…alors le 26 janvier, si on purgeait bébé ?
De deux choses l’une : ou bien c’est la scoumoune tenace, La Guigne de concours, ou bien c’est l’erreur de casting historique, l’incompétence absolue. L’un n’empêchant pas l’autre, d’ailleurs.
Tout ce que touchent François Hollande et son orchestre depuis leur arrivée à la tête de l’Etat semble en effet obligatoirement devoir se transformer presque instantanément en bâton emmerdant, pour ne pas dire merdeux. Depuis les premiers jours de son élection, non seulement notre président « normal » n’a eu de cesse de jouer L’Homme de paille, Les Petites Mains on ne peut plus dociles et zélées de la mondialisation heureuse, mais il a encore terriblement aggravé les choses dans à peu près tous les domaines : économie, chômage, école, famille, immigration, insécurité, justice, démocratie, éthique, exemplarité, image de la France dans le monde… C’est désormais en permanence non seulement (et comme avec son prédécesseur) la politique de La Poudre aux yeux mais aussi du (très) mauvais boulevard à tous les étages !
Sur l’échelle qui va du scandaleux (soumission intégrale aux lobbys ultra-communautaires LGBT ou CRIF, mépris du peuple, répression de la Manif pour Tous, silence face au scandale du NSA, rejet de la demande d’asile d’Edward Snowden, censure de Dieudonné) au pathétique (vanne sur l’élection du pape, piteux renoncements sur la politique européenne, allégeance aux Etats-Unis et à Israël, courbettes devant l’Arabie Saoudite et le Qatar, soumission devant l’Allemagne et la Commission européenne, affaire Léonarda, patronne des Femen sur les timbres de la République) en passant par le grotesque (bisbilles Royal-Trierweiler, photo officielle, cravate de travers, cacophonie ministérielle, gaffes diplomatiques en cascades et à présent valse des courtisanes)… n’en jetez plus : deux ans seulement après son élection, pas même À moitié chemin de son quinquennat, le pot de chambre de normal 1er est déjà plein !
Certes, Il pourra toujours invoquer Les Circonstances atténuantes : après tout, il a été élu par défaut, par hasard, terminant premier dans un concours de circonstances, entrant à l’Elysée presque Par la fenêtre suite à Une (dé)charge de cavalerie intempestive pour cause de bas-ventre totalement incontrôlable du chouchou des médias, L’Homme qui manque le coche élyséen, Dominique Strauss-Kahn. Une défaillance (après les mazarinades de François Mitterrand) décidemment bien dans la tradition des cadors du parti à la rose qui aurait d’ailleurs dû nous mettre La Puce à l’oreille. Car en digne successeur de feu tonton et de Dominique-nique-nique, François Hollande n’a donc pas tardé à nous prouver qu’il avait lui aussi, malgré son bien improbable physique de séducteur, une fâcheuse tendance à se soulager Le Bourgeon sur le premier jupon qui passe.
Un Hollande qui s’était pourtant vendu pendant la campagne présidentielle comme un Monsieur Nounou normal, rassurant et apaisant défenseur de l’état providence, en rupture radicale avec son prédécesseur, lui aussi d’ailleurs fort peu à même de gérer dans la discrétion sa vie sentimentale. On sait donc aujourd’hui définitivement que, sur le fond comme sur la forme, sur la politique comme sur l’incarnation et le respect de la fonction, la célèbre litanie hollandienne des « Moi président », comme l’hyper activité verbale non suivie d’effets du petit Nicolas, n’était que du flan. Ce qui était d’ailleurs après tout, concernant celui qu’on a pris l’habitude fort taquine de surnommer Flambi, bien dans l’ordre des choses.
Côté politique, le bilan est désastreux…
Pour la politique avec un grand « P », les Français ont très vite compris. Dès le départ bien-sûr, les moins ahuris d’entre eux ne pouvaient qu’avoir de très gros doutes sur la volonté (et les capacités) de François Hollande de changer en quoi que ce soit la route en pente mortifère pour la France empruntée depuis plus de quarante ans par ses quatre derniers prédécesseurs : il y a belle lurette en effet que le Président de la République Française n’est plus qu’un Roi nu, un simple représentant de commerce, un vil exécuteur des basses œuvres décidées à Bruxelles pour permettre, et en Europe plus que partout ailleurs sur la planète, l’avènement de la « concurrence libre et non faussée » et du capitalisme sans frontières. Ne reste dès lors plus, pour celui qui fait en réalité semblant de nous gouverner, qu’à brasser du vent à coup de mesures sociétales et clientélistes dérisoires, à grand renfort de polémiques grotesques et préfabriquées, le tout sous l’œil plus que bienveillant et protecteur de journalistes aux ordres, afin d’occuper sans relâche l’espace médiatique en occultant le plus possible les réalités qui dérangent.
