Publié le : 16 septembre 2013 Source : lepoint.fr Dans l’affaire syrienne, quoi qu’en ait dit le président, l’Amérique a joué sa partition en solo sans trop se préoccuper de son « allié privilégié ». Un dessin de Ranson, la semaine passée, a la cruauté des caricatures qui font mal parce qu’elles font mouche. On y voit François Hollande, en capitaine de Pédalo (merci à Jean-Luc Mélenchon), subitement très seul sur l’océan et remarquant : « J’ai avancé trop vite, j’ai semé les Américains en route. » Un trait d’humour qui illustre malheureusement avec réalisme comment le président français, après avoir joué – sans doute imprudemment – à la fois au va-t-en-guerre et au seul allié des États-Unis pour « punir » Bachar el-Assad et venger les victimes des armes chimiques du 21 août, s’est retrouvé par trois fois lâché par son grand partenaire et, du coup, bien seul dans sa posture guerrière. La première...
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