Publié le : 07 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr Octobre 2009 : le PASOK (ΠΑ.ΣΟ.Κ.) remporte les élections. Coup de théâtre : le nouveau Premier ministre Georges A. Papandréou annonce que le déficit de l’année atteindra 12,5 % du PIB contre 9,8 % prévus (le chiffre définitif dépassera les 15 %). Dans la foulée, la dette bondit à 130 % du PIB (contre 83 % en moyenne pour le reste de la zone euro), les agences de notation dégradent à tour de bras et, au printemps suivant, le pays est au bord de la faillite. Avril 2010 : l’Union européenne et le FMI s’entendent sur un premier plan de sauvetage de 110 milliards d’euros. Le 5 mai, les députés votent la contribution française à ce plan qui s’élève à 16,8 milliards, un prêt à 5 % sur trois ans financé à 3 %, une « affaire profitable » selon Christine Lagarde. En contrepartie de cette aide, Papandréou met en place un...
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