Mais une France apaisée, qu’il disait…
Or, pour la présidence « apaisée » qui « rassemble les Français », on a très vite vu, là aussi : mariage homosexuel, impunité absolue des Femen (carrément honorées par un timbre, comme on l’a évoqué plus haut), instrumentalisation éhontée et totalement mensongère de l’affaire Méric, perpétuel deux poids deux mesures, Bonnets Rouges, allégeance servile et obscène aux lobbies débouchant après le mariage gay sur une ahurissante chasse au Dieudonné et à la liberté d’expression, et très bientôt sans doute légalisation de l’euthanasie, en attendant le grand retour de la PMA, de la GPA, de la légalisation du cannabis ou du droit de vote des étrangers… Quel bel œuvre en effet le « Moi Président » a-t-il érigé en à peine vingt mois concernant la sérénité du débat en France sur les grands ou petits sujets de société, la lutte contre les communautarismes, l’unité nationale et la concorde publique !
Pour réussir en si peu de temps à fragmenter, fragiliser comme jamais la cohésion du pays, Hollande a installé place Beauvau le détestable Manuel Valls, petit caudillo hystérique, Monsieur de Saint-Cadenas de la liberté d’expression -quand même !- qui nous a définitivement prouvé lors de l’invraisemblable et totalitaire épisode Dieudonné, et après la scandaleuse répression à grand renfort de gardes à vue illégales lors des Manifs pour Tous ou des protestations on ne peut plus pacifiques des Veilleurs, que le mot « démocratie » était bien pour lui Un gros mot, tout comme l’expression « indépendance de la justice ». Espérons que le cuistre traînera désormais cette double forfaiture, cette double infamie pour très longtemps comme Un fil à la patte, une incontournable casserole, qui sonnera définitivement le glas de ses effrénées et -pour la France- fort préoccupantes ambitions présidentielles.
Manuel Valls à l’Intérieur, mais aussi Vincent Peillon à la « Rééducation Nationale », avec sa volonté elle aussi totalitaire et ouvertement revendiquée d’arracher les enfants à tous les déterminismes, même familiaux, pour les formater et réaliser le socialisme et la révolution (1). Un Peillon reprenant par ailleurs et avec le plus grand zèle le combat pour l’introduction de la théorie du genre à l’école (voulue et initiée par Luc Chatel et Nicolas Sarkozy lors du précédent quinquennat), et cela dès le plus jeune âge, caressant servilement le LGBT comme Manuel Valls ou François Hollande caressent le CRIF, bien dans le sens du poil. Grâce à lui, à Christiane Taubira, à Najat Vallaud-Belkacem, on pourra très bientôt et même plus Histoire de rire, saluer Monsieur votre fille ou madame votre fils, et François Hollande ne nous chantera même plus comme aujourd’hui « j’ai deux amours » ou l’une des innombrables chansons sentimentales évoquant Paris, mais Embrassons-nous, Folleville !
Valls et Peillon, deux ayatollahs de la pensée inique et dogmatique, Deux profonds scélérats, deux bons petits soldats du Grand Orient et deux communautaristes effrénés « offerts » en cadeaux empoisonnés à la France par l’actuel locataire de l’Elysée. Sans oublier bien-sûr une Christiane Taubira superstar médiatique à l’injustice, moins ouvertement sectaire et liberticide que ses deux compères mais tout aussi efficace, et bien plus préoccupée de vider coûte que coûte les prisons que de faire rendre gorge à une délinquance exponentielle qui sort aujourd’hui des tribunaux de la République presque systématiquement les mains dans les poches et l’ironie rigolarde au coin des lèvres.
Et pour ce qui est de l’incarnation et du respect de la fonction présidentielle…
Normal 1er nous avait d’abord installé à l’Elysée une favorite toujours mariée à un autre et tellement atrabilaire, encombrante pour ne pas dire lourdingue, qu’on aurait pu judicieusement la surnommer la Pompadour des Percherons, introduisant au passage -et bien entendu aux frais de la princesse contribuable- alors qu’elle n’a absolument aucun statut légal non pas Le Secrétaire de Madame, mais carrément ses six secrétaires : ils ne sont en effet pas moins de six à composer le « cabinet de travail » généreusement alloué à la favorite officielle (et aujourd’hui trompée aux yeux de toute la France avec la classe que l’on sait), mais ne riez pas trop fort, car c’est vous qui payez. On sait donc aujourd’hui que c’est bien en fait notre culbutant culbuto de président qui mériterait plutôt d’être qualifié de percheron des Pompadours !
Car flashé par un paparazzi comme un vulgaire chanteur de « chaud business » alors qu’il partait tel un playmobil en scooter faire L’École buissonnière, pour une petite Séance de nuit de jambe en l’air, François Hollande a donc une nouvelle fois donné Un coup de rasoir, et de belle taille, dans la dignité de la fonction présidentielle. Une dignité dont il ne reste d’ailleurs aujourd’hui, et suite aux précédents et multiples exploits de Nicolas Sarkozy, à peu près plus rien.
