Je l’avoue… bien que dès son origine concerné, rapidement consterné, fortement énervé et au final totalement scandalisé par l’irruption, la genèse, le traitement médiatique et l’épilogue « judiciaire » (un mot bien difficile à employer en l’occurrence) de l’ « affaire Dieudonné », je n’ai pas réussi durant la quinzaine qui vient de s’écouler à pondre le moindre papier sur ce sujet pourtant on ne peut plus important, en ce qu’il concerne la plus élémentaire liberté d’expression, les droits de l’homme, ceux de l’artiste, l’impartialité de l’Etat, la légalité, l’indépendance de la justice… en un mot : la démocratie.
Une faiblesse personnelle face à l’énormité (dans tous les sens du terme) de cet évènement je le sais fort coupable qui s’explique -et à défaut de se justifier- par le dégoût, la colère, la rage même que m’ont donc inspiré la sidérante vendetta personnelle du Sinistre de l’Intérieur et le lynchage médiatique unanime, ignoble et en réalité proprement hallucinant qui s’est enclenché dans toutes les rédactions de France, par la grâce de dizaines de « journalistes » servilement aux ordres du petit caudillo de la place Beauvau.
Que dire, qu’écrire en effet devant un tel déferlement de haine pour -je cite- « lutter contre la haine » ? Que dire, qu’écrire devant l’outrance de cette charge inouïe mobilisant tout l’appareil d’Etat : Intérieur, Justice, Finances pour tenter de faire rendre gorge à un simple citoyen, un humoriste n’ayant tout au long de sa carrière pourtant jamais épargné aucune cible, même particulièrement sensible, dans la conception, spectacle après spectacle, d’un œuvre au noir systématiquement trempé dans le vitriol rigolard ?
Dieudonné, un humoriste au talent incontestable tirant tour à tour et sans distinction sur les chrétiens, les musulmans, les blancs, les noirs, les pygmées, les « jupitoniens », les verts à pois roses et mille autres encore avec sa Grosse Berta du rire, parfois avec excès, certes, faisant à l’occasion quelques victimes collatérales (le moyen de faire autrement quand on tire à tout va sur tout ce qui bouge) mais presque toujours avec plus d’intelligence et d’humour que tous ses coreligionnaires en déconnade réunis, cela sans jamais provoquer la moindre protestation réellement sérieuse de ses différentes cibles et surtout des bienpensants qui nous gouvernent jusqu’à ce que… l’inconscient ose s’en prendre il y a plus de dix ans sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel au seul tabou réellement inabordable aujourd’hui en France, à la seule communauté dont on ne peut se moquer, au seul lobby que l’on n’a pas le droit de simplement évoquer sous peine d’excommunication médiatique, au seul pays enfin que l’on n’a pas le droit de critiquer sans mesure immédiate, radicale et définitive d’éradication sociale et professionnelle.
Je reviendrai forcément prochainement sur cette terrifiante affaire, lorsque son épilogue sera connu. Car si la messe de la censure est à présent dite grâce à un Conseil d’Etat qui, comme le CESE avant lui lors de la remise de la pétition contre le Mariage pour Tous, s’est définitivement déshonoré, si le juge unique et inique aux ordres de Manuel –quand même !- Valls, le pathétique Bernard Stirn a d’ores et déjà marqué l’histoire judiciaire française du sceau de l’infamie, déposant par sa forfaiture un crachat obscène sur le souvenir glorieux de son arrière-grand oncle Alfred Dreyfus, lui aussi victime innocente d’une justice aux ordres (tragique ironie !), si Dieudonné est muselé et son spectacle définitivement interdit, la crapule qui nous sert de premier flic de France et son orchestre de petits censeurs de joie n’ont apparemment pas l’intention de s’arrêter là… A suivre donc, hélas !
