Publié le : 18 mai 2013
Source : onefoutus.over-blog.fr
Mine de rien, cette semaine nous célébrions le deuxième anniversaire des friponneries new yorkaises de Minou la Tringlette ( voir Dominique-nique-nique… . ) Histoire d’arroser cela, nous bénéficiâmes d’un petit aperçu de l’oeuvrette cinématographique consacrée à cette ignominie, avec Depardieu dans le rôle du susdit.
Pourquoi pas, après tout? Depardieu aussi possède un joli côté gros cochon, pas forcément dans la même catégorie mais bon, ça peut le faire. Et puis trouver un acteur français bankable outre-atlantique, ça reste une gageure, surtout que Dujardin manque un peu d’épaisseur pour le rôle. Quant à Omar Sy… à part lui faire jouer Nafissatou…
Donc, va pour Depardieu-Minou. Gros Minou, même. Ils l’ont fait tourner à poil, enfoui sous un monceau de super-nanas plus belles les unes que les autres. Le vrai Minou a dû en faire une jaunisse! Il aurait su, il se proposait pour interpréter son propre personnage. Après tout, au point où il se trouve rendu…
Voilà donc tout ce qui restera de l’homme que les media voulaient absolument coller à notre belle République en guise de Président : un film de cul avec Depardieu! Le sort, parfois, peut se révéler bien facétieux, ne trouvez vous pas?
Et puis, faut voir, surtout, qui on nous a refilé à la place! Parce que Culbuto, certes, question bagatelle c’est pas une épée – ça se saurait – mais pour faire chef de l’Etat on pouvait facilement trouver mieux. Je ne sais pas, moi, pourquoi pas demander à Depardieu, tiens? Ca pouvait lui éviter de se compromettre dans des productions hollywoodiennes à la con et nous ça nous faisait un président de toute beauté, avec de l’autorité et du bagout. Maintenant, au moins, on serait en super bons termes avec les Russes. Je suis sûr que Vladimir Putin nous eût consenti de gros rabais sur le gaz!
Au lieu de ça, on se coltine Culbuto, le Flanby de l’an II…ô guerres! épopées! Le mec qui part à l’offensive! Il a bonne mine, ce couillon. L’offensive! Il a autant une gueule d’offensive qu’Arletty d’atmosphère, le petit-gros socialo qui veut faire gagner la France! Toujours pareil. Moi, ses conférences de presse bi-annuelles, je me garde bien de les regarder. Rien à foutre. Seulement, les jours qui suivent, on se le fume tranquillement par petits bouts. Pas moyen d’y échapper!
Bref, là il monte au créneau, allez, c’est dit! A l’assaut, baïonnettes au canon, pas de quartiers, la victoire en chantant nous ouvre la barrière, c’est la lutte finale! Et comme il se trouve un peu coincé vu que Bruxelles vient de lui transmettre les ordres d’ Angela, il dirige l’attaque où il peut, en plein dans le ventre mou de l’ennemi : le mariage par derrière. Et là, évidemment, on entre comme dans du beurre, surtout que le Conseil Constitutionnel a bien lubrifié le parcours. La joie règne dans toutes les chaumières de gauche. Les forces du Progrès triomphent. Totalement, sans rémission et à tout berzingue, en plus! A six heures du mat’, il a promulgué, Pépère, au saut du lit, avant d’aller pisser, même, à ce qu’on raconte! C’est dire si ça pressait! Vive Hollandouille, il a des couilles! O.K. molles, mais c’est mieux que rien.
Prenez ça dans les dents, ô tristes homophobes,
Chantres de la Frigide et suppots de Boutin!
Désormais marions la pine avec le zobe
Et la chatte coquine avec le doux vagin!
Vous perdez aujourd’hui un combat d’arrière-garde,
L’affaire était pliée sitôt Flanby élu,
Le Progrès vous conchie, votre montre retarde,
C’est drôle, vous aussi vous l’avez dans le cul!
Avant la fin du mois célébrons les mariages
De Jules avec Prosper, de Berthe avec Marie,
La loi entre en vigueur, c’est de la belle ouvrage
Et bientôt fleuriront les enfants d’invertis.
