
Publié le : 16 mai 2012 Source : comite-valmy.org La nomination de Laurent Fabius comme ministre des Affaires étrangères n’est, a priori, pas particulièrement bonne pour la Syrie et ses amis. L’homme qui fut le plus jeune Premier ministre de la Ve République en 1984, et qui anima le « non » de gauche au référendum sur le projet de constitution européenne en 2005, avant d’incarner, un peu avant Arnaud Montebourg et Benoît Hamon,, la « gauche » du PS n’est pas – litote – un tiermondiste ni un adversaire déclaré d’Israël et des États-Unis. En revanche, il s’est nettement positionné comme un ennemi de la Syrie telle qu’elle est : en avril 2011, au tout début de la crise, il s’était bruyamment déclaré en faveur d’une intervention de l’ONU, demandant même à Sarkozy de « durcir le ton » vis-à-vis de Bachar al-Assad, qu’il menaçait déjà de la Cour pénale internationale. Tout en reconnaissant que...