Oui, je sais, j’ai été au dessous de tout… je vous ai quittés il y a quinze jours, en pleine campagne électorale, juste avant d’aller passer ma première IRM de contrôle post opératoire (six mois déjà !), et je vous ai laissés sans nouvelles jusqu’à ce jour, sans même répondre sur La Plume aux messages de soutien… puis d’inquiétude qui ont été déposés par certains d’entre vous : inexcusable, lamentable, minable même !
Je ne chercherai pas à obtenir votre pardon, ni même votre bienveillance, suite à ce silence prolongé au plus fort de la bataille d’entre deux tours, alors qu’il y avait pourtant tant à dire, à contredire, à médire, à maudire aussi parfois… les absents ont toujours tort, quelles que soient les raisons réelles ou futiles qui ont motivé leur absence. Pas d’excuses donc, mais tout de même quelques explications. Et pour cela, commençons par le bon bout, par le début, car si question santé je suis personnellement à présent peu ou prou au milieu du gué, politiquement, nous sommes désormais dans l’ultime ligne droite de la présidentielle, dans les dernières heures du combat, et Coluche avait bien raison de paraphraser le célébrissime slogan de 68 : « en fait, c’était qu’un combat, il fallait continuer le début ! » J’y reviendrai avant dimanche (c’est-à-dire donc demain, car je n’ai plus la moindre marge !)
D’abord donc des nouvelles de ma santé, et le très bon en tête de gondole, parce que c’est l’essentiel : le crabe n’a pas repointé ses pinces six mois après son expulsion chirurgicale ! L’IRM a été de ce point de vue excellente, ce qui est « cancéreusement » parlant une grande nouvelle, car à mon âge (mûr sans être canonique, non mais sans blague !), les récidives interviennent généralement assez vite. Si dans six mois, lors de la seconde IRM de contrôle, les résultats sont bons, on aura fait un grand pas vers la guérison « définitive ». Excellent résultat donc, et cela fait du bien « par où ça passe », vous pouvez m’en croire (et je parle de ce qui me sert de cerveau, bande de médisants) ! Le moins bon ensuite : pas de cancer en vue, certes, mais des soucis tout de même : un hématome près du rein d’assez belle taille qui tarde à se résorber, provoquant une gêne physique conséquente et une fatigue qui perdure… patience et longueur de temps… vous connaissez la suite, et je n’ai de toutes les façons pas le choix ! Et puis, sans doute d’origine nosocomiale, une sale infection qui s’était installée et qui m’a mis physiquement « par terre » ces derniers temps (d’où pour partie mon silence de deux semaines), foutant un sacré bordel dans mes analyses de contrôle, et qui a nécessité un traitement qui vient de s’achever pour sa première phase. Je vais savoir la semaine prochaine si le remède a été pour partie ou totalement efficace.
Fatigué physiquement et nerveusement par la maladie puis la convalescence, j’ai aussi été épuisé, écoeuré par cette campagne électorale pourtant capitale qui a été jusqu’au bout d’une indigente médiocrité, si frustrante par les sujets parfois futiles ou secondaires qui y ont été systématiquement mis en avant, au détriment d’autres bien plus fondamentaux qui ont – eux – été glissés sans vergogne sous le tapis politique. Une campagne pourrie sciemment par le pouvoir en place et les médias avec les « affaires » réelles ou fictives, puis rendue quasiment insupportable par la malhonnêteté, la macronôlatrie délirante et la Marinophobie lamentable de la quasi-totalité de nos journaleux. Au bord du « nervousbrèquedone » votre plumeux préféré a donc déposé son arme épistolaire, fait la grève du zélé, et même, même… carrément séché le « grand » débat Le Pen-Macron… dont il n’attendait en réalité rien et qui a, lors de son visionnage différé le lendemain (tout de même), en diagonale pour éviter l’ulcère, confirmé ses pires craintes jusqu’à la désespérance (j’y reviendrai demain). C’est vous dire, mes chers lecteurs, mes chers amis, si, politiquement, médiatiquement, j’étais « à l’os », comme l’a souvent répété Marine à propos de nos corps constitués, armée et police. Je suis donc parti pendant ces deux semaines de silence me mettre au vert, à la campagne, dans ma Mayenne d’adoption et désormais de cœur, à écouter plus les oiseaux chanter le printemps que les médiamenteurs déformer et faire dérailler la campagne électorale, à regarder pousser la végétation, celle de la « vraie » campagne française plutôt qu’à visionner nos merdias faire la promotion systématique de l’un et le lynchage systémique de l’autre, à tenter au final « pour un instant, pour un instant seulement » d’oublier la fureur et la bassesse du monde qui est le nôtre…
