Publié le : 14 novembre 2015 Source : bvoltaire.fr « Nous sommes en guerre », admet le député Bernard Debré sur BFMTV, quelques minutes après le début de la nuit de carnage qui dépèce la capitale de sa fragile convalescence, dix mois après le traumatisme Charlie. Cette fois, la déflagration résonne comme un top départ : ce n’est que l’entrée en matière des hostilités, soyons-en certains. En septembre dernier, le juge Trévidic avait prévenu : la France est « l’ennemie n°1 » de l’État islamique, « le pire est devant nous ». Depuis des mois, les experts redoutaient une forte probabilité d’attentats simultanés visant des cibles molles (lieux très fréquentés tels que centres commerciaux ou gares), perpétrés par des individus isolés. Le gouvernement Valls avait beau se gargariser d’avoir déjoué les desseins de quelques illuminés, à Toulon ou Villejuif, et d’avoir bricolé une loi Renseignement très contestée censée nous mettre à l’abri, il aura échoué sur toute...
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