Avec l’appui prévisible de son maire Bertrand Delanoé, la ville de paris s’est donc portée candidate pour l’organisation des Gay Games de 2018. Pour ceux qui ne le saurait pas, les Gay Games est une manifestation sportive et « artistique » crée en 1982 à San Francisco, qui est depuis cette date organisée par les « athlètes, artistes, musiciens LGBT » (lesbiennes, gay, bisexuels et « transgenres ») pour « lutter contre les discriminations dans le sport ». Cette candidature à été défendue par le Conseil de Paris et particulièrement par le groupe EELV, en la personne de son maire du 2ème arrondissement Jacques Boutault. C’est sans doute encore un exemple censé prouver, et après la pitoyable affaire Florence Lamblin, l’attachement prioritaire de ce parti prétendument écologiste à la protection de l’environnement.
En pleine crise économique, Paris choisit de dépenser utile
Il est en premier lieu certain que -et alors que l’on demande déjà à tous nos concitoyens de se serrer la ceinture- dans cette période de crise mondiale que nous traversons et qui n’est pourtant sans doute à l’échelle française qu’un joyeux hors d’œuvre, les dépenses liées à cette candidature parisienne -et en cas de succès celles de l’organisation de cette manifestation à vocation mondiale bien que s’adressant en fait à un public purement communautaire- s’imposeront facilement à tous comme étant une nécessité absolue.
Le ridicule ne tue pas, le politiquement correct non plus
On notera ensuite que le ridicule sidérant de cette manifestation (voir photos) ne saurait être relevé sans se voir soupçonné immédiatement par le lobby gay et la Mairie de paris (on ne sait d’ailleurs plus trop qui est qui en l’occurrence) de fascisme rampant ou d’homophobie viscérale. Pourtant, a-t-on tout de même le droit de faire remarquer que le CIO n’a jamais exigé des athlètes qui participent aux Jeux un quelconque certificat d’hétérosexualité, et qu’il se fout en fait comme d’une guigne des orientations sexuelles des participants ? Peut-on également faire observer que beaucoup de ces athlètes n’ont jamais fait mystère de leur homosexualité (par exemple notre joueuse de tennis Amélie Mauresmo, ou Greg Louganis, quadruple champion olympique de plongeon, en 1984 & 1988), sans que cela leur pose d’ailleurs jamais le moindre problème ?
Et imagine-t-on le tollé planétaire (qui serait justifié) si demain un quelconque comité émettait l’idée d’organiser, comme une réponse à ces Gay Games, des Hétero Games ?
Mais il ne s’agit en fait pas ici de participation à un événement sportif (qui existe de fait, les JO), mais bien de revendication : le magazine gay Têtu n’hésita d’ailleurs pas à établir un hallucinant bilan « gay » des JO de Londres, se désolant du nombre trop restreint selon lui d’athlètes « ouvertement » gay à l’occasion de ces jeux, enfermant ainsi lui-même les homos dans ce ghetto qu’il prétend pourtant dénoncer.
Il ne s’agit donc pas comme l’affirment à bon compte les initiateurs de ce projet grotesque de partage et de communion planétaire, mais bien d’une manifestation ouvertement communautaire. Le sordide palmarès de Têtu est on ne peut plus révélateur des réelles motivations du lobby gay, et on attend à présent avec intérêt les mêmes bilans -et pourquoi pas les mêmes regrets- pour les hétéro, les cercles échangistes, les sado-masochistes ou les fétichistes du latex et de la culotte Petit Bateau. Avant peut-être, un jour, un bilan des médailles « blanches », « noires », « jaunes »… Et enfin chrétiennes, juives, bouddhistes ou musulmanes. Pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin?
Le beurre, l’argent du beurre et le cul du crémier
Mais cet épisode désolant des Gay Games ne doit pas être isolé du contexte dans lequel il intervient : c’est en effet au moment même où le lobby LGBT va très probablement obtenir (et sans que l’on ne demande d’ailleurs leur avis aux Français) le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels au nom de l’égalité et du droit à l’indifférenciation que cette candidature parisienne intervient. Le lobby gay n’en a en fait jamais assez, et veut tout à la fois : il demande dans le même mouvement l’égalité et le droit à la différence, la normalité et la marginalité communautaire. Le droit d’être considéré comme tout le monde, mais en affirmant partout et spectaculairement sa spécificité. Celui de dénoncer -par la Loi et en passant par les tribunaux si besoin est- les regards de travers, tout en se baladant la plume aux fesses dans des Gay Pride ou des Gay Games… Oui, décidément, le dit lobby étale une nouvelle fois au grand jour sa schizophrénie, tout aussi inquiétante et en vérité contre-productive quant à l’acceptation par le plus grand nombre de l’homosexualité, que simplement grotesque.
Marc Leroy – La Plume à Gratter
NB : ces photos sont 100% AUTHENTIQUES !
Bravo cher plume, vous avez encore mis le doigt (si j’ose dire) sur les inepties auxquelles conduit la « bienpensance ». À une certaine époque les féministes, sous l’influence de la fondation Rockefeller entre autres, revendiquaient haut et fort et défendaient leurs droits (bafoués certes à certains endroits) voilà maintenant que toute cette volaille revendique et devient un groupe de pression. Il y a encore une fois des intérêts en jeu. J’avoue que j’ai un peu de mal, il y a quelque chose de pourri dans notre royaume. Mais pour faire un geste de bonne volonté, je propose le tour du monde à la voile…ou à vapeur!
Primo, dans la vie on n’est jamais trop aidé, ça je l’ai toujours soutenu.
Secundo, Paris c’est tout de même la capitale mondiale de la pédale. Et pas seulement à cause du Vélib!
Alors, s’il vous plaît, plus d’homophobie, allons-y gayment pour les jeux et le premier qui rira
aura une tapette!
Amitiés.