
Voilà ce que c’est d’utiliser un calembour pour allumer un sous-fifre : le lendemain, quand son patron décide de nous faire un grand numéro d’équilibriste électoral, la vanne est déjà éventée… damned, j’ai déjà donné !...
Difficile d’écrire quoi que ce soit sur ce qui est en train de se passer en France, et à l’échelle mondiale, sans donner l’impression de cracher sur des morts… Et pourtant, comment ne pas réagir à ce qui va se dérouler sous nos yeux ? Comment ne pas réagir devant cette gigantesque, cette immonde opération de récupération d’un terrible drame humain, par ceux-là même qui en sont pour grande partie responsables ? Comment ne pas réagir à cette tentative obscène d’un gouvernement français, désormais totalement illégitime, de récupérer la vive et très compréhensible émotion populaire pour tenter de se refaire à peu de frais, et avec encore infiniment moins d’honneur et de décence, une virginité démocratique ? Peut être, simplement, en demandant à tous ceux qui s’apprêtent à défiler dans les rues de Paris tout à l’heure et qui par hasard liraient ces lignes, à tous ceux qui arborent, sans même...
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