Mais la crapulerie politique de l’ancien maire d’Evry et de cette mafia UMPS unanimement courbée devant les injonctions d’un CRIF qui foule au pied nos libertés les plus élémentaires n’aurait sans doute pas pu pareillement se réaliser, engendrant une invraisemblable régression dans l’Etat de droit sans l’appui forcené, hystérique des médias du système, eux aussi couchés tels des carpettes devant les bandes ouvertement communautaires, on pourrait presque hélas écrire ethniques, de Roger Cukierman (CRIF) ou Alain Jakubowicz (LICRA).
Et dans le florilège des citations malhonnêtes, communautaristes, diffamatoires, liberticides de notre classe médiatique, qui pourraient à elles seules remplir les pages des dix derniers bottins téléphoniques de la mégapole parisienne, il convient d’établir un palmarès de la saloperie, de la connerie journalistique (je sais on est en plein pléonasme) ayant caractérisé le traitement médiatique de cette lamentable affaire. La Plume a donc décidé de dresser ci-dessous un podium des plus méritoires saillies liberticides, judéocentrées et/ou « Dieudonnophobes » de nos vedettes des médias. Le choix a été dur, tant les prétendants à ce podium se pressaient en foules au pied dudit podium. Mais je pense que vous conviendrez avec moi que, si l’attribution finale des médailles reste peut-être discutable, les lauréats ne le sont que fort peu. C’est parti, prenons connaissance des déclarations des trois gugusses qui composent notre palmarès du jour :
Médaille de bronze : Jean-François Kahn
Note de La Plume (janvier 2015) : je viens seulement de le constater : sans doute conscients du ridicule himalayen atteint par J.F.K. dans la vidéo que je relayais ci-dessus, celui-ci, CSOJ ou je ne sais qui est donc parvenu à la faire interdire de visionnage en France ! Un petit côté la censure lave plus blanc tout à fait charmant pour une anecdote en réalité aussi dérisoire. J’ai cherché, pas moyen de trouver une autre vidéo de cette pathétique pantalonnade du plus célèbre journaliste postillonnant de France (si un lecteur en trouve une, qu’il n’hésite pas à me la faire connaître !). Voici en attendant une retranscription de l’échange censuré (c’est nettement moins cocasse à la lecture, mais faute de grives…) :
Jean Bricmont : Il y a une phrase de Voltaire que de plus en plus de gens répètent et si j’étais vous, je ferai attention à ça , ils disent « si vous voulez savoir qui a réellement le pouvoir, demandez vous de qui on ne peut pas parler »
(Brouhaha réprobateur général sur le plateau )
J-F K. : Cela dit ça, c’est une phrase antisémite !
Rihan-Cypel : Oui !
Jean Bricmont : Pourquoi elle est antisémite ?
J-F K. : Bah vous savez pourquoi … alors là faut pas quand même faire un dessin …ha ha ha.
Jean Bricmont : Mais je dis simplement qu’ elle n’était pas antisémite chez voltaire.
J-F K : Ah là bah oui, parce que …heu…en même…a…ça dép… c’est une phrase … mais parce que ça dépend … à partir ….
Jean Bricmont : Pourquoi elle devient antisémite ? Parce que qui essaie d’ empêcher qu’on parle d’eux ?
J-F K : eeeuuh…
Un grand moment de télévision reconnaissons-le, et surtout un très grand moment de solitude pour le JFK de Viroflay (il y est né), lorsque que demandant tout simplement pourquoi cette phrase de Voltaire ne cachait aucune arrière-pensée antisémite lorsque celui-ci l’avait écrite mais en aurait subitement une aujourd’hui, Jean Bricmont laisse à l’image, implacable, assassine, un Jean-François Kahn totalement perdu, bafouillant, subitement « à poil » pendant de longues et délicieuses secondes, et dont le calvaire est finalement abrégé par Bricmont lui-même, sans doute dans un souci de pure charité (chrétienne ?) qui certes l’honore, mais nous gâche tout de même un peu le plaisir éprouvé lors de cette savoureuse dégustation de quenelle rhétorique, version arme de destruction massive.
