
Il ne fait décidément pas bon être catalogué « réac » sur les médias français en ce début de quinquennat Hollande. Après le départ forcé de Zemmour de la radio RTL (malgré le vif succès de sa chronique matinale Z comme Zemmour...
Publié le : 23 mai 2012 Source : atlantico.fr Dans son dernier livre « La gauche contre le réel », publié fin mars dernier, Elisabeth Lévy ne craint pas de partir contre ce nouveau pouvoir spirituel que sont les médias. Un hommage de Roland Hureaux. Intitulé La gauche contre le réel, le dernier essai d’ Elisabeth Lévy pourrait laisser penser qu’il est question de la gauche politique, celle qui vient de gagner l’élection présidentielle, confrontée aux réalités économiques, vieux sujet de polémique, selon nous obsolète, sauf pour quelques sous-ministres UMP à la rhétorique attardée. Non, la gauche dont il est question est la gauche médiatique, d’ailleurs en large symbiose avec le parti socialiste, dont elle a favorisé le succès et le réel, c’est tout simplement le peuple français. Il s’agit, on l’aura deviné, d’un ouvrage de combat. Fille de feu, ferrailleuse infatigable, Elisabeth Lévy écrit comme elle parle, pour se battre,...
Publié le : 09 mai 2012 Source : acrimed.org Tel est le titre d’un article publié sur le site du Nouvel Observateur, le 4 mai 2012 : « Les médias ont-ils faussé la campagne ? » Question apparemment anodine et en vérité stupide. Comment les médias pourraient-ils fausser, en quelque sorte de l’extérieur, une campagne quand ils en sont une des composantes ? La réponse étant dans la question, on aurait pu se dispenser de lire la suite ; la seule mention du nom de l’auteur aurait dû nous dissuader, car si Laurent Joffrin n’est pas n’importe qui, il lui arrive – souvent – de dire n’importe quoi. Laurent Joffrin n’est pas n’importe qui, puisqu’il écrit des livres. Il est même l’auteur à insuccès d’un court traité de psychiatrie, Médias paranoïa , dans lequel il avait courageusement combattu « ce mal qui mine les démocraties modernes » : la critique des médias. Un courage que nous avons salué...
Publié le : 17 avril 2012 Source : agoravox.fr Car après tout, dans cette campagne de premier tour, les candidats, grands ou petits, seront venus exposer leurs programmes, leurs idées, leurs projets ; partout. Je veux dire : dans tous les médias. N’était-ce pas l’occasion rêvée pour les placer face à leurs contradictions, leurs insuffisances, parfois même leurs mensonges ? N’était-ce pas le moment, enfin, de leur poser les bonnes questions, et de s’y tenir ? J’entends par « s’y tenir », faire fi des diversions, des sourires connivents, de la petite phrase qui noie le poisson, de ces figures de style qui ravissent les imbéciles. « S’y tenir » signifiant : faire son métier. Celui de journaliste. Vaille que vaille. Et quoi qu’il en coûte. Seulement voilà, nonobstant le fait que cela impliquerait que ledit journaliste oubliât, le cas échéant, l’annonceur, l’actionnaire, ou l’industriel qui l’emploie, il conviendrait itou qu’il traitât d’égale façon chaque candidat. Or, et...
Nouvelle édition actualisée et augmentée Auteur : Serge Halimi Editeur : Raisons d’Agir Date de parution : novembre 2005 Les médias français se proclament » contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents – et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence – impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.
Auteur : Elisabeth Lévy Editeur : Jean-Claude Lattès Date de parution : mars 2002 Comment, de la chute du Mur de Berlin à l’effondrement des Twin Towers, les maîtres censeurs ont-ils succédé aux maîtres penseurs ? Comment, pour toute une génération, le débat des idées a-t-il échoué au tribunal de la morale ? Comment, sur fond de mondialisation, la France est-elle devenue la plus provinciale des « bien-pensances » ? Voici la chronique d’une décennie de plomb. Inculpation du passé, judiciarisation des mœurs, climat de délation, hantise de la vigilance, manichéisme accusateur, diabolisation des dissidences… Mais aussi propagande-spectacle, festivité sinistre et mépris du sens commun… Année après année, affaire après affaire, c’est la nouvelle censure, dans tous ses états, son idéologie, ses mécanismes, son pouvoir que révèle ici Elisabeth Lévy. Un livre iconoclaste, souvent irrésistible d’humour, toujours implacable de lucidité. Un livre libérateur, surtout, pour rouvrir le débat.