Ces petits connaîtront quelques moments moroses,
Car Maman et Maman ou Papa et Papa
Pour le Progrès, bien sûr, c’est une bonne chose
Tous ceux qui pensent bien l’affirment, n’est-ce-pas?
L’enfant tant désiré de Parents Un et Deux
Pourrait bien cependant trouver cela moins drôle
Mais pourquoi s’inquiéter en pensant à tous ceux
Qui ne disposent pas du droit à la parole?
Amusons nous, rions et chantons, c’est la fête
Les enfants de Sodome aujourd’hui victorieux,
L’étendard de la Gauche au bout de la quéquette,
Du progrès à la con remercieront les dieux.
Chacun remporte les victoires qu’il mérite. Tonton triompha jadis sur la peine de mort, Jospin, naguère, mit le travail en déroute avec ses trente-cinq heures et Culbuto écrase aujourd’hui la réaction infâme des sales fachos opposés au mariage lesbo-pédérastique. Ces très chers Socialos, non seulement ils nous ruinent mais encore ils nous foutent en l’air les fondations les plus solides de notre Civilisation. Et après ça, vous en trouvez encore pour s’imaginer qu’on va de l’avant…en même temps, c’est pas faux, le précipice approche…
D’ailleurs, nous commençons à en apercevoir le bord. Tout ce qui, dans ce pays, possède un peu de valeur aspire à s’en échapper le plus vite possible. Les riches qui restaient encore comprennent leur douleur et se précipitent chez leur conseiller-fiscal en vue d’organiser le départ. Les jeunes gens (pas les « jeunes », hélas) diplômés ou non s’enfuient sous des cieux moins confiscatoires, histoire d’avoir l’impression de bosser pour eux mêmes et non pour le voisin fainéant. Les investisseurs investissent ailleurs, dans des endroits dignes d’un minimum de confiance. Les entreprises se délocalisent à tours de bras même si la propagande officialo-médiatique tente de nous berlurer le contraire. A l’allure où ça va, même les touristes iront se faire voir ailleurs!
Les belles images de la remise du trophée de Champion de France au Qatari-Saint-Germain auront plus oeuvré pour la promotion de l’Italie, de l’Espagne et même de l’Angleterre que les campagnes de pub les plus élaborées . Quand vous voyez un car de touristes Japonais pris d’assaut par les hordes sauvages déboulant des banlieues comme des Huns à la fin du Bas-Empire, vous préférez forcément Rome ou Madrid. Quitte à vous passer de Tour Eiffel.
Et ne rigolez pas, les hordes en question c’est la richesse qui nous restera quand tout le monde aura foutu le camp. Je l’ai déjà dit mais je le répète, faudra pas se faire trop d’illusions pour nos retraites, ces gens-là ne les financeront pas. Et quand nous ne parviendrons plus à payer pour eux, ils nous feront subir le sort du gentil mouton un jour d’Aïd El Kébir.
Les retraites, justement, nous en reparlerons, bien sûr. Cependant, pour les abnégationnistes qui ont écouté notre petit Président, l’autre jour, juché sur son praticable discret (voir chez l’ami Pangloss, dans mes Blogues-Potes), vous aurez remarqué la similitude frappante du discours avec celui de son prédécesseur : « La vie s’allonge, faut bosser plus longtemps ». Seulement Sarko, toute la gauche et le choeur des media le couvraient d’excréments quand il proférait des horreurs pareilles. C’est ballot pour les gogos qui ont cru au retour de la retraite à soixante balais!
Et pour comble de malheur, voilà-t-il pas la pauvre Marine qui tente une « bombe » dans sa piscine. Manque de pot, elle avait oublié d’ajouter l’eau! Quand elle vous le disait que, pour remonter le Front de commerce à Papa, elle devait drôlement se casser le derrière! On les croit jamais, les gens…
Allez, va, pour aujourd’hui ça suffira largement.
Joyeuse Pentecôte!
Et merde pour qui ne me lira pas.
Nouratin