Car de deux choses l’une : ou bien Kahn a implicitement et immédiatement reconnu que la saillie voltairienne citée par Bricmont sans autre précision sur l’oligarchie qu’elle pourrait désigner ne pouvait s’appliquer à notre époque qu’à la seule communauté juive (ou plus exactement à ceux qui prétendent la représenter), vendant involontairement la mèche et validant du même coup de façon aveuglante les critiques acerbes et les vannes rigolardes de Dieudonné. Ou bien il considère que la phrase de l’auteur de Candide est totalement évidente et pleine de bon sens quand elle vise la plupart des oligarchies politiques, sociales ou communautaires ayant donc à voir avec le pouvoir, mais devient totalement insupportable et donc carrément antisémite dès lors qu’elle vise l’oligarchie politico-médiatique plus ou moins ouvertement revendiquée comme étant communautairement « juive ».
Dans les deux cas, c’est un Waterloo, plus encore une Bérézina intellectuelle et journalistique pour l’ancien patron d’un journal qui s’appelle Marianne et se revendique comme étant un parangon d’anti-communautarisme et de vertu républicaine. Une médaille de bronze fort méritée donc pour le postillonnant Jean-François Kahn.
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Médaille d’argent : Christophe Barbier
Le C.V. du guignol était déjà particulièrement chargé, et j’en entends d’ici parmi vous me souffler qu’il est fort peu glorieux de ma part de tirer ainsi sur une ambulance, pour ne pas dire un corbillard… Certes, mais le moyen de faire autrement après une telle saillie ?
Barbier, ce bon petit soldat du système médiatique, qui pourrait à l’instar d’un Jean-Michel Aphatie ou d’un Patrick Cohen servir de mètre-étalon pour mesurer la servilité et la malhonnêteté journalistique à la française, valide en cette occasion et jusqu’à l’exubérance la célèbre réplique d’Audiard qui dit que comme ses con-génères, il ose décidemment tout, et que c’est précisément à cela qu’on le reconnaît (1).
Il montre aussi que, non con-tent d’arborer grotesquement partout sa petite écharpe rouge offerte par Carla Bruni-Sarkozy -et il en est « fier comme bar tabac » (2), le bougre !- pour faire genre, démocrate en diable, il porte aussi tout contre son cœur un petit livre de la même couleur.
Il y a fort à parier que cette casserole ouvertement liberticide et même totalitaire lui restera accrochée aux pompes pour un bon moment. Ce ne sera que justice, et elle lui permet en attendant de décrocher ici une médaille d’argent qui vaut presque d’ailleurs une médaille d’or… que lui pique malgré tout haut la main un challenger certes un peu inattendu, mais dont la victoire finale ne souffre pourtant à mon sens aucune contestation.
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Médaille d’or (et c’est une consternante surprise pour moi) : Philippe Tesson
Des trois journalistes qui finissent (pour La Plume) champions médaillés de cette chasse en meute médiatique au Dieudonné, Philippe Tesson était sans doute comme je l’ai écrit un peu plus haut, de très loin le plus improbable. Son passé journalistique souvent honorable et même parfois glorieux, engagé mais toujours ouvert à la confrontation des idées, son côté insoumis, iconoclaste et souvent politiquement incorrect, l’estime même qu’il inspirait chez les rares journalistes intègres encore plus ou moins médiatisés de France (Eric Zemmour, Dominique Jamet, Robert Ménard)… tout semblait devoir lui éviter d’un jour figurer en tête d’un tel palmarès de bêtise et d’infamie.
Et pourtant… de tous les cuistres qui se sont déshonorés dans cette lamentable affaire, il est sans doute celui qui est allé le plus loin dans la haine et l’ignominie, justifiant sans aucune contestation possible l’attribution de cette médaille d’or avec cordon de Grand Croix, palmes et citation d’excellence. Usant comme vous avez pu l’entendre d’un ton dégoulinant de haine tout simplement hallucinant, Tesson a donc oser proférer (on a envie d’écrire vomir) son envie gourmande, son souhait de mort non plus seulement sociale ou médiatique mais carrément physique de l’histrion Dieudonné. Une envie, un souhait qu’il n’aurait certainement jamais osé affirmer avec cette violence, cette rage, concernant un violeur d’enfants ou un assassin de vieilles dames. A ce stade de bêtise, de haine, d’indécence, de dégueulasserie, le besoin de rire s’efface obligatoirement devant une presque irrépressible envie de pleurer… et face à ce qui relève finalement bien plus de la déliquescence mentale que de toute autre chose, on ne voit plus guère comme solution que le recours éminemment humanitaire à l’euthanasie.
