Posté par : michelcollon 20-09-2012
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Publié par : 08 octobre 2012 Source : michelcollon.info Depuis le coup d’Etat de 1954 jusqu à la lutte contre le narcotraffic en passant par la mainmise des multinationales, Luis Solano brosse pour nous près de soixante ans d’ingérence US au Guatemala. L’économie du Guatemala est actuellement et historiquement entièrement orientée vers la satisfaction du marché extérieur (mines, barrages, call center, agro exportation, tourisme, pétrole, maquilas…). Comment expliques tu cela ?.. Depuis le gouvernement d’Álvaro Arzú, (1996-1999), on a assisté à un tournant dans les investissements privés nationaux et étrangers au profit des secteurs économiques liés aux industries extractives, à la production d’électricité, à l’agro-export et aux services. Ce tournant a eu lieu après la signature des Accords de Paix de 1996, accords qui ouvrent une porte à la stabilité politique pour les investisseurs. C’est une des principales explications à la question de savoir pourquoi il était si important d’en...
Publié le : Source : voltairenet.org Dans la troisième et dernière partie de son étude, Peter Dale Scott montre que plusieurs administrations ont participé à la préparation de la version officielle du 11-Septembre, soit en fabriquant des indices, soit en retenant des renseignements. Ce faisant, l’ancien diplomate canadien met en évidence l’action d’institutions états-uniennes profondes, inconnues du grand public. Richard Blee avait-il un objectif inconnu pour retenir les renseignements ? Kevin Fenton avance la possibilité que l’un des individus cherchant un prétexte pour intensifier la guerre contre al-Qaïda aurait pu être Richard Blee. Nous avons vu que ce dernier, accompagné de Cofer Black, négocia avec l’Ouzbékistan un accord de liaison visant à établir un échange de renseignements. En 2000, le SOCOM commença à s’impliquer dans cette région, et « les forces spéciales US initièrent une collaboration plus visible avec l’armée ouzbèke, dans le cadre de missions d’entraînement. » Comme nous l’avons constaté,...
Publié le : 22 septembre 2012 Source : voltairenet.org Poursuivant son analyse, Peter Dale Scott montre que les accords de liaison entre services secrets d’États alliés permettent de développer des services parallèles et des opérations hors contrôle. L’ancien diplomate canadien met ainsi à jour la méthode qui a permis aux comploteurs du 11-Septembre d’utiliser les moyens de l’appareil d’État US à l’insu de leurs collègues. Les accords de liaison avec d’autres services de renseignement Je pense qu’initialement, Khaled al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi auraient pu bénéficier d’une protection car ils avaient été envoyés aux États-Unis par les services de renseignement saoudiens (le GID). Ceci expliquerait pourquoi, après leur arrivée, ils furent apparemment financés de manière indirecte par l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington. Ces faits sont bien résumés par Paul Church dans l’Asia Times Online (édition du 12 février 2012) : « ntre 1998 et 2002, jusqu’à 73 000 dollars en chèques...
Publié le : 18 septembre 2012 Source : voltairenet.org A l’occasion de la sortie de la version française du dernier livre de Peter Dale Scott, « La Machine de guerre américaine », nous publions une étude détaillée du diplomate canadien sur les attentats du 11-Septembre. Il y met en évidence des éléments de préméditation par une faction du complexe militaro-industriel états-unien. « La fabrication d’une série de provocations destinées à justifier une intervention militaire est réalisable et pourrait être accomplie à l’aide des ressources disponibles. » Rapport du J-5 du Comité des chefs d’États-majors interarmées des États-Unis (JCS), 1963 Le 11 septembre 2001, dans les heures qui suivirent les attaques meurtrières perpétrées ce jour-là, George W. Bush, Donald Rumsfeld et Dick Cheney avaient engagé les États-Unis dans ce qu’ils appelèrent ensuite la « guerre contre la terreur ». Selon moi, nous devrions plutôt l’appeler la « guerre de terreur », celle-ci ayant été employée contre les civils...