
... que ça la rend muette ! Et il faut bien reconnaitre que cela est un sacré exploit, tant la donzelle a d'ordinaire le moulin à paroles particulièrement volubile. Ah, cher amour de la Patrie, quand tu nous tiens ! Chopée par la patrouille...
Publié le : 24 avril 2014 Source : cerclearistote.com Ma mère est décédée en décembre 2011, à l’âge de 101 ans. Née en 1910, elle gardait le souvenir de la Grande Guerre et racontait à ses enfants, puis à ses petits-enfants, qu’à l’école on leur faisait déchirer en lambeaux des tissus usagés, pour en faire de la charpie destinée au pansement des blessés. Elle se souvenait avoir accompagné ses parents à Paris, le 14 juillet 1919, pour voir le grand défilé de la Victoire, les troupes françaises et alliées défilant sous l’Arc de Triomphe, menées par les maréchaux vainqueurs, Joffre, Foch et Pétain. La France, pourtant saignée à blanc, se croyait encore une des premières puissances mondiales. Mais ce n’était plus qu’une illusion. Le traité de Versailles, signé quelques jours avant le défilé de la Victoire, ne marqua pas la fin de l’Histoire, mais celle de la première mi-temps...
Publié le : 23 avril 2014 Source : cerclearistote.com Je n’éprouve aucune sympathie particulière, ni aucune antipathie de principe à l’égard de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, mais j’avoue un certain respect pour un homme qui a voué sa vie au rétablissement de la grandeur et de la prospérité de son pays, ravagé par 70 ans de communisme et par la décomposition économique et sociale des années Eltsine. Mais la majorité de ceux qui, en France, parlotent, paradent, expertisent, dénoncent, s’indignent, façonnent et manipulent l’opinion, a pour Poutine un sentiment de haine et de répulsion qui va largement au-delà d’une critique raisonnée de la politique russe. L’identité nationale est chez nous un gros mot, et la revendiquer sera bientôt un délit. Entre l’individu consommateur et les instances supranationales, tout doit disparaître, au nom de « valeurs » formelles que l’on ne peut critiquer sous peine de mort médiatique....
Publié le : 16 septembre 2013 Source : linformationnationaliste.hautetfort.com Intervention d’Aymeric Chauprade, géopoliticien, spécialiste des relations internationales, lors de l’université d’été du Front national, le 14 septembre 2013 à Marseille. La France face aux défis géopolitiques mondiaux Mesdames et Messieurs, Jamais dans notre histoire, à l’exception des périodes de défaites et d’occupation, la France n’avait autant tourné le dos à son rang, à son influence, à sa liberté. Jamais ses dirigeants ne l’avaient autant détourné de ses constantes géopolitiques, qui lui assuraient dans le monde une place exceptionnelle, qui faisaient que où que l’on regardait, l’influence de la France se faisait sentir. Nous ne sommes pas ici cependant pour sombrer dans la nostalgie et le pessimisme. Nous sommes ici pour comprendre les défis géopolitiques qui sont lancés à la France, pour y répondre, pour apporter des solutions crédibles, efficaces, capables de rendre aux Français la foi dans leur pays,...
Publié le : 03 septembre 2013 Source : bvoltaire.fr L’un des traits dominants de notre époque est l’individualisme. L’éclatement de la famille, le renversement du rapport entre les devoirs envers la collectivité et les droits proclamés de l’individu, la remise en cause des appartenances héritées ou subies au profit des adhésions choisies ou revendiquées vont dans le même sens. Mais cette évolution qui paraît inéluctable se décline de manière multiple et parfois contradictoire : ses « figures » sont loin d’avoir le même profil ou la même valeur. La liberté repose toujours sur la faculté de dire non, de refuser. De Gaulle est un exemple éclatant de ce principe. En 1940, il refuse la défaite, il n’accepte pas l’abaissement de la France, et s’oppose au régime « légal » du pays. Il le fait sur le plan moral et affectif, l’honneur, mais aussi intellectuellement et rationnellement, le bon sens. Ce refus, c’est celui d’un...
Publié le : 31 octobre 2012 Source : polemia.fr On connaît les arguments des adversaires de la préférence nationale : ils s’appuient de manière assez peu convaincante sur les textes constitutionnels et font surtout référence à la philosophie des droits de l’homme et aux Déclarations qui l’expriment. Le présent article n’a pas pour objet de recommencer ce débat devenu classique. Cet article prétend plutôt s’en tenir à la réalité historique et, sans se perdre dans une discussion théorique, il entend montrer que, dans les faits, la préférence nationale a toujours pleinement appartenu à la tradition républicaine. Quand René Cassin, père des droits de l’homme, légitimait la préférence nationale Afin de ne pas donner le sentiment de vouloir fuir le sujet des droits de l’homme, cet article mettra brièvement en relief le jugement que portait sur la préférence nationale l’un des plus célèbres thuriféraires de ceux-ci. On fait allusion ici...
Publié le : 20 septembre 2012 Source : egaliteetreconciliation.fr La volonté émise par Bernard Arnault (photo ci-contre) d’obtenir la nationalité belge a provoqué l’indignation au sein de la majorité parlementaire socialiste. Bruno Le Roux, président des députés français n’a pas hésité à parler de « trahison » tandis que ce comportement n’est « pas très patriote » pour Benoit Hamon. Au delà de l’aspect purement fiscal du scandale, on peut s’étonner de tels propos de la part d’un parti qui a depuis longtemps abandonné les idées d’identité nationale et de Nation, pourtant historiquement de Gauche, à la Droite nationale. Que s’est-il passé ? La solidarité nationale ne serait elle donc plus porteuse d’un nationalisme guerrier, chauvin, voire raciste ? Après avoir vanté pendant des décennies le sans-frontierisme de Mai 68, la Gauche s’apercevrait- elle que la « solidarité » ne se décrète pas, mais se construit sur des fondements concrets ? L’idée de Nation permet d’instaurer une solidarité...
Publié le : 25 juin 2012 Source : benoitgirard.fr Je vais encore agacer, mais je préfère que ce soit clair : je ne crois pas en l’innocence du peuple. Tout au long de ma campagne, je me suis bien rendu compte que le vote FN procédait beaucoup plus d’un réflexe « anti-immigré » que d’une aspiration collective à sortir d’un système socio-économique vécu par beaucoup comme un donné imperméable au questionnement. Pour être plus précis, j’ai vérifié que le vote FN exprimait une modalité particulière de cette poussée xénophobe qui affecte une très grande majorité des Français au point que, désormais, la seule nuance qui les distingue réside dans le degré d’hypocrisie ou de refoulement avec lequel ils expriment ce penchant. Toutefois, hypocrite ou refoulée, cette xénophobie diffuse ne constitue pas une doctrine élaborée et cohérente mais une pulsion engendrée par le déséquilibre de notre système socio-économique auquel s’ajoute (mais les...