mais aussi de droite (et singulièrement de son propre parti) déclenchent ce qui va vite devenir un lynchage médiatique. Au sein de LR, cela donne notamment ça :
Bruno Lemaire : « la France ce n’est pas une race, la France ce n’est pas une religion, pas une couleur de peau. La France, c’est une idée, c’est des principes, c’est des valeurs… la force de la France c’est sa capacité à rassembler des gens qui peuvent être d’origines différentes… mais qui partagent les même valeurs » (BFMTV, 28 septembre).
C’est beau comme du Hollande, ça sent la loge à des kilomètres, ça fait fi de siècles d’histoire, ça ne mange pas de pain électoral, mais c’est en vérité du niveau d’un Bisounours qui déciderait de faire de la politique. Car pour ce qui est de partager « les mêmes valeurs »… c’est là qu’est l’os, mon petit Bruno : bon nombre de ces « nouveaux Français » d’une autre « race », d’une autre « religion », d’une autre « couleur » ne partagent en effet pas, et parfois pas du tout les principes et les « valeurs » sensés constituer selon toi, le PS (et le Grand Orient de France, évidemment), si ce n’est la vérité charnelle et historique de la France (vouée elle aux gémonies « racialistes »), tout au moins sa réalité sociétale et culturelle.
Alain Juppé, dans un tweet opportuniste en diable et en forme de coup de poignard dans le dos de la Nadine : « un signe d’amitié ce matin à nos compatriotes d’Outre-Mer qui ne sont pas tous de « race » blanche » mais qui sont tous Français à part entière ». Avant d’en rajouter au fil des jours plusieurs couches, comme celle-ci : « total désaccord avec ce qu’a dit Nadine Morano, qui est au minimum une sottise et sans doute une faute ». Ou encore celle-là : « La responsabilité d’un homme politique digne de ce nom, ce n’est pas de s’aligner sur la base quand il a le sentiment que la base se trompe. Il arrive que la base se trompe. Si la base dit que la France est un pays de race blanche, et bien je dis qu’elle se trompe ».
Là aussi, comme avec son compère Bruno Lemaire, c’est beau comme de l’antique. On pourra tout de même lui rétorquer que, quoique l’on puisse penser de la sortie médiatique de Nadine Morano, la « responsabilité d’un homme politique digne de ce nom », c’est surtout de se faire le porte-parole de la volonté de ses électeurs, et aussi de ne pas être le seul homme politique de niveau national, candidat à l’investiture de son parti pour les élections présidentielles de 2017, a avoir été condamné en 2003 à 18 mois de prison avec sursis et à 10 ans d’inéligibilité pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt », peine ramenée en appel et en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité (1). Quand on monte au cocotier de la dignité politique, il vaut mieux avoir les fesses propres, pourrait dire le proverbe africain…
Et que serait le politiquement correct de Les Républicains sans elle…
Nathalie Kosciusko-Morizet : « Je trouve la tonalité de cette déclaration exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid. Je trouve ces propos exécrables. Il y a quand même unanimité de ma famille politique sur ces propos…».
Interrogée par son interlocuteur (Tomas Sotto, d’Europe 1) sur le silence initial de Nicolas Sarkozy, la Marie-Chantal de LR était alors venue au secours de celui qui était alors l’autiste en chef de son parti : « Je l’ai entendu, systématiquement, s’exprimer avec la plus grande clarté sur ces sujets, y compris contre le rapprochement avec le FN ». On va le voir plus bas, en effet !
Chez les partenaires de l’UDI, c’est le boss improbable (il a été reçu premier dans un concours de circonstances) Jean-Christophe Lagarde qui a sonné la charge, dans tous les sens du mot : « si elle veut être candidate à la primaire, j’espère que la primaire n’aura pas en son sein une porte-parole du Ku Klux Klan ».
