Publié le : 10 mai 2014
Source : onefoutus.over-blog.fr
Voilà, c’est parti, ils vont maintenant nous casser les baloches avec leur nouveau film à succès, « déja cinq millions d’entrées », « sur la voie d’Intouchables, des Ch’tis, de la Grande Vadrouille »…si ça se trouve. Pour peu qu’on leur continue la grosse promo qui donne envie au bon populo ils vont y arriver. On la sent bien, maintenant, la manoeuvre, la mayonnaise prend à merveille, alors on sort les chars d’assaut médiatiques, ceux qui écrabouillent grave sur leur passage. Tout le monde en parle, depuis le Figaro jusqu’à Libé, depuis les politicards vedettes jusqu’au dernier corniaud qui va au cinoche pour rigoler tout en gobant la soupe bien-pensante qu’on lui refile en prime. Bref l’opération se trouve désormais bien lancée, on va nous bassiner avec, tant qu’il restera du potentiel, des gens à convaincre qu’il s’agit de l’oeuvre à ne louper sous aucun prétexte, des gogos qui iront assister à la chose plusieurs fois de suite tellement que ça leur a plu et puis, aussi, malgré tout, du pognon à se faire, c’est le but premier, logique.
Bien sûr, il s’agit d’un bon petit vaudeville, pas du tout un navet, avec des acteurs vachement »bankables », comme on dit chez nous, le couple Clavier/ Lauby en tête de gondole, les bourgeois catholiques que ça se voit rien qu’à leur tronche, vous saisissez? Même que Clavier, sarkophile comme il l’est, faut des rôles de ce registre particulier pour le tirer de la naphtaline. Déjà convenait-il de trouver l’artiste doté d’un tel profil. Pas évident. Quand vous regardez le firmament des étoiles du cinoche hexagonal, pour dégotter le mec qui fasse bourge versaillais avec filles à marier vous commencez réellement à en chier. Si vous enlevez Gérard Depardieu, bien trop mal vu, Yves Montand et Bernard Blier bien trop morts, Richard Bohringer bien trop imbibé, Michel Galabru bien trop vieux, Philippe Torreton bien trop mauvais, il vous reste qui? Kadour Merad… manque de pot, lui il est trop « jeune » pour le rôle. La mort dans l’âme il fallut bien se rabattre sur le mec de droite, à la guerre comme à la guerre, pas vrai? En revanche, Chantal Lauby, la Maman, pas de problème, bombardée officier des Arts et Lettres par Aurélie Filipetti soi- même, on ne lui connaît aucune sympathie hors de la Gauche et, en plus, elle parle aux arbres. Et malgré tout ça, elle trimballe une allure de coincée des beaux quartiers! La femme du rôle!
Chouette couple, donc, la belle caricature d’électeurs UMP mais pas trop appuyée cependant, juste ce qu’il faut. Là où les choses commencent à virer au comique c’est quand les quatre fille de ces braves gens leur ramènent successivement qui un beur, qui un black, qui un Israélite et qui un Chinois. D’où le titre : « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu? ». Vous voyez le truc, quoi, ces deux fossiles des temps révolus qui se morflent une palanquée de mésalliances affreuses dans la boîte à ragoût! Déjà, à ce stade des opérations ça doit se pisser dessous dans les chaumières franchouilles. Les bourges friqués qui s’emplâtrent les mêmes emmerdes que le manard chomedu de hachloum, pour apporter un peu de joie en pleine crise vous aurez du mal à trouver mieux. Bien sûr l’affaire se complique de toute une série d’embrouilles toutes plus désopilantes les unes que les autres. N’ayant pas vu le film, je ne saurais vous les narrer par le menu; sachez toutefois que la puissance comique des « époux Verneuil » (oui, comme le cinéaste d’origine arménienne, curieuse idée mais c’est ainsi), servie par un scénario que l’on dit bien ficelé, rend la pelloche fort plaisante à suivre. Et n’imaginez surtout pas une farce grossière sur la légendaire stupidité des notables bien élevés dans leur religion ringarde , pas du tout, ils en prennent tous gentiment pour leur grade, Musulmans, Juifs, Chinetoques, Subsahariens…bien sûr un peu moins gentiment pour les parents-bourges mais à peine, quoi, juste pour marquer le coup. Et puis, au fil de l’histoire, tout doucettement, ces derniers vont se rendre compte que tout le monde il est beau-tout le monde il est gentil et que le vivre-ensemble apporte le bonheur autant que le soleil printannier la floraison des pivoines. Et comme on rit beaucoup, la morale passe bien, on se sent plus léger après la projection et meilleur, surtout, bien mieux disposé à aimer son prochain…faut juste faire gaffe en rentrant à ne pas tomber sur une bande de prochains mais à part ça tout baigne. Et puis le rire, pour faire passer le message quand on n’a pas de goulag à sa disposition, personne n’a encore trouvé plus efficace.
