Publié le : 06 août 2014
Source : bvoltaire.fr
Le tsunami migratoire prend de l’ampleur. Des milliers d’Érythréens venus par l’Italie franchissent la frontière à Menton. Les hôpitaux de Lyon sont saturés de « réfugiés médicaux ». Le nombre des (faux) demandeurs d’asile explose. Les départements protègent de moins en moins bien les mineurs français en danger car les services sociaux d’aide à l’enfance prennent prioritairement en charge les (souvent faux) mineurs étrangers.
Le système est devenu fou : la France (2.000 milliards de dette) ouvre ses droits sociaux à quiconque lui raconte une histoire à dormir debout (persécutions politiques ou sexuelles le plus souvent imaginaires). La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) fournit même des « kits » officiels de rédaction des demandes…
Le solliciteur d’un droit (séjour, aide d’attente, logement) est présumé sincère, c’est à l’administration régalienne (dont les moyens et les effectifs diminuent) de prouver qu’il affabule ou que ses papiers sont faux.
En cas de contentieux, la partie est inégale : l’administration (souvent débordée) n’a pas de crédits pour se payer les services d’un avocat pendant que le demandeur étranger (souvent clandestin) bénéficie, lui, de l’aide judiciaire d’État et du soutien d’associations… subventionnées par les contribuables.
La mise en place de documents « infalsifiables » (passeports, visas, carte nationale d’identité, demandes d’asile) n’a rien réglé car les filières de la fraude savent comment les obtenir avec des documents… falsifiés.
La biométrie n’est pas davantage une solution : il suffit d’user le bout de ses doigts pour redevenir « intraçable » avec la bénédiction du Conseil d’État dont la jurisprudence est une aubaine pour les fraudeurs.
Car ce n’est pas l’administration qui réglemente ni le Parlement qui légifère, ce sont les juges. Juges pour enfants, magistrats du Conseil d’État, « sages » du Conseil constitutionnel, juges de la Cour européenne des droits de l’homme interprètent à leur manière des textes généraux et ouvrent des boulevards aux fraudeurs de plus en plus nombreux.
Face à une situation de moins en moins contrôlable, hauts fonctionnaires et préfets murmurent parfois dans leur cabinet : « Si les Français savaient ! » Mais, précisément, ils ne savent pas car les médias le leur cachent. Pis. Ils se livrent à la chasse aux sorcières des préfets (Fraigneau) ou des magistrats (Lagarde) qui tentent d’appliquer la loi.
Magistrats de gauche et médias marchent la main dans la main pour promouvoir le Grand Remplacement.
Il faut renverser la table de jeu. Remettre la justice dans son lit. Changer de paradigmes juridiques. Réaffirmer le droit du peuple français à défendre son identité et ses frontières. Et fixer par référendum la politique migratoire.
Jean-Yves Le gallou