Publié le : 20 mars 2013
Source : bvoltaire.fr
Samedi 16 mars, en Essonne, une bande de racailles a attaqué un RER pour en dépouiller les passagers. Ce qui, à une époque normale, serait passé pour une déclaration de guerre à la société n’est malheureusement qu’un fait divers parmi tant d’autres.
Pour quelle raison ? Tout le monde le sait : parce que la France est livrée aux voyous et que l’État ne fait strictement rien pour enrayer le phénomène. La société française se barbarise. Le peuple asphyxie. La France craque.
Les filles souffrent d’être harcelées et de ne plus pouvoir prendre les transports en communs après 22 heures de peur d’être victime d’agression sexuelle. Les collégiens souffrent d’un racket de masse dont ils sont les cibles privilégiées. Les commerçants souffrent des braquages de plus en plus réguliers. Les usagers de métro et de RER souffrent des incivilités quotidiennes, par exemple de tous ceux qui imposent à des wagons entiers, terrorisés, le son horrible d’un groupe de rap via leurs téléphones portables. La France n’en peut plus de toute cette violence gratuite, dont les causes ne plongent pas uniquement dans des problématiques sociales. La France souffre de toutes ces agressions, de toute cette haine, de toute cette grossièreté, de cette dégradation de ses conditions de vie, de cette peur mélangée au dégoût qu’elle doit gouter chaque jour qui passe.
La petite délinquance des années 90, certes déjà très diffuse, s’est lentement mais sûrement transformée en une criminalité de masse dont les bastions, qui vivent de l’économie parallèle, ont fait sécession avec le reste de la société.
Quelle est la réaction de nos médias face à ce phénomène ? Ils excusent, ils atténuent, ils cachent, ils maquillent et ils nient… quand ils n’insultent pas. Songeons au regard plein de haine qu’Aymeric Caron a porté sur Laurent Obertone lors de son passage à On n’est pas couché.
Comment expliquer l’indulgence dont ces gredins bénéficient auprès de nos médias bobocrates ? Pourquoi un tel mouvement de pitié envers des voleurs, des agresseurs, des racketteurs, des violeurs, des dealers et parfois même des assassins ? On le sait tous : parce que les racailles sont dans leur grande majorité d’origine étrangère (islandaise, autrichienne…). Or dans la matrice politiquement correcte, un Islandais ou un Autrichien ne peuvent pas être bourreaux, ils ne peuvent être que victimes (de la France bien sûr !). Et qu’importe si personne n’est assez bête pour faire de l’essentialisme et imputer la cause de l’acte incivique à l’origine des concernés.
La France ne veut plus baisser les yeux. Pourtant, l’État refuse de mener une guerre contre les pendards. Une guerre implacable. Si la puissance publique persiste dans l’inaction, gageons que le peuple ne lui demandera pas sa permission pour le faire à sa place.
À l’heure où l’on apprend que la Troïka, complice des banques, fait basculer Chypre dans la dictature, en validant la destruction du droit de propriété pour permettre le plus grand braquage de l’histoire de l’humanité, on se dit qu’entre les racailles d’en haut et celles d’en bas, le peuple français a bien du souci à se faire.
Adrien Abauzit