
« Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer » - Beaumarchais Ca y est ! Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je l’attendais avec impatience, même si je n’osais pas rêver qu’il serait finalement...
Publié le : 09 février 2015 Source : bvoltaire.fr Étranges élections que ces législatives partielles du Doubs. Étranges élections car tout le monde s’accorde à dire que le grand gagnant est en réalité… le perdant. Celui qui n’a pas remporté le siège a en fait remporté la mise. Après avoir en quelques années, déboulonné le bipartisme pour instituer le tripartisme, voilà qu’il vient de remodeler la vie politique française dans sa version antérieure, sa version « face-à-face », un parti contre un autre, le Front national contre le Front républicain, l’un pesant peu ou prou le même poids électoral que l’autre. On est loin des 80 % de Jacques Chirac. Le Front national devait en théorie se casser le nez contre le Front républicain, c’est en réalité l’UMP qui est venu s’encastrer dedans, s’y pulvériser en s’y précipitant tête baissée. Aucune des postures embarrassées qu’elle a adoptées n’était intellectuellement « tenable ». Et c’est...
Publié le : 17 novembre 2014 Source : bvoltaire.fr À l’époque, pas si lointaine, où il s’était mis en retrait – en retrait, pas en retraite – de la vie politique, Nicolas Sarkozy s’était bien gardé de se mêler de la querelle du « mariage pour tous ». C’est qu’il estimait, non sans raison, n’avoir que des coups à prendre dans cette affaire qui n’était pas seulement clivante pour l’ensemble de la société, mais dans son propre camp. S’il se défendait d’avoir qualifié de « fascisme en loden » les participants aux cortèges de la Manif pour tous – la paternité de l’expression semble bien revenir à Jacques Attali –, il ne cachait pas en privé son peu d’envie d’être rangé parmi les soutiens anachroniques de la famille traditionnelle comme son refus de s’engager aux côtés de la modernité « bobo », puisque dans un cas ou dans l’autre, il risquait de perdre d’un côté...
Publié le : 14 novembre 2014 Source : ojim.fr Les 4, 11, 18 et 25 octobre, l’Ojim a regardé l’émission présentée par Laurent Ruquier et diffusée le samedi soir sur France 2. Décryptage. Chez Ruquier, on aime à rappeler l’avantage d’une émission longue, plus de trois heures, qui permet de débattre. L’animateur joue les arbitres entre deux chroniqueurs opposés idéologiquement. L’alliage parfait pour un débat cadré. Très cadré même. On n’est pas couché, c’est une émission originale par son format, terriblement banale quant au matraquage idéologique qu’elle assène. Censés incarner la « droite » et la « gauche » de l’échiquier politique, les chroniqueurs Aymeric Caron et Léa Salamé semblent s’exaspérer autant qu’ils se ressemblent. La méthode diffère, la personnalité également mais ils sont incontestablement forgés par leur époque, à grands coups de « progressisme ». Ils ne sont rien, ne représentent personne et n’ont d’autre légitimité que celle que leur confère Laurent Ruquier....
A son arrivée sur la scène politique, on pouvait être à tout le moins sceptique. Cela sentait très fort le népotisme… Même si prendre une place importante au FN est tout ce que l’on voudra sauf une sinécure dans la France d’aujourd’hui. Mais force est de le reconnaitre : la petite a de la moëlle (on le savait), bosse dur (c’est évident), apprend vite (c’est impressionnant) et fait désormais sacrément bien le boulot ! Regardez-la, fraîche, simple, souriante, face aux bons petits soldats du système, qui ne savent pas par où l’attaquer tant elle est charmante et remarquablement structurée dans ses prises de parole et ses argumentations. Et regardez bien aussi au passage Rama Yade, elle d’ordinaire souriante et magnifique (on ne peut pas lui retirer cela) : elle en devient presque laide d’aigreur et de posture politicarde ! Un grand moment de télévision. Merci et chapeau Marion !...