
Laetitia Monsacre est journaliste pour la version Française The New Yorker et raconte …. Retrouvez aussi La grande manipulation, à lire sur Le Pariser… Posté par : Family N’Orny 08-01-2019
Ingrid Riocreux a fait paraître il y a quelques mois « La Langue des médias », un livre à charge contre la classe médiatique, mettant en lumière à la fois la baisse du niveau des journalistes, leurs petits arrangements avec la déontologie et leur alignement sur une idéologie hégémonique au-delà de laquelle les « dérapages » sont impitoyablement traqués et dénoncés. David L’Epée est allé à la rencontre de cette essayiste, qui compte bien armer intellectuellement ses lecteurs pour leur éviter de se laisser abuser par la pensée unique. Posté par : David l’Epée 12-04-2017
Publié le : 23 février 2017 Souce : acrimed.org Apparu dans les années 2000 et remis au goût du jour dans les suites du Brexit puis de l’élection de Donald Trump, le concept a fini par s’imposer : nous vivrions actuellement dans l’ère de la « post-vérité », dans laquelle la vérité a perdu sa valeur de référence dans le débat public, au profit des croyances et des émotions suscitées ou encouragées par les fausses nouvelles devenues virales grâce aux réseaux sociaux. Sans doute la diffusion de fausses nouvelles est-elle une réalité, mais la façon dont certains journalistes des grands médias, et en particulier les cadres des rédactions, posent le problème, ne nous en apprend pas tant sur l’idée bancale de « post-vérité » que sur les croyances de ces mêmes journalistes et les points aveugles de la conception du rôle qu’ils jouent dans les événements politiques en général, et dans la situation actuelle...
Publié le : 20 mai 2016 Source : bvoltaire.fr Les images de cette voiture de police incendiée hier sont incontestablement d’une violence extrême et attestent de la détestation de toute forme d’autorité véhiculée par ces groupes de casseurs anarchistes qui n’ont qu’un seul but : instaurer le chaos qui conduira à la guerre civile et à la refonte d’un monde meilleur à leurs yeux, selon leurs critères bien entendu… Nous sommes outrés, à juste titre, par ces comportements, si mollement dénoncés par bon nombre de politiques, de syndicalistes, de « responsables » étudiants ou lycéens, englués dans la « bien-pensance » de gauche. Mais il y a tout aussi violent et indécent : ces journalistes courant autour de la voiture à la recherche du meilleur cliché possible, de l’image que toutes les chaînes d’info s’arracheront… Sera-ce l’un des casseurs s’acharnant sur la vitre du conducteur coincé à l’intérieur, le coktail Molotov jeté sur la banquette...
Ingrid Riocreux est agrégée de lettres modernes et docteur de l’université Paris 4 Sorbonne dont elle est actuellement chercheur associé. Dans son ouvrage “La langue des médias”, elle observe et analyse le parler journalistique qui ne cesse de reproduire des tournures de phrases et des termes qui impliquent un jugement éthique sur les évènements. Pour l’auteur, “on passe de la destruction de la langue à la fabrication du consentement”. Ingrid Riocreux relève la faiblesse de la compétence linguistique chez les journalistes, leur volonté d’utiliser des “mots valises” ou des expressions convenues comme le mot “dérapage” ou “phobie”. L’auteur dénonce la dérive du journalisme qui assure de plus en plus nettement une fonction d’évaluation morale :”l’inquisiteur et le journaliste sont, chacun dans des sociétés différentes, des gardiens de l’ordre”. Ce livre est conçu comme un manuel de réception intelligente à l’usage des téléspectateurs exposés aux media classiques d’information et qui...