Publié le : 09 février 2013
Source : onefoutus.over-blog.fr
On avance drôlement bien sur la voie du progrès sociétal, comme disait si justement Bartolone, ce matin, à l’issue finale de la pantalonnade pseudo- démocratique relative au mariage par derrière. On progresse vachement, incontestable! Déjà, je vais pouvoir épouser le plombier. Y en a même qui prétendent que si je m’y prends bien, je pourrai peut être lui faire un enfant dans le dos. Ca me changerait, d’habitude c’est lui, quand il me facture ses services.
Mais ça ne s’arrête pas là. Maintenant, les amis, on va pouvoir se droguer dans la joie, la bonne humeur et le confort moderne, dites-donc. Ca y est enfin, les salles de shoot! Depuis le temps qu’on attendait! Ben voilà, on les a. Putain, quand on pense qu’il y a des salopards qui n’y croyaient pas, au changement que c’est maintenant! Là, il crève les yeux, le changement, on le voit, on le sent, on le déguste, on le savoure! La vache, qu’est-ce que ça fait du bien! J’en connais même qui vont carrément louer la salle de shoot pour faire le repas de mariage, directement du producteur au consommateur. Tous les plaisirs dans un seul package, dites donc.
Dans le Marais ça festoie à bloc. La Gauche au pouvoir, pour ces populations, elle ressemble un peu à Papa Noël en tutu rose. Même le voisin Jack Lang, au temps de sa splendeur, ne leur apportait pas autant de joie ni de bonheur . Sans compter que maintenant il émarge à l’Institut du Monde Arabe, Jack le Frisé, du coup il arrive moins à se consacrer au comité de quartier. On ne peut pas être au soukh et au bouzbir.
Et puis, aussi, les salles de shoot, comme mesure de santé publique, on n’a pas fait mieux depuis l’invention du lavement à usage unique. D’ailleurs Marijuana Touraine l’a bien précisé, c’est pas fait pour encourager la drogue, certes non, qu’allez vous imaginer! Ca sert juste à préserver la bonne santé des drogués. Confondons pas! Et sachez qu’un camé en pleine forme profitera beaucoup plus longtemps de la salle de shoot, pérennisant ainsi tous les emplois de psychologues, d’éducateurs, d’assistantes sociales et autres médecins vacataires, générés par cette belle réalisation de la Gauche Providentielle.
Ne le dites à personne mais je crois savoir qu’on s’apprêterait, dans les cabinet compétents, à étendre le concept à d’autres activités pénalement réprimées susceptibles de justifier un encadrement du même type. On créerait ainsi, par exemple, à titre expérimental bien sûr, nous emballons pas, des salles de viol. Il s’agit d’une problématique très proche, voyez vous. Pensez donc, tous ces violeurs en liberté qui souffrent en silence et errent comme des âmes en peine à la recherche de proies aléatoires sur lesquelles ils finissent par se précipiter dans des conditions d’hygiène déplorables. Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir le Sofitel-Manhattan, vous le savez bien. Alors, une jolie salle de viol, avec l’équipement complet, le confort, les infrastructures, le personnel compétent, la musique douce et tout le toutim, voilà qui règlerait enfin l’un des problèmes de santé publique les plus cruciaux et les plus douloureux.
On y prévoirait également, toujours à titre expérimental, bien entendu, un espace réservé aux pédophiles, de manière à en assurer le suivi spécifique par du personnel hyper-spécialisé. Chaque unité bénéficierait notamment, à ce titre, de l’appui d’un pédopsychiatre et d’une puéricultrice justifiant d’un minimum de cinq ans d’expérience. Quand il s’agit de santé publique, les Socialos n’ont pas l’habitude de lésiner. D’ailleurs, mégoter sur l’argent du contribuable, d’une manière générale, c’est pas leur truc.
J’en voudrais seulement pour preuve le camouflet subi au dernier Conseil Européen par notre pauvre petit Président de la Répupu.
