
Dans cette troisième partie de notre Grand entretien du mois de novembre 2014, Pierre-Yves Rougeyron évoque l’actualité internationale et en particulier l’Ukraine, la Russie et l’État islamique. Posté par : Le Bréviaire des Patriotes 29-11-2014
Publié le : 02 septembre 2013 Source : michelcollon.info L’article ci-dessous a été écrit pour un public américain et son but était de critiquer une pétition de « solidarité avec le peuple syrien » qui reflète toutes les ambiguïtés de la pensée de la gauche occidentale sur la question de la guerre et de l’impérialisme, ambiguïtés qui ont pour conséquence qu’aucune opposition systématique aux politiques américaines n’émane de la gauche, alors que ces politiques deviennent de plus en plus impopulaires au niveau de l’opinion publique, même en Europe. La droite dont je parle, libertarienne ou paléo-conservatrice, n’a pas vraiment d’équivalent en Europe : les libertariens défendent la liberté la plus plus absolue du marché, mais aussi les libertés individuelles et sont farouchement opposé au militarisme et aux politiques d’ingérence. Le site http://antiwar.com/ reflète bien leur point de vue. Les paléo-conservateurs sont socialement conservateurs et étaient très anti-communistes pendant la guerre...
Publié le : 10 décembre 2012 Source : comite-valmy.org La Conférence de Doha sur la Syrie, courant Novembre 2012, a comporté un versant obscur qui a consisté en l’élaboration d’un plan destiné à modifier la réalité militaire et politique sur le terrain, Paris poussant à l’escalade et incitant à « bruler les étapes ». Il en est sorti un « protocole confidentiel » définissant la fonction opérationnelle de la toute nouvelle « Coalition de l’opposition syrienne », une fois les rebelles réorganisés et concentrés sur cinq fronts, face aux principales villes syriennes. D’après une source haut placée dans la hiérarchie des autorités syriennes, nombre de détails des plans secrets concoctés en marge de la Conférence de Doha auraient pris le chemin de Damas, révélant que le but poursuivi par les congressistes ne consistait pas uniquement à trouver des solutions à la crise manifeste d’une opposition fragmentée et d’essence fondamentaliste islamiste, mais aussi et surtout à...
Publié le : 05 décembre 2012 Source : silviacattori.net Depuis les années 1990 et en particulier depuis la guerre du Kosovo en 1999, les adversaires des interventions occidentales et de l’OTAN ont dû faire face à ce qu’on pourrait appeler une gauche (et une extrême-gauche) anti-anti-guerre, qui regroupe la social-démocratie, les Verts, et le plus gros de la gauche « radicale » (le Nouveau Parti Anticapitaliste, divers groupes antifascistes etc.). Celle-ci ne se déclare pas ouvertement en faveur des interventions militaires occidentales et est parfois critique de celles-ci (en général, uniquement par rapport aux tactiques suivies et aux intentions, pétrolières ou géo-stratégiques, attribuées aux puissances occidentales), mais elle dépense le plus gros de son énergie à « mettre en garde » contre les dérives supposées de la partie de la gauche qui reste fermement opposée à ces interventions. Elle nous appelle à soutenir les « victimes » contre les « bourreaux », à être « solidaires des peuples...