Posté par : roadsmagazine 20-11-2012
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Publié le : 21 novembre 2012 Source : comite-valmy.org Un ami m’a récemment confié sa déception face au renvoi de Nicole Bricq par le nouveau président François Hollande. Celui-ci, m’a-t-il dit, aurait à ses yeux cédé aux pressions du lobby économique et énergétique. Cet ami en tirait la conclusion que le monde politique français n’a finalement plus les moyens de résister, face à l’influence d’un lobby économique. Cette discussion a eu lieu il y a quelques semaines et récemment, un débat très intéressant a eu lieu dans l’émission ce soir ou jamais de Frédéric Taddei m’a rappelé cette discussion que j’avais eue dans un petit café près de la place Troubnaia. L’une des invitées de l’émission en question était Marie France Garaud, gaulliste historique. Elle a expliqué à sa manière la brève histoire politique française de l’après guerre. Son explication avait sans doute de quoi étonner les jeunes générations....
Publié le : 08 octobre 2012 Source : comite-valmy.org La guerre de Syrie s’éternise. Sa poursuite est devenue trop coûteuse et trop dangereuse pour ses voisins. La Russie, qui ambitionne de se réinstaller au Proche-Orient, tente de démontrer aux Etats-Unis que leur intérêt bien compris est de la laisser résoudre le conflit. Là où l’OTAN a échoué à faire la guerre, l’OTSC prépare la paix. Le secrétaire général de l’Organisation, Nikolay Bordyuzha, met sur place une force de maintien de la paix de 50 000 hommes, capable de se déployer en Syrie . La situation militaire en Syrie s’est retournée au détriment de ceux qui espéraient à Washington et à Bruxelles parvenir à changer le régime par la force. Les deux tentatives successives de prise de Damas ont échoué et il est désormais clair que cet objectif ne pourra pas être atteint. Le 18 juillet, une explosion décapitait le...
Publié le : 20 septembre 2012 Source : comite-valmy.org Peu d’intellectuels soviétiques peuvent prétendre à autant d’impartialité que le philosophe Alexandre Zinoviev. Sa position vis-à-vis de Moscou n’a cessé d’être critique, lucide et souvent conflictuelle. En quatre-vingt-quatre ans d’existence, il aura combattu contre les Nazis, aura fait de la prison pour avoir critiqué Staline, aura été muté professeur de philosophie à l’université, aura été chassé de l’URSS pour avoir publié un roman pamphlétaire, puis aura à nouveau adhéré au Parti Communiste russe en 1996, et ce jusqu’à sa mort en 2006. Les propos de Zinoviev peuvent déranger, mais on ne pourra pas l’accuser de craindre de dire la vérité. Peu de témoins contemporains sont certainement autant épris de vérité que ce philosophe, chez qui elle prend une valeur quasi religieuse 1) . Mais la vérité est parfois difficile à entendre. Dès son arrivée en Europe, il fut présenté comme...
Publié le : 19 septembre 2012 Source : fr.rian.ru L’affaire Pussy Riot continue de livrer ses secrets. On sait désormais que l’oligarque en exil Boris Berezovski aurait visiblement prémédité cette opération de communication en se servant des Pussy Riot pour porter un coup médiatique au Kremlin. L’ancien bras droit de ce dernier, Alex Goldfarb aurait selon ses propres dires collecté des fonds via la fondation internationale pour les droits civils, qu’il dirige mais qui a été créé par Boris Berezovski, et transféré ces mêmes fonds au projet Voice qui gère la défense des Pussy Riot à l’international. Mieux, des bruits courent, selon lesquels des fonds auraient aussi été levés afin qu’une grosse agence de communication anglaise puisse payer des stars du Show business à l’ouest, et ce afin de leur faire prendre position en faveur des Pussy Riot. Les naïfs qui pensaient peut être que des stars courageuses pouvaient...
Publié le : 06 septembre 2012 Source : michelcollon.info Il était une fois une organisation appelée Amnesty International qui se consacrait à la défense des prisonniers de conscience partout dans le monde. Son action était guidée par deux principes qui ont contribué à son succès : la neutralité et la discrétion. Dans le contexte de la Guerre Froide, Amnesty International à ses débuts prenait soin d’équilibrer ses campagnes en faveur des prisonniers entre les trois régions idéologiques : l’Occident capitaliste, l’Est communiste et les pays en voie de développement du Sud. Les campagnes étaient discrètes, évitant les polémiques idéologiques et se concentrant sur les conditions physiques et juridiques des prisonniers. Leur objectif n’était pas de se servir des prisonniers comme d’une excuse pour s’épancher contre un gouvernement « ennemi », mais de convaincre les gouvernements de cesser toute persécution contre des dissidents non-violents. L’organisation réussit à exercer une influence...
Publié le : 24 août 2012 Source : lenouveleconomiste.fr Pour Moscou, derrière la chute d’Assad se profilerait la création d’un grand espace sunnite-islamiste anti-occidental. La crise syrienne n’en finit pas. D’une révolution, dans le droit fil de ce qui a été observé en Tunisie ou en Egypte, elle a mué en une véritable guerre civile avec son cortège d’horreurs et d’exactions. Bachar al-Assad a clairement une grande responsabilité dans la dégradation de la situation. Au lieu d’écouter, et de répondre, aux aspirations légitimes à plus de démocratie du peuple syrien, il s’est enfermé dans une logique clanique de repli sur soi et de recours à la force armée. Si le dirigeant syrien tient encore, c’est en raison du soutien que lui accordent l’Iran, la Russie et la Chine, ces derniers pour l’essentiel sur le plan diplomatique. Cela est indubitable ; il est clair aussi que la solution au problème...
Publiés le : 12 juillet & 13 juillet 2012 Source : 1) 7sur7.be & 2) frenchirib.ir 1) Moscou s’oppose toujours à des sanctions contre la Syrie (12 juillet 2012) Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont commencé à discuter jeudi d’un projet de résolution occidental visant à faire pression sur Damas mais la Russie reste « absolument opposée » à l’idée de sanctions contre son allié syrien, selon des diplomates. Les ambassadeurs des cinq pays (Etats-Unis, France, Royaume Uni, Chine, Russie) se sont réunis jeudi matin pendant une heure au siège de l’ONU. A l’issue de cette réunion, le représentant permanent adjoint de la Russie Alexander Pankine a rejeté l’idée de placer ce texte sous le chapitre VII de la Charte de l’ONU, c’est-à-dire d’y inclure la menace de sanctions. « Nous sommes absolument opposés au chapitre VII », a déclaré M. Pankine à des journalistes. « Tout est négociable...