Réveillez-vous, ils sont devenus fous !
« Rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer », donc (3) … mais vu la tournure atterrante prise par les évènements, je supplie aujourd’hui à genoux tous mes compatriotes de confession juive n’ayant pas encore perdu tout sens commun et ne se reconnaissant définitivement pas dans ce délire politico-médiatique de se faire très rapidement entendre, en se désolidarisant radicalement de cette abjecte chasse à l’homme lancée par un ministre de la République contre un citoyen de France, chasse à l’homme relayée avec zèle comme on l’a vu par toute la presse, dont les trois guignols justement « honorés » ici. Car le silence de ces juifs du quotidien, issus de la France qui bosse et qui se mange la crise en pleine poire pendant que la ploutocratie se goinfre, est jusqu’à présent hélas particulièrement assourdissant. Par pitié, chers compatriotes, à l’instar de Jacob Cohen ou de l’Israélien Gilad Hatzmon, condamnez cette hystérie communautariste et liberticide qui souffle en tempête sur la France « d’en haut » depuis bien trop longtemps maintenant ! Halte aux fous, avant qu’il ne soit trop tard ! Car avec de tels « amis », de tels « représentants », les juifs de France n’auront bientôt plus le moins du monde besoin d’ennemis…
Marc LEROY – La Plume à Gratter
(1) « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait » ! Michel Audiard, dans Les Tontons Flingueurs
(2) Coluche.
(3) « Je me presse de rire de tout, de peur d‘être obligé d’en pleurer » Beaumarchais
Et Jacob Cohen analyse très bien tout ça, en mettant l’accent sur le danger d’exaspération des Européens auxquels on voudrait rappeler ad nauseam leur « responsabilité » dans des faits qui remontent à 70 ans et dont certains veulent continuer à tirer du gras.
Ici
http://www.israelhayom.com/site/newsletter_opinion.php?id=7415
tu trouves cela :
« Importantly, the FRA definition also included calls for the delegitimization of Israel as a form of anti-Semitism. This full definition of anti-Semitism should immediately be reinstated as law in Europe. Without defining what it is we are trying to combat, how can we ever defeat it? »
3. The European Union should establish a full-time EU special envoy to monitor and combat anti-Semitism, to be modeled on a similar position in the United States, currently held by Ira Forman.
….
5. All EU states must outlaw Holocaust denial. Under current EU law, Holocaust denial is punishable by a jail sentence of up to three years, but EU countries that do not have such a prohibition in their own domestic legislation are not bound to enforce the EU law.
At present, only 13 of the 28 EU member states have laws specifically criminalizing Holocaust denial. This anomaly in unacceptable.
Legislation must be enacted and enforced across each country in the EU, outlawing racist hate speech, use of Nazi symbols, and specifically, the denial of the Holocaust.
6. Education, education, education. People are not born to hate; they learn it. All EU member states should make study of the Holocaust and its implications mandatory in all high schools.
It is high time we stopped just talking about anti-Semitism and started taking concrete steps to fight this oldest form of hatred.
Arsen Ostrovsky is an international human rights lawyer and freelance journalist, and has written extensively on anti-Semitism in Europe.
Nous sommes sous les ordres, surveillés, traqués.
Faut pas que la pression baisse, disent-ils. Holocauste toujours et partout, dès la maternelle, entre deux cours d’éducation sexuelle.
C’est très exactement ce qu’il se passe.