Rien que ça ! A ce niveau de Point Godwin de l’antiracisme, il n’y pas grand-chose à dire, plus grand chose à faire, si ce n’est d’avoir recours à l’euthanasie, ou au moins tirer la chasse d’eau…
Durant les tous premiers jours de l’« affaire », Nadine Morano était devenue d’un seul coup, et pour bon nombre des éternels cocus de l’ex-UMP, une sorte de nouvelle Jeanne d’Arc, une femme qui ose dire tout haut ce que le peuple de droite (et même d’ailleurs) pense tout bas. Une femme de convictions, susceptible de remplacer confortablement pour eux, en interne d’un parti moribond cherchant perpétuellement à s’attacher les électorats les plus incompatibles, celle qui – elle – depuis des années, défend l’identité de la France, son histoire, ses « valeurs », et qui préside aujourd’hui aux destinées du Front National.
Prise sous le feu de la mitraille bienpensante, la Nadine avait immédiatement essayé de s’abriter sous le paratonnerre gaulliste, prétendant avoir cité chez Ruquier presque littéralement le général De Gaulle, évoquant en cette occasion la célèbre phrase de celui-ci, rapporté par Alain Peyrefitte dans sa remarquable somme littéraire et biographique : C’était de Gaulle.
La véritable citation du général De Gaulle, la voici, et dans son intégralité :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! » (2)
C’est le problème avec le pitoyable personnel politique qui est le nôtre aujourd’hui : même quand il prétend citer de grands anciens ou simplement s’inspirer d’eux, il le fait à côté de leurs pompes, il est vrai bien trop larges pour lui. Ainsi, le « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » du grand Charles devient dans la bouche de la petite Nadine : « la France est un pays de racines judéo-chrétiennes, la France est un pays de race blanche »… Ce qui vous en conviendrez n’est pas tout à fait la même chose : la France remplace le peuple européen, la culture gréco-latine passe à la trappe « moranienne », et la religion se voit accoler un judaïsme aussi superfétatoire qu’il est aujourd’hui très politiquement correct, pour ne pas dire rigoureusement obligatoire.
N’empêche : bravant fièrement la foule médiatico-politique déchaînée, refusant de céder face à la meute lancée à ses trousses et réclamant son dû de sang, comme une brave petite chèvre de feu monsieur Philippe Séguin, Nadine a décidé de faire face, a refusé de faire son mea culpa, dos au mur d’exécution électorale qui lui semblait dès le lendemain de sa sortie télévisuelle inévitablement promis.
Nombre de militants de base ou de sympathisants de l’UMP LR, il y en a encore, et « c’est – pour moi – un mystère grand comme Tokyo » (3), prirent – on l’a dit plus haut – immédiatement sa défense, l’incitèrent à tenir bon, coûte que coûte, ulcérés (et on les comprend), vent debout devant les attaques outrancières, délirantes venues presque pour l’essentiel des rangs du parti même de celle qui en fut pourtant de tout temps un parfait et fidèle petit soldat. J’en connais personnellement de ces militants là, et jusque parmi mes copains de Manif pour Tous, parmi mes potes bloggeurs « malpensants », qui n’hésitèrent pas alors à qualifier de « glandus », de « couillons », de lamentables promoteurs de la « langue de bois » et du « politiquement correct », et avec raison, ceux qui exigeaient déjà l’exclusion de Nadine Morano de la liste LR-UDI pour les régionales de décembre en Meurthe-et-Moselle.
Et puis… « brillant » -c’est une clause de style – dans un premier temps par son silence assourdissant (le temps sans doute pour lui de prendre le sens du vent oligarchique), le « patron » de LR prit enfin la parole… pour condamner lui aussi la malheureuse Nadine, pour lâcher en rase campagne médiatique puis électorale celle qui avait été de tout temps, avec le démonétisé (le « démonisé » même) Brice Hortefeux (lui aussi éparpillé façon puzzle par la bienpensance politico-médiatique pour une sortie saillie « raciste » sortie de son contexte) l’un de ses plus indéfectibles soutiens, jusque dans les périodes les plus difficiles de sa carrière. Un Sarkozy à la reconnaissance digne de celle de son prédécesseur à la tête de ce parti politique politicard qui a encore l’invraisemblable culot de se revendiquer comme étant « gaulliste » : Jacques Chirac, lui aussi champion incontesté dans l’art fort peu glorieux de trahir ses plus fidèles soutiens.
