
La messe (on a presque envie d’écrire la farce) électorale qui aura marqué l’année 2017 est désormais dite, et la contre-histoire de France, ou plus encore l’histoire de l’anti-France continue plus que jamais de s’écrire sous nos yeux consternés...
Publié le : 19 juillet 2015 Source : le-scribe.hautetfort.com Qu’est ce qui différencie aujourd’hui le souverainiste de droite de l’eurosceptique de gauche ? Tous deux veulent rompre avec l’idéologie ordolibérale qui préside à l’européisme au nom de la démocratie, dont tous deux s’accordent désormais à dire qu’elle n’est applicable que dans un cadre national, c’est à dire au sein d’institutions contrôlées par le peuple. Mais la gauche a du mal avec ce mot de « national » qui sonne faux à ses tympans polis par un siècle d’« Internationale ». Ainsi commence-t-elle timidement à parler de « souveraineté populaire » (cf. Fréderic Lordon), tandis que les souverainistes, eux, enfonce en bonne logique le clou de la « souveraineté nationale », auprès d’un électorat populaire de plus en plus à l’écoute. Alors faut-il donner la parole au Peuple ou à la Nation ? Ne s’agit-il pas de deux fictions ? Le Peuple existe-t-il ? Le peuple avec un petit...
Publié le : 28 juin 2016 Source : bvoltaire.fr Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ? La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale. Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions...
Le 5 décembre 2015, à l’occasion de son ouverture à Bordeaux, le Cercle Politeia recevait Pierre-Yves Rougeyron pour une conférence intitulée : POURQUOI NOUS COMBATTONS. Pierre-Yves Rougeyron est le fondateur du Cercle Aristote, dont l’objectif est de promouvoir l’étude de l’histoire et de la pensée politique française. Il est l’auteur d’une « Enquête sur la loi du 3 février 1973″ (Jardin des Livres) et est également le directeur de la revue et maison d’édition Perspectives Libres. Posté par : Cercle Politeia 21-12-2015
Publié le : 30 décembre 2015 Source : horizons-et-debats.ch Note de La Plume : même si, via les progrès électoraux du FN, notre pays est particulièrement en pointe en Europe en ce qui concerne l’exigeance de retour de la souveraineté, il n’y a pas qu’en France – Dieu merci ! – que cette idée fait son chemin. Ci-dessous un article de l’Allemand Karl Müller qui nous montre que ce combat prend forme un peu partout sur le continent, et jusque dans le pays de tatie Merkel ! _____ Depuis un certain temps déjà, on polémique contre tout et tous ceux qui soulignent en Allemagne l’importance de la souveraineté nationale. Cette polémique s’est renforcée massivement au cours des dernières semaines et fait preuve – de la part de la politique dominante établie et de quelques institutions publiques – de paroles et d’actes de tendances clairement discriminatoires et illicites. Il faut...
Publié le : 10 novembre 2015 Source : bvoltaire.fr Aymeric Chauprade quitte le FN en fanfare. Passons sur le ressentiment personnel, comme dans beaucoup de divorces, les torts sont sans doute partagés : Aymeric Chaparde s’est senti « lâché », on peut le comprendre, mais son léger tropisme Clint Eastwood, assez visible dans l’affaire Air Cocaïne, pour sympathique qu’il paraisse à certains, le rend sans doute peu apte à rentrer dans le moule d’un parti politique quel qu’il soit, avec la discipline que cela suppose. Ses reproches plus larges à l’endroit de Marine Le Pen et son ralliement à la figure de Philippe de Villiers, sont plus intéressants, car ils illustrent l’ébullition qui règne actuellement au sein de ce que l’on peut appeler la France enracinée, par opposition à la France mondialisée, cette France enracinée dont les contours s’étendent des électeurs Front national à l’extrême pointe conservatrice des Républicains en passant par...
C’est à TVLibertés que Philippe de Villiers a consacré son plus long entretien après la parution de son livre best-seller intitulé « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ». Débarrassé de son statut d’homme politique, il parle sans filtre, sans volonté de plaire mais avec la ferme intention de convaincre. Le message qu’il assène avec la force d’un dissident doit être écouté et…entendu. Posté par : TV Libertés 22-10-2015