
Sale temps, très sale temps pour la bienpensance : depuis plusieurs mois, une mode électorale, une lubie populaire s’imposent de plus en plus sur la planète, et ce qui semblait pourtant n’être au départ à beaucoup de ceux ...
Publié le : 07 mai 2017 Source : causeur.fr La France qui gagne a gagné, l’autre n’a pas fini de se chercher, Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,1% des voix Ouf, c’est fini. S’il y a ce soir un sentiment très largement partagé par les Français, de Calais (37 % de vote Le Pen au premier tour) à Paris 3ème (45 % de vote Macron au 1er tour), c’est sans doute la satisfaction que cette campagne pourrie soit derrière nous. Une campagne électorale devrait être, imagine-t-on, une fête démocratique, un festival de la tolérance, un aimable foutoir où on s’affronte sans se vomir et qui permet de vérifier, à intervalles réguliers que, si nous ne partageons pas les mêmes idées, nous parlons le même langage. Or, après les manigances qui ont plombé l’avant premier tour, l’entre-deux-tours aura pris les allures d’une quinzaine de la haine,...
Nous voici au pied du mur, et au pied de ce mur, nous allons donc probablement avoir le Macron… L’entre-deux tours n’aura pas suffi à renverser la cabane électorale sur le dos du docile et zélé chienchien à ses mémères, l’UE et Angela Merkel. Après nous avoir fait tant souffrir sous la Sarkozie, après nous avoir fait mal à la France comme jamais sous la Hollandie, l’ UMPS dénoncé depuis longtemps par le Front National, nié ou raillé par nos chers merdias durant des mois mais désormais très clairement affiché en pleine lumière électorale, à l’issue d’une manipulation politico-médiatique d’une ampleur jamais vue, en un gigantesque et même en un prodigieux numéro de passe-passe électoral, va désormais probablement nous imposer une Macronie qui s’annonce pas piquée des hannetons. Le système, lui aussi longtemps nié par tous ses porte-flingues de « droite » ou de « gauche », va réussir à nous coller à...
Publié le : 10 mars 2017 Source : russeurope.hypotheses.org L’action directrice de l’Etat se retrouve aujourd’hui au centre des programmes de trois candidats à l’élection présidentielle ; Jean-Luc Mélenchon (avec la « planification écologique » (1) qui figure dans le programme de la France Insoumise (2)), Nicolas Dupont-Aignan, et bien entendu Mme Marine le Pen. On comprend bien qu’il y a aujourd’hui un mouvement de fond, allant de la gauche à la droite, pour demander à ce que l’Etat reprenne ses responsabilités. A en croire les sondages, près de 40% des (futurs) électeurs français soutiennent l’idée d’une intervention économique de l’Etat. De fait, si la question était explicitement posée, il est très probable que le nombre réel des partisans de ce nouvel étatisme dépasserait largement les 50% de la population. L’expérience des pays étrangers montre que c’est effectivement possible, mais que cela demande de construire des institutions adaptées. Le retour de l’Etat ?...