Et puis parce que, malgré les déceptions, les colères ou les craintes que n’a pas manqué de susciter en moi la campagne électorale, je n’ai certainement pas renoncé à glisser mon bulletin (qui ne sera pas blanc) dans l’urne, je suis donc rentré hier, pour pouvoir malgré eux, contre eux même, voter dimanche. Et me voici devant vous, fatigué physiquement, lessivé intellectuellement par cette campagne dont je n’ai plus qu’une envie, c’est qu’elle finisse enfin, et sans doute pas sur le résultat qu’il faudrait pour la France, mais… il nous restera, encore et encore, à progresser (gardons le moral : que de chemin parcouru déjà ces dernières années !) jusqu’à la victoire finale, et jusqu’au grand retour de la souveraineté française. Oui, c’est bien plus qu’un début… il reste à continuer le combat !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Manque d’oxygène,comment sans la plume se sourcer,se ressourcer.Soucieuse en fait .Allez vous bien?
votre retour parmi nous nous a bien soulager
« Oui, je sais, j’ai été au dessous de tout… »
Mais non, la santé d’abord !
Souvenez-vous, les cimetières sont remplis de gens indispensables…
Soignez-vous bien !
… et les plateaux de télévision ou les postes politiques de première importance pleins de gens très dispensables !
Je me soigne, pas de problème !
Merci et amitiés
Ah bin quand même !!!
Je plaisante évidemment.
Tu n’as pas à te repentancer (je cause bien la France, hein) ni à te flageller, tu dois t’occuper de ta santé d’abord et je vois que ça va .
Je regardais tous les jours et quand j’ai eu un instant d’inattention, boum, deux billets. Merci pour ta prose, toujours aussi agréable
Tu n’as rien loupé, tu étais mieux à la campagne en feuilles. Regarde mon dernier billet, il y a quand même de fortes suspicions de fraude. Des radiés ont attaqué en justice et le plus savoureux du débat à été quand micron a accusé Marine de salir les juges indépendants. Ça, ça valait son pesant d’or ^^.
Plus son histoire fiscale. Elle s’est trompée de lieu, ça risque de lui faire mal.
Les juges indépendants risquent pas de la louper.
Enfin bon.
T’es en forme, ne nous faisons pas d’ulcère…
Grosses bises.
Enfin des nouvelles,même si elles sont moyennes pour votre santé.Amicales pensées.
J-J S
Mon cher Jean-Jacques,
les soucis de santé qui sont miens aujourd’hui ne sont sans doute que provisoires : la menace « crabesque » qui était – elle – une épée de Damoclès au dessus de ma tête est pour l’instant aux abonnés absents. C’est largement l’essentiel !
Merci de votre continuel et si précieux soutien !
Amitiés sincères
Heureuse et soulagée de votre retour parmi nous et dans l’arène politique et merdiatique
Le combat va continuer, qu’importe le résultat de dimanche
Cela fait du bien de vous lire
Mais le plus important c’est votre état de santé et de ce côté là, nous voilà rassurés.
Merci ma chère Lola !
oui, le combat va continuer et, j’en suis désormais certain, le train de l’histoire, celui du renouveau est désormais en marche (si j’ose dire, car ce n’est évidemment pas de celui du petit Macron dont je parle !). On les aura très vite à présent. La France de 2017 était encore un peu verte pour le grand retour du patriotisme et de la souveraineté, mais ils ne perdent rien pour nous faire encore un peu attendre ! On les aura !
Bises
Nous voilà soulagés et heureux de ces bonnes nouvelles et ravis de ce retour qui nous languissait !
Impatient de lire le prochain billet de La Plume .
Amitiés
Mon cher trechelaplaine,
désolé de vous avoir trop longtemps fait faux bond, mais je suis finalement tout de même de retour… un peu tardif, comme le printemps .
Pour le dernier billet d’avant élection, il est comme promis en ligne !
Amitiés patriotes