Publié le : 04 janvier 2014
Source : egaliteetreconciliation.fr
Invitée du journal de France Culture le vendredi 3 janvier de cette nouvelle année, Élisabeth Lévy verse à nouveau dans la question, à laquelle elle soumet un peuple décidément de moins en moins terrorisé à l’idée d’y répondre.
On se souvient du désormais célèbre « Il y a trop de quoi ? », jeté au visage interdit du président du CRAN qui se plaignait du manque de représentativité des personnes issues de l’immigration africaine dans les médias.
Cette injonction contradictoire fut révélatrice de l’inquiétante schizophrénie qui guette les membres privilégiés de ma communauté.
« Il y a trop de quoi ? » signifiait à la fois « dites-moi ce que je ne veux pas entendre » et « vous voyez bien que vous ne pouvez pas le dire, alors taisez-vous ».
C’est un spectacle pathétique de voir combien la sincérité d’un credo universaliste et républicain se heurte à l’ethos tribal et suprémaciste à l’intérieur d’un même individu, victime consentante d’une duplicité destructrice instillée par le rabbinat impérial.
Ainsi voit-on, depuis quelques années que glisse le masque, les visages de ces représentants de la communauté captivante se déstructurer, leurs bouches fuyant leur nez et leurs yeux s’agitant dans leur orbites en cherchant la sortie. Parkinson perçant sous Finkielkraut, BHL dont la bouche en cul de poule tente de fuir à l’anglaise pour se cacher de trop de mensonges, Élisabeth dont les globules azurés semblent chercher frénétiquement le précieux anneau de son Seigneur.
Voyez maintenant le visage de l’ogre de Yaoundé, notre pape noir de la haine : point de tics, nul tocs, on n’y distingue aucune trace de lutte interne, de contradiction, toute l’adversité lui vient du dehors. À méditer.
Toujours sur le registre d’un questionnement qui relève autant de l’inquiétude que de la menace, notre agitée du bocal républicain a donc exprimé ses inquiétudes quant à la stratégie adoptée par les autorités au sujet de Dieudonné.
Manifestement empressée de réparer l’énorme bourde du petit Klarsfeld ayant appelé au trouble à l’ordre public afin de justifier a posteriori l’interdiction des spectacles de Dieudonné rêvée par le ministre de l’Intérieur, notre hystérique barbeau national a tenté de sauver la face.
Ainsi, plutôt que de donner du goy à moudre à la LDJ, elle en appelle à ne plus s’en prendre au prétendu « antisémitisme » de tous ces jeunes qui suivent l’humoriste franco-camerounais mais à leur rejet du « système ».
Élisabeth Lévy est peut-être psychiquement instable, mais, contrairement au chevelu halluciné du barreau, elle n’est pas idiote.
Elle se rend bien compte que la stratégie qui consiste à traiter d’antisémites des millions de joyeux insoumis ne peut que se retourner contre ceux qui la suivent. D’où sa sortie sur France Culture :
« Il faut parler aux spectateurs de Dieudonné. (…) Comment avons-nous laissé s’installer l’idée qu’il était intelligent, raisonnable, admissible, respectable d’être contre le système ? C’est sacrément con d’être contre le système… (…) On est dans un pays non-démocratique pour pouvoir s’opposer au système de façon aussi stupide ? (…) C’est quoi le système ? C’est le système démocratique que nous avons collectivement adopté ? C’est quoi ? »
Madame Lévy, ayant pour ma part réservé une place pour assister au dernier spectacle de Dieudonné, je me sens autorisé à répondre.
Concernant la première question, puisqu’elle s’adresse à votre comité pastoral de direction de l’opinion publique, je m’en remets à votre for intérieur, hélas assiégé par l’angoisse de connaître la réponse.
Étant sacrément con, je n’ai jamais cru que ce système soit « démocratique », et encore moins qu’il ait été « collectivement adopté ».
J’ai plutôt tendance à y voir une monstrueuse mécanique nihiliste à l’œuvre, un projet en cours de destruction de la terre et de mise en esclavage des peuples, le tout soutenu par un réseau de mensonges spectaculaires auquel vous participez avec zèle et scrupules.
Et vous le savez.
À vous et à tous les juifs qui se posent en gardiens du système, je vous adresse ce message :
Renoncez à vos avantages, mettez vos performances pratiques et intellectuelles au service de la liberté et du bien commun et ne craignez plus la vengeance de vos maîtres.
C’est en renonçant à la peur, vous aussi, que vous serez sauvés.
Max Lévy
Merci Max ! Cependant je ne sache pas que Dieudo est idiot, comme le rappelle la parodie sur les dernier jours d’Hitler, et l’affaire Samir, cet humoriste a déconné avec son antisystèmisme qui ciblerait, on comprend mal, la tête pour faire mal à l’ensemble, voire pour mettre (pour de rire)à terre une bête très très musclée et immortelle comme un Empire. C’est finalement le Con qui n’en a pas peur.
Bon spectacle, en ce moment avec le plan cancer et un article sur atlantico, si tu as encore une prostate je te le conseille, en plus de LeCancer de Dieudo, véritablement excellent.