Posté le : 03 novembre 2012
Source : onefoutus.over-blog.fr
Ben voilà les évèques qui se réveillent à ç’t'heure, ça va pas tarder à bouffer du curé dans le landernau médiatique, c’est moi qui vous le dis. Monseigneur Vingt-Deux plus un qui nous lance une attaque de grand style contre le mariage pédérasto-saphique! Faut admirer le courage! Non seulement ça mais pour corser il diffuse pratiquement un appel à la manif, le prélat. Pour bien expliquer aux Socialos qui nous gouvernent l’intérêt qui s’attacherait pour eux à se garder de prendre les enfants du Bon Dieu pour des phoquards sauvages.
Mince alors, les Catholiques qui renouent avec la Réaction, dites donc, comme au bon vieux temps! Allez, encore un petit effort, Votre Eminence, et vous nous faites un package avec la lutte contre l’invasion, le refus du droit de vote pour n’importe qui et la démolition des minarets. Là, je vous garantis que vous en mettez, du monde dans la rue! Et je vous promets solennellement la débacle homérique au coeur des caleçons élyséo-matignonnesques.
Moi, je vous dis ça, Mon Cardinal, parce que l’histoire du mariage des invertis, bon, d’accord, comme absurdité elle se pose là mais comparé au reste, ça s’apparente à de la roupie de sansonnet. Nous avons plus affaire à une manoeuvre de diversion qu’à une atteinte en règle aux fondements (oui, d’accord) de notre société. Y a bien pire.
Attention, ne vous imaginez pas un instant que je puisse prêcher pour la paroisse -si j’ose ainsi m’exprimer- de mon ami Umberto Cazzoficca qui m’eût , d’une manière ou d’une autre, intéressé à son cynique négoce (voir On n’est jamais trop aidé). Bien sûr, c’est à grands coups pied au cul qu’il faut traiter une affaire dans laquelle le ridicule et l’aberrant le disputent au scandaleux, nous sommes bien d’accord. Cependant, tant qu’à descendre dans la rue autant que ce soit pour du lourd. Evitons les demi-mesures.
Et n’oubliez pas que dans certains coins pas très éloignés de Notre-Dame, il se trouve des braves vieilles qui n’osent plus se rendre à l’église de peur de se ramasser une volée de cailloux, sans même parler des injures ni des crachats. Si cela ne vous paraît pas suffisant, Votre Quasi-Sainteté à vingt-quatre moins un, alors pas la peine de nous proposer de battre le pavé au sujet des unions contre- nature, on restera bien au chaud.
Je sais que j’exige un peu l’impossible mais de même qu’à celui qui a beaucoup péché – Dieu vous le confirmera en ce qui me concerne- il sera beaucoup pardonné, de même celui qui demande énormément en recevra des palanquées…Pour peu qu’il possède une foi en béton vibré, ce qui est mon cas, n’en doutez pas (1).
D’ailleurs, m’est avis que les Catholiques devraient bien surfer sur le lézard à Thora, comme on dit à Toulouse. Quand vous voyez le Premier Ministre d’une puissance étrangère, suivi comme un toutou à sa mémère par le Président de la République d’ici, aller haranguer ses nationaux accessoirement français dans une école confessionnelle, vous vous dites que les espoirs les plus fous sont permis, non?
Bon, d’accord, la comparaison fonctionne mal. Les Juifs constituent un peuple, et pas n’importe lequel, l’élu! A la fois Israélites et Israéliens, parlons clair, il s’agit de la même chose, que vous le vouliez ou non. Alors, évidemment, s’il nous prenait l’idée de faire venir le Pape, tout chef d’état qu’ils est, cela ne produirait pas, loin s’en faut, le même effet. Entre le Vatican et Israël on rencontre une sacrée différence, un peu comme si on prétendait assimiler le chat coupé de la voisine à un tigre du Bengale.
Eh non, les Catholiques n’ont rien d’un peuple, même pas d’une communauté; juste un nébuleux souvenir commun de baptêmes arrosés, de premières communions pantagruéliques, de mariages limite grivois et d’enterrements bien chiants. Cela dit, c’est suffisant pour créer un sentiment d’identité et nous induire à protester dur quand on essaie de nous la mettre en douce dès qu’on a le dos tourné. Hors mariage, en plus!
D’où ma question, pourquoi il viendrait pas, Benoît le Seiziéme, histoire de tirer un peu les oreilles à Culbuto 1er, lui dire d’arrêter ses conneries sans quoi il nous ferait tous citoyens du Vatican, qu’on puisse nous aussi se barrer quand on veut? Comme Netanyahu le suggérait à ses coreligionnaires-compatriotes Toulousains, quoi. Ni plus ni moins. Sauf que le Pape, lui, n’aurait pas besoin de le dire en israélien vu que pour nous c’est de l’hébreu. Cela dit, il ne lui manquerait plus que le Pape, à ce pauvre Hollandouille, avec déjà tous ces Allemands laïcs acharnés à faire savoir urbi et orbi toute l’estime qu’ils professent à l’égard du gouvernement socialo et de ses divagations. A commencer par Schröder dont les remarques un peu vachardes comme quoi la France aurait intérêt à changer fissa de politique économique font quand même froid dans le dos.
Quant à la dame Merkel, elle ne prend plus de gants pour affirmer avec son beau sourire prussien « vous avez aimé Papandréou, vous adorerez bientôt Hollandréou ». Sérieusement les Teutons commencent à bien comprendre à qui ils ont affaire. Il ne reste guère plus que les braves couillons Franchouilles pour rester paisibles à croire que ça va continuer tranquillement comme ça, sans soucis ni problèmes, sous la direction louvoyante de nos collectivistes mous qui réenchantent le rêve français.
En vérité le monde entier réalise peu à peu que la France va bientôt déguster un bouillon sans précédent. Et si par hasard le sieur Mitt Romney réussissait à attraper le manche aux Etats-Unis, je ne vous dis pas le patacaisse dès que le dollar et les taux entameraient leur remontée. Ils ont du souci à se faire nos Socialistes. Et nous avec. Ce n’est jamais le bon moment pour confier son sort à de pareils illuminés mais là, franchement, il ne fallait pas, c’était la dernière des sottises. Quel pays de niais, je vous jure!
Enfin, c’est pas faute de l’avoir dit qu’ On est foutus! Leur affaire partait foireux, aux socialos, nous en étions conscients, au moins ceux d’entre nous qui conservent un minimum de lucidité. Il ne nous reste plus qu’à former des voeux pour qu’on ne se fasse pas trop mal en tombant… on peut toujours rêver.
Sinon, ce qu’on pourrait envisager, aussi, c’est de tirer à nos fantaisistes-gouvernants un super bras d’honneur, comme celui de Gérard Longuet quand il a bien expliqué aux Algériens où ils peuvent se le coller, le repentir de la France. Un beau geste, ça, je le verrais bien sur mes armoiries, le bras érigé poing fermé, avec en bandeau, cette fière devise « Tiens fume c’est du belge ». Pour bien symboliser l’état d’esprit, je ne vois pas mieux.
Bonne semaine et n’oubliez pas de stocker les lentilles.
Et merde pour qui ne me lira pas.
Nouratin
(1) Oui, bon, on peut bien mentir du moment que c’est pour la bonne cause.