du plomb dans l’aile…
La motivation profonde et première qui a présidé à la création de La Plume à Gratter était de vous dire par les mots, de vous montrer par les images -et à la mesure de mes modestes moyens- les informations essentielles ou dérangeantes trop souvent ignorées (et encore plus occultées) par les médias traditionnels. Et donc, chers amis lecteurs, de vous permettre à tous d’échapper quelques instants à la propagande étouffante et quasiment totalitaire qu’un système devenu fou nous impose, vous aidant ainsi -peut-être ?- à appréhender un peu plus justement, un peu plus lucidement notre monde tel qu’il va (c’est-à-dire très mal).
C’était prévisible et j’en avais dès le départ conscience : plus la recherche d’informations « non faussées » s’approfondirait, plus la découverte de vérités soigneusement tues se préciserait, et plus risquerait d’apparaître chez votre serviteur le sentiment souvent désespérant d’être bien seul à tenter de vider l’océan à l’aide d’un dérisoire dé à coudre… « On ne se bat pas dans l’espoir du succès… C’est encore plus beau lorsque c’est inutile » disait Cyrano… Certes, certes… Mais je ne vous dis pas dans quel état cela met les valises !
Devant un tel flot de mensonges, de malhonnêtetés, de compromissions, de scandales, de mystifications… face à la médiocrité, la lâcheté, la complicité des chiens de garde du système… confronté sans cesse à ces coteries inavouées, ces syndicats d’intérêts plus ou moins occultes : Bilderberg, Siècle, Young Leaders, CRIF… cette franc-maçonnerie omniprésente à tous les étages de la République (et sous Flambi 1er encore plus encore que jamais auparavant)… forcé la mort dans l’âme et la colère au cœur de constater l’omniprésence de ce communautarisme exacerbé et multidirectionnel du « lobby qui n’existe pas » naguère évoqué par François Mitterrand ou Raymond Barre… de ce népotisme artistico-médiatique qui s’affiche avec une incroyable indécence à tous les étages… de cette aristocratie du fric et de la communauté d’intérêts qui fait fi des soi-disant clivages politiques… et oui, parlons-en de « la politique » : de ce pathétique cirque droite-gauche de l’UMPS, qui nous impose comme une illusion démocratique à l’usage des gogos de vrais-faux adversaires se lançant moult noms d’oiseaux sur les plateaux de télévision pour amuser la galerie à propos de sujets aussi dérisoires sur l’échelle des priorités du moment que le fumeux Mariage pour Tous, avant d’aller tranquillement diner en ville bras dessus bras dessous, voire même d’aller partouzer ensemble dans leurs luxueux appartements de fonction parisiens. La fréquentation quotidienne et forcée de cette oligarchie, cette ploutocratie même, fait les journées longues et difficiles, croyez-moi, et provoque parfois, dans les heures de grande lassitude, un vrai coup de mou fort préjudiciable à la rédaction de billets qu’on voudrait pourtant efficaces et mordants. Alors, pour passer le cap difficile du -presque- découragement, il faut parfois savoir s’appuyer sur ce qui existe déjà.
Quelques images en disent souvent bien plus qu’un long discours. La Plume à Gratter vous propose donc aujourd’hui, pour prendre un peu plus conscience de l’omniprésence, de l’omnipotence du système qu’il nous faut mettre à bas, de visionner la courte mais si parlante vidéo proposée ci-dessous. Elle a été mise en ligne en juillet 2011 par le site Médiapart (si on m’avait dit qu’un jour La Plume à Gratter relaierait sur ses pages une vidéo réalisée par le site très grassement subventionné du père Plenel, j’aurais eu toutes les peines du monde à le croire. Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien !). Bien que datant de presque deux ans, ce petit film n’a évidemment (et hélas !) pas pris une ride, et le défilé qu’il propose -d’ailleurs très loin d’être exhaustif- se passe de tout commentaire…
On aura bien-sûr du mal à éviter la franche rigolade à la vue du sous-titre sacrément gonflé utilisé par la bande à Plenel pour qualifier les personnalités qu’on aperçoit sur cette vidéo : Pierre Bergé, Laurent Joffrin, Elisabeth Guigou, Pierre Lescure, Nicolas Domenach, Hubert Védrine, Jean-Marie Colombani, une « oligarchie sakozyste » ? On connaît tous la haine himalayenne et obsessionnelle du commissaire révolutionnaire de Médiapart pour l’ex-Pinocchio élyséen, mais tout de même : merci pour ce scoop ! Sacré Edwy, va ! Pour le reste… On a beau être au courant depuis longtemps des réalités incestueuses de ce petit monde germanopratin politico-économico-médiatique du fric et du bling-bling, cela fait toujours le même effet, et la nausée n’est jamais très loin…
Allez, c’est promis, on va se remobiliser très fort, et continuer à donner nos -petits mais sincères et très motivés- coups de pied dans cette gigantesque fourmilière en espérant qu’un jour, les Français, et plus généralement tous les cocus du « système mondialisé » qui nous balade au gré des ses intérêts exclusifs se ressaisiront enfin. Et vivement le printemps, ses petites fleurs et ses oiseaux qui gazouillent sur les branches !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
« Et vivement le printemps, ses petites fleurs et ses oiseaux qui gazouillent sur les branches ! »
Il arrive, le Printemps français !
Courage et patience !
Oui mais que faire face à tout ça? Nous savons que tout part en vrille, nous savons tous que la politique n’est que du théâtre mené par des incompetents dévorés d’ambition et bouffi d’orgueil. Mais visiblement, les gens y trouvent leur compte car personne ne se revolte …pourquoi? Ah ben oui on a pas le poids des syndicats. Or, la seule chose que comprennent les politiques c’est la rue, la révolte. Perso, ce pays décadent où on glorifie l’assistanat, la delinquence n’est pas viable. Au lieu de tirer les gens vers le haut et faire en sorte que chacun puisse gagner de l’argent, on préfère stigmatiser le travail, pointer du doigt ceux qui réussissent (alors que tous les jalousent). Ce n’est pas tenable mais comment faire ?
Il faudrait une bonne révolution mais on n’a plus le temps, que vouez vous…
Amitiés.