Un Nicolas Sarkozy commençant par reprocher le 03 octobre à la « Marine du pauvre » de LR de ne pas savoir choisir son vocabulaire, ce qui ne manque pas de sel et – on peut le dire – d’air, de la part de l’homme du « karcher » et du « casse toi, pauv’con » :
Un Sarkozy se désolidarisant ensuite, et jour après jour un peu plus, avec la classe qu’on lui connaît, avec une élégance de danseuse, une légèreté de colibri, de celle qui l’avait donc contre vent et marée toujours soutenu, lui demandant dans un premier temps d’exprimer des regrets, puis exigeant d’elle et sous vingt-quatre heures des excuses écrites (et pourquoi pas de traverser Paris toute nue, sous les crachats et les insultes de la foule, pendant qu’on y était ?)
Un Sarkozy se drapant pour justifier son lâchage dans la cape (prêtée sans doute par son mentor et donneur d’ordres BHL, et amoureusement repassée par sa Carlita) de l’antiracisme viscéral, totalement bobo-compatible, déclarant pour condamner définitivement la donzelle : « On ne peut pas, quand on est Républicain, laisser penser que la France est une race blanche ».
La messe était dès lors dite, et la CNI (Commission nationale d’investiture) a donc procédé comme prévu à l’exclusion de Nadine Morano de la tête de liste en Meurthe-et-Moselle. Pour faire bonne mesure, elle a aussi été destituée de son poste de secrétaire départementale du parti. Une véritable mise à mort politique pour celle qui fut presque la seule caution populaire de feu l’UMP (Union pour un Mouvement… Populaire, souvenez-vous).
L’inénarrable Christian Estrosi, le « motodidacte » d’Eric Zemmour, a osé défendre cette décision pathétique en relevant que Nadine Morano « n’a pas porté de lettre » (d’excuses, CQFD), alors que Nicolas Sarkozy « lui a tendu la main » (ici) Tendu la main ? On peut même dire qu’il la lui a mise en pleine gueule, oui ! Seuls Jean-François Copé, Michèle Alliot-Marie et le député du Rhône, Michel Terrot, ont quelque peu « sauvé l’honneur », en refusant de voter l’exclusion de Morano de la liste des régionales (je sais, associer les mots « Jean-François Copé » et « honneur », ça fait bizarre, même à l’écriture).
Quant au grand (tout) petit homme du parti, il a tenté encore une fois de conclure cette affaire de cornecul politique par un :« La France ne s’assimile pas à une race. Pour cela, il y a un autre parti et ce n’est pas Les Républicains », avant de rajouter pour faire bonne mesure hier 09 octobre en meeting à Béziers : « personne ne portera le drapeau de ma famille en prétendant que la France c’est une race… je n’accepte pas ces idées ! Je ne les accepterai jamais ! »
Quelle fougue ! Quelle éloquence ! Et surtout, quelle conviction, quelle sincérité…
Car Sarkozy et la détestation de la « race », c’est une longue, une belle et fort savoureuse histoire. Petits rappels en image :
Mars 2012
Vous en voulez encore, et sur le mode enflammé ? Il n’y a qu’à demander :
C’était il est vrai en 2012, et on était en pleine campagne électorale… il fallait donc draguer outrageusement les souverainistes, séduire à tout prix les patriotes et les identitaires, pour avoir une petite chance de repiquer pour cinq ans à l’Elysée. Et vous verrez : il n’hésitera pas à nous ressortir les mêmes discours, presque mot pour mot, en 2017, pour tenter de décrocher un nouveau quinquennat !