Il avait plutôt bien commencé la semaine, Culbuto, avec un putain de beau discours devant le parlement de Strasbourg. Aquilino Morelle, dit « La Plume en Folie », lui avait chiadé un de ces textes qui marquent la carrière des Grands-Hommes, une pure merveille de sobre magnificence. Ce jour là, Hollandouille personnifia comme jamais, la France, Monsieur, la France éternelle, celle devant qui le monde entier se prosterne hébahi et murmure, subjugué : voilà notre Lumière! C’est vrai qu’il fonctionne de mieux en mieux, le petit Aquilino, on s’en rend bien compte à chaque fois. On sent la maîtrise, désormais…l’exercice du pouvoir par stylo interposé, certainement. Il ira loin, Aquiqui, si les petits fachos le bouffent pas! Bref, toujours est il qu’il leur a bien dit, aux Députés Européens, Flamby, « l’austérité budgétaire ne passera pas, je lui ferai un rempart de mon corps de Grand Capitaine. Ceux qui voudraient nous l’imposer me trouveront sur leur chemin, crénom, qu’ils numérotent leur abattis, ça va chier pour leur matricule! » Manque de pot, après, à Bruxelles, ça ne s’est pas passé pareil.
Aussitôt arrivé au Conseil Européen, Culbuto, il a bien capté l’ambiance. Entre un Cameron en super-forme bien décidé à ratiboiser un max et une Angela renfrognée, tout à fait d’accord avec le Rosbifs pour tailler dans le vif, il s’est senti un peu coincé, le renard du désert malien. Au point qu’il n’osait même plus répondre au téléphone quand les deux autres l’appelaient pour discuter le bout de gras. Ca ne les a pas gênés, les copains, de toute façon ils le prennent pour ce qu’il est : quantité négligeable. Du coup le dossier s’est trouvé bouclé en deux coulées gros jusqu’en 2020. En baisse sensible, bien entendu.
Infoutus de défendre leur bifteck, nos braves socialos ont tout laissé filer, la Politique Agricole Commune, les crédits pour les Restos du Coeur et surtout les fameux cent- vingt milliards pour la relance, prétextés naguère par Hollandouille dans l’idée de faire passer la pilule du traité relatif à la « règle d’or ». La hausse des dépenses, on en reparlera dans six ans. Pour l’instant va falloir un peu se serrer la ceinture…enfin, nous autres les contribuables franchouilles on com- pensera, vous en faites pas, » à l’Euro près »! Il l’a déjà promis à propos des crédits pour la bouffe des pauvres, le Chamelier de Tombouctou. Le reste suivra. En attendant, il passe quand même bien pour un con, le chef de guerre. Paraîtrait qu’il aurait grave remonté les bretelles à Aquilino, pour lui apprendre à écrire des âneries…
Mais bon, que voulez vous, grâce aux media franchouilles, ça ne se voit pas trop. Nos bons folliculaires-à-gauche-toute préfèrent tartiner sur les lasagnes au cheval, Cahuzac soi-disant lavé de tout soupçon, le congrès du défunt Parti Communiste et les caprices de la météo. En revanche, la faillite des retraites, même si pour le moment on n’en traite pas beaucoup, il va bien falloir qu’elle arrive sur le tapis. Et les mesures pour essayer de colmater la grosse brèche, aussi. Là il laissera le sale boulot au Premier-Sinistre, le Chéri de Bamako, qu’il serve au moins un peu à quelque chose, ce gros plouc.
Tranquille, cependant, Moi Président de la République pourra, dès la semaine prochaine, savourer, avec le vote solennel du mariage lesbo-pédérastique, sa grande victoire sur les forces rétrogrades de la Facho-Réaction. A sa place, je me méfierais. D’ici qu’au Sénat, rien que pour l’emmerder, ils décident de lui caviarder un peu son texte à la con… En tout cas, moi je vous fous mon billet qu’on y rigolera moins qu’à l’Assemblée. Tant mieux. Les fous-rires méphistophéliques de la mère Taubira, ça va bien une fois. Bis repetita placent pas toujours, comme disait San Antonio.
Bon Dimanche, restez bien au chaud, c’est pas le moment de choper la crève.
Et merde pour qui ne me lira pas.
Nouratin