Le 18 décembre 2013, devant la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité », le général Bertrand Soubelet, alors numéro trois de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale du gouvernement. En préambule de son allocution, il avait déclaré vouloir livrer, je cite :
« Une petite analyse personnelle, peut-être un petit peu iconoclaste, mais je pense que si on ne peut pas être iconoclaste avec la représentation nationale, on ne peut l’être nulle part ».
Son interlocuteur parlementaire lui répondant alors : « je vous encourage à être iconoclaste, il n’y a pas de problème. On est là pour débattre, donc au contraire ! ».
Voici ce qu’avait donc déclaré ce jour-là le général de gendarmerie. « J’espère ne pas avoir abusé de ma liberté de parole » avait au final ajouté le malheureux, qui avait certes dit quelques vérités, mais avait continuellement et très largement pris pour le faire ses gants (militaires)… On connaît pourtant la suite : Bertrand Soubelet, pour crime de lèse-Taubira et surtout de lèse-Valls (car c’est lui qui a voulu sa peau), vient d’être relevé de ses fonctions sous couvert d’une « promotion » qui n’a trompé personne. Ainsi va la vie en démocratie française…
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Posté par : Jc Laurent
07-01-2014