Publié le : 07 novembre 2012
Source : comite-valmy.org
Barack Obama réélu avec 50% des voix (et 39% des électeurs « blancs) : La Goldman Sachs et la finance toujours aux manettes des Etats-Unis
Les élections américaines ont donné une très courte victoire à Barack Obama.
Le premier parti des Etats-unis restent les abstentionnistes qui dépassent les 50%, encore plus massivement dans les quartiers populaires où la misère s’étend.
La morgue ultra du candidat républicain a conduit nombre d’électeurs à choisir pour « le moins pire », ou celui qui paraissait comme tel.
On connaît la chanson en France.
Obama va pouvoir multiplier l’envoi de drones destinés à tuer en territoire étranger, dans des pays souverains, ceux que la Maison Blanche considère comme ses ennemis. Obama va également poursuivre sa politique d’encerclement stratégique de la Chine et de la Russie, via l’Iran et la Syrie. Le soutien total aux colonialistes israéliens va se pouirsuivre à l’encontre du peuple palestinien, foulant aux pieds les résolutions répétées de l’ONU.
Et sur le plan intérieur, on annonce déjà que le président devra « composer » avec la majorité républicaine de la Chambre des Représentants. Sait-on que sa fameuse loi sur la couverture médicale des dizaines de millions d’Etatsuniens qui en étaient exclus consiste à obliger ceux-ci à souscrire un contrat dans une assurance PRIVEE, au grand bénéfice de celle-ci !
Le club des 500 miliardaires américains (autant « Démocrates » que « Républicains »), a de beaux jours devant lui.
Tout cela n’empêche pas la « gauche » française, ses représentants politiques et ses médias, d’exploser de joie, feignant de voir dans la victoire d’Obama, un exemple de « démocratie » et le triomphe des idées de progrès. Il suffit d’entendre Bernard Guetta sur France- Inter…
Quant à « l’Europe », elle exulte : elle misait sur Barack Obama, plus présentable que son adversaire, comme « big boss » mondial, pourfendant les Etats voyous, ceux qui refusent la loi du « tout marché » et qui considèent encore que la souveraineté des Etats doit être défendue contre l’impérialisme.
Jean Lévy