Publié le : 23 mai 2013 Source : comite-valmy.org Ceux qui dirigent la diplomatie française l’auront bien cherché ! L’annonce d’une conférence internationale sur la Syrie, avec la participation du gouvernement Assad, dont le principe a été négocié directement entre les Etats-Unis et la Russie, constitue un camouflet pour la politique française. D’autant que Londres, Jérusalem et même Ankara, mais pas Paris, semble-t-il, ont été immédiatement associés au processus. En faisant au cours des derniers mois, au sujet de la Syrie, de la surenchère sur la politique américaine elle-même, la France s’est ainsi marginalisée. Cette surenchère s’est exprimée par la reconnaissance du conseil national qui tient lieu de gouvernent provisoire des rebelles, à la représentativité douteuse, et la volonté frénétique d’armer la rébellion syrienne, deux positions que le présent Obama a refusé de prendre. Cet accord direct entre Washington et Moscou, au nez et à la barbe des excités de...
Lire la suite