Note préliminaire de La Plume à Gratter
Tout le monde ou presque a son idée sur le paria Robert Faurisson, mais généralement sans jamais l’avoir entendu, et encore moins écouté.
Tout le monde (en tout cas votre serviteur) a forgé au long de sa vie -et selon son intérêt plus ou moins marqué pour l’histoire de ce conflit- tout ou partie de sa compréhension et sa « connaissance » de l’histoire de la seconde guerre mondiale sur le visionnage de films tels que De Nuremberg à Nuremberg, Nuit et Brouillard, Shoah, Le Chagrin et la Pitié. Depuis des décennies, nous avons lu, vu, cru sans oser nous questionner ce que l’histoire « officielle » nous donnait à lire, voir, croire…
Personne, à part quelques énergumènes décérébrés, ne songe à nier la barbarie nazie, les crimes inqualifiables perpétrés au nom d’une idéologie mortifère, les souffrances terribles imposées à des millions de victimes de crimes de guerre ou de déportation de masse. Parmi ces innombrables victimes, personne, et en tout les cas certainement pas moi, ni d’ailleurs Robert Faurisson, ne conteste que les juifs d’Europe ont payé un terrifiant tribut.
Mais le vrai respect que nous devons aux victimes de ce terrible moment de l’histoire du monde n’est-il pas de simplement dire la vérité de ce qu’ils ont vécu ? Faut-il accepter comme une vérité religieuse incontestable les conclusions politiques (avec ce que cela implique de propagande) plus qu’historiques issues du Tribunal de Nuremberg ? Faut-il accepter que l’histoire soit vraiment « écrite par les vainqueurs » ? Faut-il alors oublier ce que l’on sait aujourd’hui (concernant la même seconde guerre mondiale) de la réalité historique -« révisée » et très différente de ce que l’on nous avait d’abord dit- des bombardements de Dresde (1 & 2), d’ Hiroshima et Nagasaki, ou des massacres de Katyn ?
Faut-il, pour justement honorer les morts, décider de prolonger sciemment un mensonge totalement superflu et en réalité obscène en rajoutant de l’horreur à l’horreur ? Ou étudier, vérifier, confirmer ou réfuter les faits, étudier, vérifier encore et encore, en un mot, oui, « réviser » l’histoire de la seconde guerre mondiale, comme nous savons fort heureusement -parfois- le faire pour toutes les autres histoires : celles de la Gaule barbare des soi-disant huttes basses, du Moyen-Age prétendument arriéré, de la conquête de l’Amérique avec la spoliation et les génocides amérindiens, d’une révolution française et de prétendues Lumières idéalisées taisant totalement le génocide vendéen (toutefois encore bien souvent occulté), ou encore celle qui nous impose une lecture totalement manichéenne de l’histoire coloniale, faite par de méchants et riches colons martyrisant de gentils et pauvres indigènes ?
Ne faut-il pas entendre avant de condamner, écouter avant de congédier ? En un mot comme en cent, remplacer le respect scrupuleux de la mémoire, qui n’est qu’émotion et peut-être manipulable et de fait manipulée, par l’histoire, qui est scientifique, qui se base sur les faits, et qui doit être vérifiable et vérifiée ?
Je vous laisse juge…
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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