Posté par : Borowic5 08-05-2013
- Accueil
- Tous mes articles
- Trombinoscope
- Bibliothèque
- La Plume parcourt le Net
- Vidéos
- En savoir plus sur La Plume
- Je soutiens La Plume à Gratter !
Xavier Guilhou, spécialiste de la gestion des crises internationales, était l’invité du Libre Journal d’Hugues Sérapion ce 27 septembre 2014 pour évoquer la situation internationale. Moyen-Orient et terrorisme islamique de l’EIIL, risques de contagion dans les états européens, guerre pour les ressources énergétiques, géopolitique impériale des Etats-Unis, crise Ukrainienne, nouvelle guerre froide, bascule géopolitique et économique vers l’Asie, faiblesse des Etats Nations et volontés d’indépendance et régionalisation (Ecosse, Catalogne), fin de l’intangibilité des frontières issues du Traité de Versailles… Hugues Sérapion et son invité nous proposent un tour d’horizon particulièrement complet de la situation géopolitique du moment. Note de La Plume : que ceux qui (comme votre serviteur) seraient dans les premières minutes de l’émission surpris et même agacés par le parallèle pas vraiment heureux effectué entre les états européens et Israël face à la menace djihadiste, veuillent bien passer outre : la suite de l’émission atténue très largement cette impression...
La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres, Certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps, Tandis que, dévorés de noires songeries, Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries, Vieux squelettes gelés travaillés par le ver, Ils sentent s’égoutter les neiges de l’hiver Et le siècle couler, sans qu’amis ni famille Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille. Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir, Calme, dans le fauteuil, je la voyais s’asseoir, Si, par une nuit bleue et froide de décembre, Je la trouvais tapie...