Publié le : 20 février 2010 Source : telerama.fr Il se dit orthodoxe, patriote et ne cache pas ses amitiés avec le pouvoir. Impitoyable sur l’Europe, le réalisateur russe de « 12″, son dernier film sorti en salles en février dernier, ne mâche pas ses mots. « Ce type est beau, friqué et bourré de talent. Comment ne pas le détester ? » C’est Elena Safonova, son interprète des Yeux noirs, qui parlait ainsi de Nikita Mikhalkov, il y a quelques années. A l’époque, il est aussi fêté à l’étranger que détesté par ses compatriotes qui lui reprochent son esthétisme et son passéisme. Reproches injustes quand on revoit ses premiers films, dont certains (Cinq Soirées, La Parentèle, Quelques Jours de la vie d’Oblomov) ont eu des ennuis avec la censure de l’époque. Depuis un moment, on l’avait perdu de vue. Et même perdu tout court, trop proche du pouvoir et...
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