Oui, seulement moi ce genre de manip, ça me gonfle, voyez vous? La diversité, au cinoche elle rend vachement bien. Alors on l’aime beaucoup, la diversité…au cinoche. Dans la réalité, les choses se présentent plus mitigées. Les barbus en djellabah, les femmes voilées, tout ça, on commence à saturer…sans doute est-ce charmant et divertissant mais juste avec des lunettes roses; en couleurs naturelles on apprécie moins. Aux abords des « quartchiers » -je dis bien « aux abords », dedans on ne sait pas trop, faudrait pouvoir y aller et en revenir- vous ne voyez désormais plus un seul européen à pied, à l’exception peut être de quelques Tziganes en transit furtif. Tout le reste des humanoïdes qui peuplent les lieux vient de l’autre côté de la mer. Du coup, en vertu du renouvellement naturel des populations boosté par les allocs et conforté par les arrivées massives et continues de cousins du Bled, le débordement prochain de tout ce petit monde sur l’ensemble de nos territoires apparaît inéluctable. Dans deux générations au plus tard, l’affaire tombera dans le sac et nos descendants avec. Quand Loctudy et Saint-Flour prendront des allures de Casbah, l’objectif plus ou moins inavoué de tous les salauds démocratiquement élus par nos soins depuis 1974 sera atteint. Nous serons bel et bien conquis et subjugués au sens premier du terme. Je ne sais pas si cela pourra encore servir à quelque chose mais ceux qui comme moi supportent impatiemment cette énorme saloperie que l’on nous inflige, devraient songer à voter nauséabond le 25 Mai prochain. Un petit avertissement sans frais, en quelque sorte.
Je dis cela d’autant plus volontiers que l’affaire de Villers-Cotteret met bien en lumière la résistance à la dictature bien-pensante que le Front-National continue à incarner contre vents et marées. Villers-Cotteret, patrie de l’Ordonnance éponyme qui porta le Français au rang de langue universelle du Royaume et patrie aussi, accessoirement, du Général Dumas, né, paraît-il, esclave. Le Maire F.N. de la ville ayant décidé de ne point commémorer l’abolition de l’esclavage devient à ce titre l’objet d’une campagne de condamnation horrifiée de la part de tout ce qui, en ce pays, pense correctement. Eh bien, voulez vous que je vous dise? Tous ces enfoirés on les emmerde! L’abolition de l’esclavage est le fait de l’Occident Chrétien et de lui seul. Alors on ne va pas s’excuser, nom de dieu, et encore moins indemniser comme le réclame le Président des Associations Noires, personnage assez répugnant qui pousse l’ignominie jusqu’à désigner à la vindicte publique trois familles bordelaises prétendûment descendantes de négriers. Je vais même vous dire mieux, une fois n’étant pas coutume je vous propose une citation, extraite des « Chroniques irrévérencieuses du Général de Larminat », l’un des grands héros de la France Libre.
Voici: « Quand à l’époque nous arrivâmes en Tunisie, nous y trouvâmes des Américains, parmi lesquels des formations de transports et d’autres services, entièrement noires. Nos bons Africains qui nous suivaient depuis le Tchad, l’Oubangui, le Cameroun ou même l’A.O.F. dirent : « Chic! voilà des copains! » et ils envoyèrent des délégations bien astiquées prendre contact; car l’Africain est éminemment sociable. Ce ne fut pas heureux. Le nègre américain considéra avec mépris, en mâchant son chewing-gum, ces « sauvages », leur fit comprendre que lui touchait les tenues et le ravitailement du G.I., la solde et les cigarettes etc… américains, et leur fit le coup du mépris. Cela faillit tourner au vinaigre, car l’Africain est fier, il n’accepte pas l’insulte et les coupe-coupe sortent vite des étuis. Mais aussi il est sage, c’est une vieille race. Et les anciens se réunirent en rond pour palabrer sur le cas. On on était à discuter si on traiterait cela à l’arme blanche ou à l’arme lourde, quand un sage leva le doigt. « Tout compte fait ces sales nègres ne sont jamais que les descendants des captifs que nos grands-parents ont vendus aux négriers. Alors, ils ne méritent aucune considération de la part d’hommes libres et leurs insultes ne peuvent nous atteindre. » Et le guerrier africain considéra dès lors avec mépris mais sans méchanceté ce pauvre nègre américain avec son battle-dress, son chewing-gum et ses cigarettes. Et il n’y eut pas d’histoires. »(1).
Pas mal, celle-là, non? Voilà qui nous ramène un peu aux dures réalités. Comme quoi, en définitive, les Associations Noires feraient bien de balayer d’abord devant leur porte et les connards qui les soutiennent de fermer un peu leur claque-merde, pour une fois. Le gentilhomme auteur de ces lignes savait bien de quoi il parlait, lui et il ne s’embarrassait pas de circonlocutions tordues. Cela nous ramène à l’époque où l’on pouvait raconter la vérité sans risquer la prison, bien avant le totalitarisme mou gauchiard, bien avant le « grand remplacement », quand les mots avaient un sens et les Français un peu de bon sens. On peut se permettre un petit coup de nostalgie, non, à nos âges?
Bon Dimanche à tous.
Et merde pour ceux qui ne me liront pas.
Nouratin
(1) Edgard de Larminat « Chroniques Irrévérencieuses » Plon 1962.