Publié le : 11 juin 2014 Source : espritcorsaire.com Lors de ma dernière intervention au Centre (au début du mandat de Barack Obama en 2009), j’avais proposé trois conclusions provisoires : Malgré le soulagement de la fin des deux « administrations » de George W. Bush, les visées hégémoniques de la politique étrangère américaine vont se poursuivre et se transformer. L’agenda militaro-stratégique des néo-conservateurs, la guerre contre le terrorisme, le Grand-Moyen-Orient et le Softpower continueront à être les « tables de la loi ». Enfin, l’administration démocrate cherchera à changer de discours et de méthode pour « tout changer, afin que rien ne change… » A l’époque, quelques auditeurs pourtant attentifs, avaient jugé mon propos « excessif », le rattachant à la doxa d’une certaine gauche radicale, ce qui m’avait paru très exagéré… Mais, cette réaction m’apparaissait fort logique et très compréhensible, là-aussi, pour trois raisons principales. Un climat...
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