http://www.youtube.com/watch?v=Gwl_Z9LI4Ns[/youtub Posté par : ZTB937 01-03-2012
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Brèves remarques sur l’impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche Auteur : Jean-Claude Michéa Editeur : Flammarion/Champs Essais Date de parution : septembre 2010 « Combattre l’utopie libérale et la société de classes renfoncée qu’elle engendre inévitablement passe aujourd’hui par une rupture radicale avec l’imaginaire intellectuel de la gauche. Certes. L’idée d’une telle rupture pose à beaucoup de graves problèmes psychologiques. Car la gauche, depuis le XIXe siècle, a surtout fonctionné comme une religion de remplacement (la religion du « Progrès ») ; et toutes les religions out pour fonction première de conférer à leurs fidèles une identité, et de leur garantir la paix avec eux-mêmes. J’imagine même sans difficulté que de nombreux lecteurs tiendront cette manière d’opposer radicalement le projet philosophique du socialisme originel et les différents programmes de la gauche et de l’extrême-gauche existantes pour un paradoxe inutile, voire une provocation aberrante et dangereuse de nature...
La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès Auteur : Jean-Claude Michéa Editeur : Flammarion/Climats date de parution : octobre 2011 Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou du « c’était mieux avant » qu’il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d’extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être plus que l’expression d’un impardonnable « populisme ». C’est que Gauche et Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le...
Auteur : Christopher Lasch Editeur : Flammarion/Climats Date de parution : avril 2011 Dès les années 60, se développent, au sein même de la Gauche, une culture de masse (dite « culture jeune ») – un ensemble d’oeuvres, d’objets et d’attitudes, conçus et fabriqués industriellement, et imposés aux hommes comme n’importe quelle autre marchandise – et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) qui en sont le présupposé matériel immédiat. Et ce, au nom de l’idée, banalisée par les médias et validée par la sociologie d’État, que toute critique radicale du spectacle et de l’industrie culturelle ne pourrait procéder que de l’esprit conservateur ou de l’élitisme bourgeois. Christopher Lasch ne se contente pas de soumettre ces pauvres clichés à une réfutation en règle. Il en dévoile les deux postulats cachés : la réduction de la liberté humaine à celle du consommateur, et l’idée que toute posture...
Auteur : Serge Halimi Editeur : Arléa date de parution : novembre 2000 Longtemps, la gauche au pouvoir a caboté entre deux récifs. Tantôt sa volonté de transformation sociale butait sur les » contraintes » imposées par l’ordre capitaliste. Tantôt sa pratique du pouvoir devançait les préférences et les exigences de l’adversaire. Les périodes associées aux conquêtes – et aux échecs – du Cartel des gauches (1924-1926), du Front populaire (1936-1938), de la Libération (1944-1947) et des premières années de l’ère mitterrandienne (1981-1983) ont illustré cette tension entre espérance et renoncement, audace et enlisement. Désormais la gauche a perdu du poids. Elle s’est vidée de son histoire. Elle n’essaie plus de transformer la société et le monde : elle les gère. Dans la mesure où un tel ralliement à l’actuel système de domination nous menace du » modèle américain » de société de marché, il vaut sans doute de...
Pourquoi la gauche n’est plus la gauche ? Auteurs : Denis Collin et Jacques Cotta Editeur : Jean-Claude Lattès Date de parution : février 2001 Vingt ans après 1981, que reste-t-il du socialisme en France ? La gauche se distingue-t-elle encore de la droite ? Les idées progressistes se différencient-elles aujourd’hui de l’idéologie libérale ? Le PS s’oppose-t-il aux dérives mondialistes de ses alliés européens ? Et la majorité plurielle mène-t-elle, depuis 1997, une politique de changement ? A toutes ces questions, Denis Collin et Jacques Cotta répondent par une analyse sans précédent de la mutation radicale qu’a connue le champ politique ces deux dernières décennies. Là où certains commentateurs évoquent une gauche » imaginaire « , où les militants regrettent les » nécessités de la gestion « , et des extrémistes crient à la » trahison « , ils montrent, au contraire, un lent processus de décomposition. Décryptant les programmes et...