
Hier soir, l’improbable personnage qui nous aura servi de Président de la République depuis 2012 a donc décidé de jeter l’éponge électorale, pour éviter une « noyade à la Boulin » aussi spectaculaire qu’infamante dans la dérisoire flaque...
Publié le : 17 octobre 2016 Source : lesakerfrancophone.fr Le Président de la Russie a répondu aux questions des journalistes russes après le Sommet des BRICS à Goa (octobre 2016) _____ Question : Beaucoup a été dit dans les médias occidentaux au sujet des BRICS qui passeraient par une période difficile. Depuis que le Brésil a un nouveau président, le pays est supposé se demander s’il a besoin des BRICS. Il y a peu de secret sur la tension qui existe entre l’Inde et la Chine. En fait, les États-Unis ont été de plus en plus proactifs en ce qui concerne l’Inde. Vous avez dit à plusieurs reprises que vous considériez les BRICS comme une association importante et viable. À votre avis, quelle est la gravité des défis, le cas échéant, auxquels les BRICS font face ? Vont-il réussir à les surmonter et quelles sont les perspectives de développement des BRICS en général ? Vladimir Poutine : Certains de nos...
Publié le : 25 juin 2016 Source : russeurope.hypotheses.org François Hollande a fait le vendredi 24 une déclaration consécutive au vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (1), ce que l’on appelle le Brexit. Cette déclaration est importante car elle révèle, par ce qu’elle dit mais surtout ce qu’elle ne dit pas, l’imaginaire de la construction européenne de notre Président et, au delà, de l’élite politique. Quand l’émotion remplace la politique François Hollande commence par dramatiser l’événement, et le présente comme une cause de souffrance avérée ou potentielle. Il se situe donc sur le terrain de l’émotion. On le constate dès la seconde phrase : « C’est un choix douloureux et je le regrette profondément pour le Royaume-Uni et pour l’Europe ». De même place-t-il la question des relations entre la France et la Grande-Bretagne sur le terrain de l’amitié : « La France pour elle-même et pour la Grande-Bretagne...
Publié le : 27 juin 2016 Source : prochetmoyen-orient.ch Le fameux astrologue et hommes d’affaires tous terrains Jacques Attali affirmait dernièrement au Monde : « j’ai toujours pensé que les Britanniques rejetteraient le ‘Brexit’. La sortie de l’Union européenne (UE) serait un suicide pour le Royaume-Uni (RU). Il existe dans l’histoire, des cas où des nations se sont suicidés, mais je ne crois pas que ce soit la tentation des Britanniques ». Et il concluait le même entretien par un ballon d’essai : « et plus le temps passe, plus l’absence de débat me consterne, plus j’ai envie d’être moi-même candidat à l’élection présidentielle. La seule chose qui pourrait m’empêcher d’y aller, c’est la peur du ridicule ». Si nous partageons sa consternation quant à l’état du débat public français, pour ce qui est du ridicule, nous ne pouvons malheureusement plus grand-chose pour lui… Cela dit, Attali n’est pas le seul chien de garde...
Publié le : 28 juin 2016 Source : bvoltaire.fr En quittant l’Union européenne, les Anglais se sont jetés dans l’abîme ; ils ont joué leur avenir sur un coup de tête, une folie. Ce n’est pas mon opinion, mais celle que la plupart des grands médias tentent de promouvoir depuis quelques jours. Quant à moi, un brin pédant, je citerai plutôt Shakespeare en cette occasion : « Bien que ce soit de la folie, voici qui ne manque pas de logique. » Il y eut à n’en point douter plus de raison, dans cette folie, qu’il n’y en a chez nos européistes fervents, prêts à demander la réitération du référendum jusqu’à ce que le scrutin leur soit favorable. Il y eut une forme de sagesse dans ce point d’arrêt, dans cet avertissement. Le peuple anglais a voulu frapper les consciences. Le Brexit dénonce en creux la politique d’austérité imposée par Angela Merkel, ainsi...
Publié le : 11 juin 2016 Source : polemia.com On croyait en être débarrassés car on ne les entendait plus. Car ni la catastrophe migratoire, ni les attentats islamistes, ni les viols de Cologne, ni la commémoration sacrilège de Verdun, ni les violences de l’extrême gauche ne les avaient fait sortir de leur léthargie. O miracle, voici que la perspective électorale de 2017 réveille nos politiciens de leur dormition. Car seules les élections réveillent les morts-vivants, c’est bien connu. Ceux-ci se préparent donc activement à nous jouer en 2017 un grand remake : celui de 2012. Mais, en politique comme au cinéma, les remakes sont, la plupart du temps, mauvais. Passons donc en revue les acteurs de ce désastre annoncé. _____ Flamby le retour Tout d’abord voici François Hollande qui prépare sa nouvelle candidature. De gôche évidemment. C’est normal puisque grâce à Flamby « la France va mieux » : les Français...
Publié le : 08 juin 2016 Source : entrefilets.com Le dénouement approche-t-il ? Sur le Vieux Continent, la France s’est enfin réveillée, poussée à bout par le mépris de classe et la bassesse d’une élite dévoyée. Politiciens, médias et intellectuels sont désormais conspués dans un même crachat anti-Système. À ce sursaut nécessairement symbolique dans ce pays-symbole par essence s’ajoute, partout, le rejet massif de cette Europe des banksters, des lobbies et des technocrates glacés qui lamine les peuples. Enfin, à l’étage supérieur de la fusée-Système, ce même rejet de la caste dirigeante pave la voie à une présidentielle US explosive pour l’Empire, qui semble dès lors envisager les pires extrémités pour sauver sa tête. Partout dans le sanctuaire du Système atlantiste, le développement de ce climat insurrectionnel terrifie désormais la pègre néolibérale dirigeante, créant une tension inédite, radicale, qui préfigure des bouleversements décisifs et impose d’envisager les développements les plus extraordinaires....