Avec Valérie Trierweiler puis à présent Julie Gayet, l’Elysée de François Hollande est devenu L’Hôtel du libre échange. Et qui sait demain, et au train où vont les choses… l’ hôtel du libre échangisme, nous plongeant dans une histoire de cornecul que n’aurait pas même osé imaginer les pourtant si prolifiques et renommés auteurs de vaudeville qui ont aidé votre serviteur à écrire ces modestes lignes. Hollande conte donc en ce début d’année 2014 aux Français qui n’en peuvent mais, et sous l’œil rigolard de la planète entière, une histoire de galipettes et de maîtresse dans le placard, avec un Président de la République Française en tête d’affiche, mettant grotesquement en scène non pas Deux coqs pour une poule, mais deux poules pour un coq. On n’avait plus pu se foutre autant d’un chef d’Etat français depuis la chute de train en 1920 et en pyjama de Paul Deschanel. Bien qu’ils soient souvent bon public, pas sûr que nos compatriotes aient pour autant envie de crier cocorico !
Et tout cela sans même parler de La Fille bien gardée de la très probable future maire de Paris…
Et si on répondait au mauvais boulevard… sur les grands boulevards ?
Aujourd’hui, après toutes les casseroles et pitreries évoquées plus haut, malgré une dernière conférence de presse élyséenne indigente, interminable et particulièrement soporifique qui a vu une fois de plus notre illusionniste présidentiel nous lancer un « Dormez, je le veux ! » qui n’a évidemment trompé personne, le peuple de France a semble-t-il enfin définitivement compris qu’il était bien Le Dindon de cette très mauvaise farce, et Le Fin Mot de l’histoire sera peut-être dit ce 26 janvier, dans les rues en colère de Paris. A nous de faire en sorte que La main passe, que cesse cette perpétuelle et fort lassante bouffonnerie où nous plonge chaque jour un peu plus, en digne héritière de la défunte Sarkozie, la Hollandie du pépère François. Alors, vous êtes d’accord ? C’est décidé ? Cette fois, pour de bon, le 26 janvier, On purge bébé ?
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Post-scriptum : l’auteur adresse un grand merci à Eugène Labiche et Georges Feydeau pour leur très précieux concours dans la rédaction de ce petit billet d’humeur (tous les mots ou expressions avec liens hypertextes de cet article sont en effet des titres de pièces de ces deux illustres dramaturges).
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(1) Concernant Vincent Paillon et histoire de vraiment savoir entre les mains de qui on a mis l’éducation et donc l’avenir de nos enfants, et entre autres joyeusetés, consultez donc ce petit florilège de citations proférées par le gaillard (croyez-moi, il en vaut la peine) :
« il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »
« Nous voulons changer les mentalités des jeunes…la révolution française n’est pas finie, c’est à l’école de l’achever… »
« Il s’agit de forger une religion qui soit, non seulement plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force de séduction, de persuasion, d’adhésion que lui… »
« L’école est un instrument de la religion laïque…c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin… »
« l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses tables de la loi… »
« il y a un infini flottant dans l’âme de l’enfant et l’éducation se fixe pour tâche de lui donner une forme … »
« La laïcité n’est pas la neutralité, la simple tolérance…mais un ensemble de valeurs et qui va jusqu’au bout, qui demande aussi le socialisme… »
« il faut s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités afin de lutter contre les préjugés liés à l’identité du genre… »
Superbe réquisitoire à base de ces fabuleux vaudevilles de nos chers anciens. C’est vrai, ce type est un personnage de boulevard, un comique né fourvoyé à l’Elysée. Comme vous dites, son prédécesseur n’était déjà pas piqué des vers mais lui, il bat tous les records…tout cela ne serait il pas une conséquence logique de notre belle démocratie?
Cela dit, après mure réflexion, je ne viendrai pas le 26, celle là, je l’avoue, je ne la sens pas du tout.
Amitiés.
Quel plaisir de vous lire !
Pour ma part, je serai tenté de penser que notre squatter élyséen est atteint de démence, probablement provoquée par le constat amer de son incapacité à faire face à une situation nationale quasi désespérée. L’épisode Deschanel est effectivement un rappel historique très pertinent !
Voilà notre élu du hasard, comme vous le décrivez si bien, réduit au rôle de « serial killer » bien décidé à réduire les dernières formes de résistance au totalitarisme extra-national (le code civil, pénal et électoral, l’armée, la liberté d’expression, voire de penser, le nationalisme…)
Bon observateur des rapports de forces, il ne s’attaque qu’aux faibles et rampe devant les puissants !Il est là, du moins le croit-il, pour achever l’œuvre des soixante-huitards : en finir avec la France…
Quant à Valls le vaniteux, le masque qui voile son incroyable égocentrisme finira bien par tomber !
Mr Leroy
C’est un vrai délice que de trouver ainsi , dans la tempête qui se prépare , un refuge où l’on rit des choses les plus graves : votre parallèle avec Paul Deschanel m’a fait venir les larmes aux yeux …
Au plaisir de vous lire .