
Les causeries d’Ivry avec Bassam Tahhan sur la prise de Mossoul par l’EIIL. Entretien donné le vendredi 13 Juin. Posté par : AgenceInfoLibre 21-06-2014
Publié le : 13 juin 2014 Source : algeriepatriotique Un document rendu public par un think tank américain révèle que le « printemps arabe » est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques, mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie et orchestrée par l’administration américaine. L’organisation Middle East Briefing (MEB), qui se base sur un rapport officiel du département d’Etat américain, confirme l’implication de la Maison-Blanche dans les « révolutions » ayant secoué de nombreux pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le document en question, qui date du 22 octobre 2010 et intitulé « Middle East Partnership Initiative : Overview », est confidentiel et le MEB n’a réussi à le consulter que grâce à la loi Freedom of information Act. Le pays de l’Oncle Sam a concocté dans ses officines de nombreuses stratégies pour défaire les régimes dans les pays ciblés en s’appuyant sur « la société...
Publié le : 12 février 2014 Source : michelcollon.info Prise dans son obsession de la « menace iranienne », qui l’a conduite à adopter une attitude belliciste vis-à-vis de la Syrie, l’Arabie Saoudite se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, perturbant sérieusement l’environnement politique d’ores et déjà délicat dans le monde arabe. Elle déclenche ce que George Joffé, chercheur au Centre d’Études Internationales de l’Université de Cambridge, qualifiait le 30 décembre dernier de « seconde guerre froide arabe », la première étant celle menée depuis les années 1960 par l’Arabie Saoudite contre le panarabisme égyptien de Gamal Abdel Nasser. Le royaume saoudien se trouve à présent à la limite de l’isolement politique. De par sa volonté de « faire cavalier seul » dans le conflit syrien, l’Arabie Saoudite s’est acculée à une impasse inextricable en ce qui concerne sa politique extérieure, ce qui la met en désaccord avec...
Gérard Chaliand, géopoliticien spécialisé dans l’étude des conflits armés et des relations internationales et stratégiques dont il est devenu l’un des plus éminents théoricien mondial, nous livre son analyse sur la situation du Moyen-Orient, notamment celle de l’Irak, du Kurdistan irakien, de la Syrie et de l’Iran. Posté par : agenceinfolibre 19-12-2013
Publié le : 27 octobre 2013 Source : comite-valmy.org Le Président syrien a accordé une longue entrevue d’environ 2 heures à la chaîne Al-Mayadeen dans la soirée du 21 Octobre. Il a été interrogé par son Directeur, M. Ghassan Ben Jedo. Voici la traduction de certains points essentiels abordés dans la deuxième partie , en réponse aux questions posées. La Ligue des États arabes Dire ce que signifie l’exclusion de la Syrie de la Ligue des États arabes dépend de la façon dont vous considérez cette Ligue. Est-ce le lieu qui délivre le baptême de l’arabité ? Ce n’est certes pas le cas. Alors que cette Ligue a été constituée pour représenter et unir les efforts du monde arabe, elle s’est progressivement transformée – au moins depuis les « Accords de Camp David » – en Ligue au service des politiques occidentales et de leurs guerres contre les États arabes. C’est ce...
Publié le : 09 octobre 2013 Source : comite-valmy.org Nous vivons actuellement un moment historique majeur, d’une importance sans doute comparable à la chute de l’Union Soviétique. Entraînant la dissolution du bloc communiste et ayant pour effet immédiat d’instaurer l’hégémonie sans partage de l’Amérique et de ses alliés occidentaux, la disparition de l’URSS allait amener plus de vingt ans de malheur et d’extrême injustice pour le reste de la planète. L’évènement qui a dominé le récent Sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, fruit d’une gestation de deux ans dans le sillage de la crise syrienne, referme cette parenthèse dramatique. Confirmant la renaissance de la Russie et l’émergence du bloc des BRICS à direction russo-chinoise, il symbolise la recomposition de la vie internationale sur de nouvelles bases : le « moment unipolaire américain », qui consacrait le triomphe des « grandes démocraties » et de leur « économie de marché », est terminé. C’est le glas qui sonne...