
Ah, la vache ! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura fait long feu, le vibrant appel au droit à la caricature, à l’irrespect et à la liberté d’expression ! Ce grotesque mais si consensuel « je suis Charlie », dont La Plume avait...
Publié le : 17 janvier 2015 Source : renaissancecatholique.org Donner au monde l’impression que toute la France se reconnaît dans Charlie Hebdo est à la fois une erreur et une faute. La tuerie du 7 janvier est en train de se transformer en tsunami médiatique, le slogan « Je suis Charlie » remplaçant comme signe de reconnaissance de la bienpensance contemporaine la célèbre main de fatma jaune ornée du slogan « Touche pas à mon pote », aujourd’hui un peu dévalorisée. Il semble que la mobilisation médiatique soit, cependant, sans commune mesure avec l’émoi, réel mais plus mesuré, suscité par la mort de 10 soldats français le 18 août 2008 dans la vallée d’Uzbin au Pakistan. Tous les morts n’auraient-ils pas la même valeur ? Une manipulation L’opération en cours n’est pas sans analogie avec celle montée en 1990 à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Un fait divers particulièrement odieux...
Publié le : 19 janvier 2015 Source : ndf.fr Un grand moment d’unité nationale, paraît-il, que ce dimanche 11 janvier ou des foules de Français, très majoritairement blancs de peau, ont manifesté en brandissant des pancartes « Je suis Charlie ». « Je suis Charlie », c’est-à-dire je suis pour le droit de blasphémer et profaner sous prétexte de critiquer et moquer les religions monothéistes. Dans l’hypothèse improbable ou un chrétien excédé aurait causé un massacre au siège des Femen, ils auraient défilé avec des pancartes « Je suis Femen ». Si représenter le prophète des musulmans est inacceptable dans l’islam, je peux imaginer que les dessins de Charlie Hebdo, extrêmement agressifs et blasphématoires y compris pour les chrétiens, ont pour les musulmans le même impact que, pour les catholiques, les profanations d’églises par les gouines christianophobes hystériques du mouvement Femen que le gouvernement socialiste a fait venir en France, qu’il subventionne par le biais...
Publié le : 15 janvier 2015 Source : ndf.fr Le carnage à Charlie Hebdo est-il comparable au 11 septembre, comme l’explique Michel Onfray ? Il a repris une idée de Kepel : nihilisme, barbarie, crime contre les idéaux des Lumières, etc. C’est surtout comparable au 11 septembre du fait du caractère effroyable, de l’émotion, du retentissement et de la formation d’un front uni des démocraties. Mais factuellement non, le carnage à Charlie hebdo n’est pas comparable au 11 septembre, qui fut un massacre, c’est-à-dire un meurtre de masse tuant indistinctement et sauvagement des êtres sans défense. L’attentat contre Charlie hebdo et ses suites est une fusillade, une tuerie, voire un carnage. Des précédents historiques ? En 2003, le soldat américain Hasan Akbar lance une grenade sur ses frères d’armes, faisant 2 morts et quatorze blessés. En 2009, Nidal Malik Hasan procède à la mitraillette, faisant 13 morts. Faut-il voir une différence...
Publié le : 12 janvier 2015 Source : synthesenationale.hautetfort.com Il n’était certes pas question, pour moi, de défiler avec ceux qui ont armé les islamistes en Libye, en Syrie et en Irak, et, plus généralement, qui prêchent pour des interventions contre les Nations ayant quelque velléité de rester libres, indépendantes de notre maître, l’empire américain. Cependant, le mérite d’une telle journée de dupes aura donné l’occasion de nettoyer, en un geste de terreur transformé en gestuelle théâtrale, tout le passif d’une caste politique qui n’a cessé de trahir la patrie depuis au moins quarante ans. Oubliés le chômage, la crise, les affaires, l’Otan, la dislocation de l’État au profit d’intérêts transnationaux ! L’entourloupe n’a peut-être pas été télécommandée, comme ce fut le cas, dans les années 70, les années de plomb, en Italie, mais tout le monde sait qu’un bon politique saute toujours sur les occasions pour tourner la situation...
Publié le : 09 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr « Je suis Charlie ». Tu parles. T’es rien du tout. À peine rentré chez toi, tu reprendras tes discours lénifiants, la tolérance tu prôneras sans être capable une seule seconde d’en définir les limites, pour des sans-papiers aux idées inconnues tu défileras… Tu viens pleurer sur des effets dont tu chéris les causes. Mon pauvre Charlie, à ta place, je prendrais un pseudonyme. Tu n’es pas Charlie, tu es Mathieu, Stéphanie ou Jean-Paul qui votera pour l’islamophile Juppé en 2017 ou un Sarko du même tonneau, et à nouveau, au premier attentat, tu ressortiras tes bougies Ikéa que tu aligneras bien sagement à même le trottoir dans un élan de belle émotion très jolie… Tu seras dans le recueillement des conséquences de cruautés dont tu es le premier promoteur. Alors, Charlie, s’il te plaît, pour une fois, à la place de...