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06-08-2014
Le 18 décembre 2013, devant la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité », le général Bertrand Soubelet, alors numéro trois de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale du gouvernement. En préambule de son allocution, il avait déclaré vouloir livrer, je cite : « Une petite analyse personnelle, peut-être un petit peu iconoclaste, mais je pense que si on ne peut pas être iconoclaste avec la représentation nationale, on ne peut l’être nulle part ». Son interlocuteur parlementaire lui répondant alors : « je vous encourage à être iconoclaste, il n’y a pas de problème. On est là pour débattre, donc au contraire ! ». Voici ce qu’avait donc déclaré ce jour-là le général de gendarmerie. « J’espère ne pas avoir abusé de ma liberté de parole » avait au final ajouté le malheureux, qui avait certes dit quelques vérités, mais avait continuellement et très largement...
Vidéo disponible en 720 HD Comment les Européens ont-ils pu basculer, sans bruit, sans violence et presque sans s’en apercevoir, dans un régime antidémocratique ? Comment ont-ils pu laisser leurs gouvernements renoncer progressivement à ce qui leur était le plus cher : leurs libertés, à commencer par celle de choisir souverainement leur destin, ainsi que leurs communautés nationales ? Cette préservation des souverainetés était une condition impérieuse de la paix : l’Histoire nous enseigne que les démocraties modernes ne se font jamais la guerre entre elles. À l’heure où la dette publique, la pauvreté, la crise d’identité et la défiance populaire atteignent une ampleur historique sur le continent, la question de l’avenir démocratique de l’Europe paraît d’autant plus cruciale. Tels sont les enjeux en train de se nouer derrière les accélérations fédérales en cours, depuis le déploiement des effets du traité de Lisbonne jusqu’aux nouvelles bases juridiques d’une gouvernance...
Le 29 juillet 2014, dans son libre journal des enjeux actuels sur Radio Courtoisie, Arnaud Guyot-Jeannin recevait Jacob Cohen (écrivain), Christophe Oberlin (professeur de médecine à l’université Paris VII, chirurgien à l’hôpital Bichat), Christian Brosio (secrétaire général de la rédaction du Spectacle du monde), Philippe Prévost (historien, auteur), et Thibaut Isabel, (rédacteur en chef de la revue Krisis) Premier sujet : « Conflit israélo-palestinien : les vérités qui dérangent ». Second sujet : « Comment être vraiment pluraliste ? ». Marc LEROY – La plume à Gratter Posté par : Marc LEROY 03-08-2014
Un documentaire essentiel sur un fait historique d’une ignominie et d’une barbarie sans équivalent dans l’histoire coloniale africaine (parce qu’en Amérique, que ce soit du Nord ou du Sud, on a hélas vu encore pire). La colonisation de ce qui deviendra plus tard le Congo Belge se fait dans un premier temps sous un statut totalement privé, le Congo (et donc ses habitants) étant – incroyable mais authentique – une propriété personnelle du Roi Léopold II. Pour exploiter le caoutchouc et par là même enrichir le monarque, pendant plus de deux décennies, tous les moyens seront bons : travail forcé, déplacement de populations, destructions de villages, viols, amputation, massacres… c’est au total entre 8 et 10 millions d’africains qui périront sous le « règne » du criminel Roi Belge. C’est donc un épisode de l’histoire particulièrement ignoble, une longue litanie particulièrement sordide que détaille ce documentaire souvent pénible à supporter mais...