Chère Plume qui gratte,
je découvre ton site à la faveur d’une affaire dont tu as raison de penser qu’elle pourrait échapper à ses maîtres. Si je n’ai pas le sentiment que ton appel à la communauté ait été entendu, je me demande ce qu’il en est de cette suite sur le terrain financier. N’est-il pas triste de devoir mettre tant d’argent dans des sacs à domicile ; j’ai aimé ton empathie pour cet homme talentueux, il semble néanmoins que la vindict gouvernementale a pris un tournant comment dire, là je crois qu’il faut attendre et réfléchir. Très beau podium.
En effet, des trois guignols du palmarès c’est bien Tesson qui remporte le trophée haut la main. C’est curieux, en effet, on ne l’attendait pas à pareille fête, il a saisi l’occasion de se révéler…
En tout cas, nous pouvons désormais affirmer haut et fort que la France est engagée dans une dérive totalitaire dont on sait à peu près comment elle a commencé mais ignore jusqu’où elle ira, avec
Valls on peut s’attendre au pire.
Cela dit, je comprends que les Israélites qui ont dans leur famille des victimes de la « solution finale » ne tressent pas de louanges à Dieudonné lorsqu’il fait chanter à son public « Shoah nanas ».
Amitiés.
@ Nouratin
Je comprends évidemment tout comme vous que les descendants de rescapés des camps aient le plus grand mal à sourire (et c’est un euphémisme) aux guignolades vachardes et parfois vraiment déplacées de Dieudonné… Mais le bouffon du Roi ne peux s’arrêter au fait qu’il déplait à tel ou tel, car sinon, il n’y a plus d’humour et/ou de transgression possible. Et alors on ne peut se moquer que des petits oiseaux…
Et puis, il faut être sur ce coup là honnête : il y a plus de dix ans que Dieudonné est ostracisé, harcelé, interdit de médias, de cinéma, de théâtres, tout cela à cause d’un sketch en réalité très anodin (et assez mauvais d’ailleurs) chez Fogiel qui n’avait dérangé personne ce soir là sur le plateau… avant l’intervention scandalisée du CRIF le lendemain. Aussitôt, la fatwa fut lancée, et toutes les portes des plateaux de télé ou des théâtres se sont totalement fermées devant lui. Il a du aller une dizaine de fois devant la justice pour faire invalider des annulation illégales de spectacles, s’est fait agresser physiquement, a du jouer dans un bus, n’a plus pu tourner le moindre film (alors que son talent d’acteur est reconnu)… Les lobbys communautaires ne l’ont plus lâché d’une semelle, et au bout de 10 ans il y a de quoi l’avoir un peu mauvaise et finir par péter une durite en forçant la dose et en dépassant assez largement c’est vrai les bornes du bon goût.
Mais l’essentiel dans cette histoire n’est même pas Dieudonné, qu’on l’aime ou qu’on le déteste (et dans ce cas, on n’y va tout simplement pas !). L’essentiel est la liberté d’opinion et d’expression dans notre pays. La liberté d’expression qui n’est pas là pour défendre les idées qui ont bonne presse, mais justement celles qui sont ostracisées ou iconoclastes.Tout cela étant parfaitement résumé par la fameuse phrase de Voltaire (que cette ordure n’a en réalité jamais prononcée ou écrite d’ailleurs) » Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ».
En défendant dans cette affaire Dieudonné, quoi que l’on puisse penser de son humour et de ses opinions, c’est notre droit de parole et de pensée que nous défendons.
Amitiés, mon cher Nouratin, et (un peu tard) meilleurs voeux pour l’année 2014 (qui devraient nous donner l’occasion à tous deux d’écrire pas mal de papiers au vitriol !)
Cher Marc, il est bien normal de marquer le pas face a cette situation… Comment ne pas rester KO devant l’etendue du desastre francais? Helas, ce debut Janvier 2014 marque officiellement notre entree en dictature… Les decrets et autres lettres de cachet commencent: le « Conseil d’Etat » (une seule personne, non elue!!!) veut enlever aux Francais le droit de rire, cet exutoire pourtant necessaire et d’interet general!!! On n’arrive pas a y croire… Votre long silence interdit vous honore.