Publié le : 17 novembre 2012
Source : bvoltaire.fr
Ce samedi 17 Novembre, de grandes manifestations contre le mariage homosexuel sont organisées dans plusieurs grandes villes de France et cela ne plaît pas à la gauche.
Depuis quelques jours, les réseaux sociaux ont fonctionné à plein pour que le collectif « manif pour tous » réunisse beaucoup de monde à la marche « non politique et non confessionnelle » de tous ceux qui veulent faire entendre leur voix contre le mariage gay.
On ne peut pas dire que les participants seront de gauche ou d’extrême gauche, c’est certain. On ne peut pas dire non plus que cette manifestation sera de droite, même si certains cadres de l’UMP aimeraient bien la récupérer. Ce que l’on peut dire en revanche, c’est qu’il y avait plus de trente ans que l’on n’avait pas vu ce type de manifestation, contre un projet de changement de société voulu par la gauche. La dernière contre les changements voulus pour les écoles libres avait emporté un vif succès.
Tout ceci n’a rien de particulièrement exceptionnel, manifester en France est même un sport national. Ce qui me choque, comme cela choque certainement beaucoup de monde, c’est l’appel du Parti socialiste, des Verts, du PRG, enfin tout ce que ramasse la gauche et ses extrêmes, à organiser des contre-manifestations. Comme si le sacro droit de manifester, cher à tous les soixante-huitards, était réservé à une partie seulement de la population. Vous vous rendez compte ! Il va y avoir des gens de droite dans la rue ! Pour la gauche c’est tout bonnement inadmissible, insupportable, en un mot « on devrait l’interdire ».
On peut aussi se demander ce que fait le préfet à Toulouse, par exemple. La manifestation contre le mariage homosexuel est prévu à 14 heures 30, autorisée place Esquirol. En même temps, à la même heure, les hommes et femmes politiques de gauche, les homosexuels, appellent à manifester contre cette manifestation, à 14 heures 30, autorisation donnée aussi place Esquirol. Si on voulait que les choses se passent mal, on ne ferait pas autrement. François Hollande, le président normal et maintenant responsable, lance des sujets qui divisent la France, les préfets mettent de l’huile sur le feu en autorisant les affrontements. La liberté de manifester est donc, dans notre pays de Bisounours gauchistes, une liberté à géométrie variable.
Patrick Crasnier