… fait long feu !
C’est l’une de ces pépites que l’on découvre parfois dans la presse régionale et qui ont le grand mérite de nous filer pour un instant la banane par les sinistres temps qui nous courent, et c’est au Courrier de l’Ouest du 14 septembre que nous la devons (merci à lui !) :
A Saint-Sylvain-d’Anjou, près d’Angers, comme hélas partout ailleurs en France depuis un bon moment, des centaines de roms ont décidé de poser les valises qu’ils n’ont pas, transformant dès lors et comme d’habitude la zone où ils ont élu non-domicile en un gigantesque bidonville.
Bien évidemment, ces racistes de riverains l’on très mauvaise, les déprédations, nuisances sonores et surtout les petits ou grands larcins qui accompagnent systématiquement l’arrivée dans une région de France de ces « gens du voyage », comme disent les bien-pensants, n’ayant pas manqué d’intervenir très rapidement.
Il n’y aurait rien là que de malheureusement très habituel… si l’un de ces éléphants socialistes si prompts à nous faire sans cesse des leçons de morale et de tolérance n’avait justement sa résidence secondaire à proximité du camp rom, et du coup, en subissait lui aussi -et pour une fois- les conséquences. Et quelle résidence : une propriété composée d’un petit château et de ses dépendances, entouré de 7 à 8 hectares de terres et de forêt, non loin du parc-expo d’Angers (voir photo ci-dessous). Une vraie « maison de campagne » de représentant du peuple de gauche, n’est-ce pas ?
L’éléphant en question n’est autre qu’Edith Cresson, l’ex Premier Ministre par promotion canapé que François Mitterrand avait décidé en 1991 d’infliger à la France. Un Premier Ministre d’ailleurs si catastrophique qu’il était resté en poste moins d’un an. Cette même Edith Cresson, recasée dans un très confortable et rémunérateur placard européen, qui fut inculpée en 1999 par un juge belge pour corruption pour avoir notamment fourni un emploi fictif au sein de son cabinet de commissaire européen à un de ses amis, dentiste à Châtellerault. Suspectée donc de népotisme comme plusieurs autres membres de la commission Santer, elle bénéficia finalement d’un non-lieu. Mais elle fut rattrapée par la patrouille et condamnée en juillet 2006 par la Cour de Justice Européenne, qui fort généreusement la dispensa tout de même de toute sanction financière, alors que la Commission Européenne avait demandé la suppression totale de ses droits à la retraite et que l’avocat général de la Cour avait lui plaidé pour la réduction de moitié des émoluments et avantages dus à ses fonctions européennes.
Devant l’incapacité du pauvre maire à régler les problèmes qui se multiplient depuis l’arrivée des roms, Edith Cresson a donc décidé d’en appeler au préfet. « Ils ont des toilettes chimiques mais ils vont quand même faire ça chez nous. Le cabinet du préfet m’a dit que c’était une habitude culturelle ! » a notamment déclaré, furax, l’ex pompadour mitterrandienne. Il est désormais hors de question pour notre donzelle de supporter un jour de plus « les désordres dans mon potager, les vols de fruits et de bois ». Edith a donc décidé de déposer plainte.
Edith et les Roms, ou l’arroseur arrosé : pour une fois que les « gens du voyage » venus d’Europe de l’est nous donnent l’occasion de rigoler un peu, avouez qu’on aurait tort de la laisser passer !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
En effet, ça c’est un pur régal, merci!