
Nous vivons décidément un début de campagne présidentielle 2017 proprement inouï…et malheureusement pas, vous l’aurez immédiatement compris, dans le sens positif que peut parfois recéler cet adjectif. De mémoire de l’électeur...
Publié le : 26 février 2017 Source : bvoltaire.fr On a le sentiment ces derniers jours que Marine Le Pen se « droitise ». On l’a vu lors de L’émission politique, où elle a parlé de l’école libre par exemple. Est-ce une petite victoire de la ligne Marion Maréchal ? Je ne crois pas qu’il faille l’analyser ainsi. Cela a été surtout une possibilité pour Marine Le Pen de clarifier ses positions. C’est une émission de deux heures et demie, on a pu aller au fond des choses et éviter les caricatures – il y en a beaucoup, souvent construites par nos adversaires de droite. Caricature sur l’augmentation du SMIC qui n’a jamais été dans le programme du Front National, caricature sur la mélenchonisation du programme économique qui est complètement absurde lorsqu’on s’y penche attentivement. Caricature, aussi, concernant une prétendue laïcisation des espaces publics qui ferait fi des racines chrétiennes de la France...
Publié le : 02 février 2017 Source : lesalonbeige.blogs.com A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Droite buissonnière, François Bousquet a bien voulu répondre à nos questions. 1) Vous venez de publier « La droite buissonnière ». Mais, avec la défaite de 2012, la « ligne Buisson » n’est-elle pas définitivement enterrée ? Les circonstances et le choix des hommes font que cette « ligne Buisson » n’est plus aujourd’hui à l’ordre du jour, du moins si on ne retient d’elle que son efficience électorale. Cette ligne reposait sur une stratégie de désenclavement sociologique de la droite, en faisant le pari d’agréger au bloc conservateur traditionnel, principalement catholique, le vote populaire, celui de la France périphérique décrite par le géographe Christophe Guilluy. Les précédents historiques ? La création du RPF en 1947 et de Gaulle en 1958. François Fillon a fait un autre choix, ce qui n’est sans poser problème sur la crédibilité de sa candidature,...
Publié le : 11 décembre 2016 Source : causeur.fr La victoire de François Fillon a eu d’autres effets que de mettre à la retraite Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et de précipiter le renoncement de François Hollande. Elle a aussi provoqué des effets collatéraux au Front national. Depuis quelques jours, rien ne va plus du côté frontiste et, dans la grande tradition de ce parti qui ne lave jamais son linge sale en famille, tout le monde est témoin de la dispute. Le conflit est désormais ouvert et on peut d’ores et déjà constater que personne n’y met du sien, bien au contraire, parmi les trois protagonistes, la députée Marion Maréchal Le Pen, le stratège Florian Philippot et la patronne Marine Le Pen. Reprenons donc depuis le début et distribuons les mauvais points. La députée du Vaucluse a ouvert les hostilités. A la manière d’Alain Juppé, elle s’est saisie...
Posté le : 26 novembre 2016 Source : bvoltaire.fr La politique est cruelle. Cruelle pour Sarkozy, l’humilié du premier tour. Cruelle pour Juppé, qui n’aura finalement couru toute sa vie que pour une chimère. Cruelle, elle pourrait l’être aussi pour Marine Le Pen, à qui les échéances présidentielle et législative de 2017 promettaient beaucoup. La politique est cruelle, mais elle a aussi ses lois. Comme c’est un système fini et que le total fera toujours 100 %, ce que gagne l’un est perdu par un autre, et réciproquement. Depuis trois ans, la ligne Philippot règne sans partage à la tête du Front national. La rupture a été assumée au moment de la Manif pour tous et ne s’est pas démentie depuis. Positionnement ouvert (c’est-à-dire libertaire) sur les mœurs, gauchisation du discours au nom de l’anti-système, mise en sourdine de la ligne identitaire pour essayer de faire propre sur soi. Ce choix...
Publié le : 27 mai 2016 Source : latribune.fr L’option d’une sortie du Royaume-Uni ne peut toujours être exclue. Les Européens réfléchissent à une réponse, mais, comme d’habitude, sont fort divisés sur la stratégie à mener. Alors que le débat sur les conséquences d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (« Brexit ») fait rage au Royaume-Uni, le reste de l’UE commence à s’interroger sur la conduite à tenir en cas d’un vote favorable au divorce le 23 juin prochain. Cette option n’est pas à écarter. Les sondages disponibles restent contradictoires selon qu’ils sont réalisés en ligne ou par téléphone. Dans le dernier cas, le camp pro-UE affiche une large avance, mais dans le second cas, les partisans du Brexit font jeu égal avec leurs adversaires et parfois les dépassent même. Ainsi, le sondage en ligne Yougov des 23 et 24 mai place les deux camps à égalité (44...