Et dire qu’il y a encore des ravis de la crèche et des potes, des copains de manif, des blogueurs, si lucides et pertinents lorsqu’il s’agit d’aborder ou de deviser de tout autre sujet, qui croient encore, qui veulent toujours, mordicus, continuer à croire en ce mollusque idéologique, en ce politicard de la pire espèce… Ce serait à en mourir de rire, si ce n’était en réalité triste à en pleurer…
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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1) Fiche Wikipedia d’Alain Juppé, ici.
2) C’était de Gaulle, tome 1, d’Alain Peyrefitte, éd. éditions de Fallois/Fayard.
3) Paroles de Kabuki, une superbe chanson de Diane Dufresne.
Qu’est-ce que j’apprécie… les trois dernières lignes de votre papier !
Cordialement.
Hola Marc,
Je suis ou essaie de suivre vos analyses sur la situation de votre pais. Ayant eu un lointain ancetre frances je m’interresse un peu au devenir de votre pais la france.
J’ai rarement l’occasion de m’exprimer dans votre langue, que je ne metrise pas tres bien. Le correcteur integret du Mac m’aide un peu. Merci a lui.
je suis peut etre hors sujet quoi que, a la lecture de la presse europeene, Americaine ou Sud americaine, je me suis fait ma petite idee sur l’avenir tres proche qui risque d’etre le votre.
Vos gouvernants qu’il se disent de gauche ou de droite sont en realite de vil profiteurs qui se font leur « beurre » comme on dit chez vous sur le dos d’un peuple qui par sa betise finalement le merite bien.
Depuis des decenies vous elisez des gens toujours les memes qui vous crachent au visage. Plus grave, tel les moutons de panurge ils vous conduisent a l’abattoir.
J’ai conconcte un petit texte que j’ai poste sur BVoltaire et me permet de vous en envoye une copie.
Pardon pour les fautes de grammaire, dhorthographe…
Cordialement
Messieurs les francais quand comprendrez-vous qu’il est trop tard? Vous avez déjà céder devant vos gouvernements, ceux qui vous envahissent. Avec votre stupide « humanisme » vous êtes les montons rêves à l’égorgement. Pendant des décennies vous avez laissé votre pais envahit sans bouger un petite doigt à ceux qui vont vous replacer. Leur religion exige que vous soyez tue. Ils ne vous feront aucun cadeau. Vous aimez vos femmes, vos filles elles seront vendu comme esclaves sexuelles sur le marché de bougnoulie. Vous avez abandonné votre croyance religieuse et remplacé dieux par l’argent, les vacances… Vous vous mariez entre hommes entre femmes. Pensez-vous que c’est comme ça que vous pourrez perpétuer votre descendance? La faune et la flore existe depuis des milliards d’année car elle se REPRODUIT. 1 homme+ 1 homme = un enfant ou 1 femme + une femme = un enfant? NON. = la fin de la race humaine. L’homme est la seule branche animale assez stupide pour s’exterminer. Pas besoin de bombe atomique. L’Europe vas mourir, l’islam va vous massacrer. Je pense que vous en êtes conscient mais vous n’avez pas les cojones pour vous révolter contre ceux qui vous conduisent à la mort. Quand on est CON à ce point on ne mérite pas le qualificatif d’HOMME, d’humains, mes de branche dégénérée de la race animale, car nous faisons partie de la race animale.
Je suis fier d’être un sud américain ressortissant d’un pays en développement le PERÚ. Nous n’avons pas beaucoup d’argent, pour vivre pas de primes à la fainéantise, pas d’état Providence. Il faut travailler. Ce n’est pas tous les Jours dimanche mais nous ne devons rien a personne un sol, c’est un sol mais il est gagné à la sueur de notre front pas mendier ou pri sur le dos des gens qui travaillent.
Personne ne nous soumettra jamais, nous sommes un peuple fier, unis, descendant de la RACE DES INCAS. Et pas des larves comme vous européens à plat ventre devant l’Islam, vos pseudos médias vendus aux capital. Vous n’avez plus d’honneur, les barbares vont vous égorger et c’est vous qui leur ouvrez la porte.
