
Publié le : 11 avril 2012 Source : lefigaro.fr Un ministre a été tabassé à Tripoli, et le représentant des Nations unies visé par une bombe, à Benghazi. La désagrégation de la Libyes’accélère. Deux attaques à Tripoli et Benghazi, la grande ville de l’Est, reflètent le poids des milices et la dangereuse déliquescence du pouvoir. À un peu plus de deux mois de la date prévue, fin juin, l’élection d’une Assemblée constituante, véritable point de départ du rétablissement de l’État, paraît de plus en plus incertaine. Dans les deux cas, les assaillants voulaient envoyer un message. À Tripoli, ce sont les bureaux du gouvernement qui ont été envahis; les rebelles ont tiré, sans faire de blessés, mais ils ont aussi tabassé le vice-ministre des Finances, Mraje Ghaith. Le vice-ministre était responsable de l’interruption soudaine du versement des indemnités aux «thuwars», les ex-révolutionnaires. Le gouvernement provisoire avait commencé à distribuer...