Don Bernardo Lima Perú
Vous êtes Inca comme moi je suis de Tombouctou. Par contre vos trois dernières phrases sont justes et pertinentes même si les américains du sud sont loin d’être des foudres de guerre !
Yo no soy inca sólo Peruano y orgulloso de mi pueblo. Nuestros antepasados fueron los Incas. Uno de mi abuelo era francés, de que no estoy orgulloso. ¿entiende por qué?
« les américains du sud sont loin d’être des foudres de guerre » El francés tambien. Viví 3 años en Nice como estudiante en la facultad de derecho y ciencias económicas. Así que sé un poco.
Saludos a Tombouctou
Don Bernardo Ferrer Lima Perù
Blanc, noir: le problème n’est pas là. Il faut voir vraiment comment et pourquoi la France se divise. Il y a ceux qui aiment vraiment la France, qui se sentent vraiment français et les autres.
Oups, j allais oublier: Tiens , à propos de » race » , c’est cadeau:
https://www.youtube.com/watch?v=5UWHkY59Edk&feature=youtu.be
Glandus ? Couillons ? d où cela peut-il bien sortir ? Qui a osé ?
Globalement, tu as raison. il y a tout de même un truc que tu minimises totalement ds cette affaire qui n aurait jamais du être et qui explique en grande partie le comportement de Sarkozy,c’est la pression mis par les centristes de Meurthe et Moselle (bien avant Le Maire, NKM, Lagarde et autres cadors parisiens) pour virer Morano de la Régionale locale. Ils n attendaient qu un truc pour passer à l action et Morano leur a offert sur un plateau (si j ose dire ). Ne pas oublier aussi que depuis qu il repris la tête de LR, Sarko n a pas arreté de precher pour l unité de sa famille: L’Union de la droite et du Centre. Stratégie qui a parfaitement fonctionné à toutes les élections depuis.
Il s’est donc retrouvé coincé entre sa stratégie gagnante jusque lors et le chantage exercé par les centristes de se retirer si Morano restait. Il a choisi. Quitte à se mettre à dos une bonne partie des sympathisants-militants.
Bisous
Bonjour Corto
Oui, bien-sûr, ce billet est aussi un mot d’amitié désolée à ton égard…
Un homme d’Etat, un ancien et peut-être – hélas ! – futur Président de la République qui jette aux chiens de garde du politiquement correct un de ses plus fidèles soutiens, une femme qui plus est, qui cède aux menaces d’un insignifiant Jean-Christophe Lagarde et de sa clique centriste, pour peut-être gagner une simple élection régionale ?
Un homme de convictions qui conchie la race qu’il avait pourtant porté en étendard une campagne électorale plus tôt ? Qui jette De Gaulle aux oubliettes nauséabondes du racisme rance ?
Quel aveu, quel constat !
« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre » avait dit naguère Churchill. Remplaçons le mot guerre par celui de défaite : C’est tout ce que je souhaite à LR et Sarko en Meurthe-et-Moselle. Et c’est peut-être ce qui va du reste arriver, du reste… ce ne serait en tout cas que justice !
Bises aussi bien-sûr !
Si LR gagne en ACAL, on dira que le calcul de Sarko fut le bon, s’ils perdent, je n y crois pas trop, on dira que c’est la faute à cette polémique.
Pour ta réponse, tu es là dans le sentimental que je partage en partie mais si la politique était affaire de sentiments ça se saurait. On le regrette sans doute tous les 2 mais c’est ainsi, la politique a toujours été, est et sera aussi (avant tout ?) affaire de calculs, de compromis ou de compromissions, le tout parfois saupoudré de convictions. C’est ainsi.
Pour info : catastrophe nucléaire de Fukushima = zéro mort
Dois-je développer ?
Pourquoi pas, car je comprends pas trop le sens de votre commentaire…