Publié le : 27 août 2014
Source : croah.fr
Nouveaux doutes sur la véracité de la vidéo de la décapitation du journaliste américain.
De nouveaux doutes sont apparus au sujet de la vidéo de la décapitation de James Foley après qu’un porte-parole du gouvernement syrien a affirmé que le journaliste américain a été tué par des militants de l’EI il y a un an.
Suite à la diffusion d’une vidéo la semaine dernière, où l’on voit James Foley se faire assassiner, des médecins légistes ont déclaré que la vidéo a été mise en scène à l’aide de « trucages et techniques de post-production astucieuses », corroborant ainsi l’analyse d’Infowars [et celle de Croah également, ndlr] en concluant que cette vidéo était extrêmement douteuse étant donné qu’elle a été immédiatement utilisée comme justification de frappes militaires contre la Syrie.
Le porte-parole officiel du gouvernement syrien, Bouthaina Shaaban, complique une peu plus l’affaire en affirmant que Foley a en fait été assassiné par des militants de l’État Islamique il y a un an.
« James Foley a été arrêté par l’armée syrienne libre puis il a été vendu à ISIS [ancien nom de l’État Islamique]. Vous pouvez vérifier auprès de l’ONU… James Foley a été tué il y a un an, ça ne date pas d’hier. Ils ne publient les photos que maintenant, mais il a été tué il y a un an. Nous avons des renseignements précis, l’ONU le sait aussi », a déclaré Shaaban.
Cette déclaration contredit le fait que la famille de Foley aurait reçu une lettre des militants de l’EI le 12 août, dans laquelle ils menaçaient d’exécuter le journaliste si Barack Obama donnait son feu vert pour des frappes aériennes sur des militants de l’État Islamique en Irak.
La vidéo de la décapitation de Foley a été utilisée comme faux prétexte pour réaliser ce que Washington n’avait pas réussi à faire à la suite des attentats à l’arme chimique de l’an dernier à Ghouta : obtenir un consensus pour lancer une assaut militaire en Syrie. Certains hauts responsables américains ont affirmé que cette vidéo était révélatrice d’un « nouveau contexte » qui justifie une intensification des activités militaires au Moyen-Orient. [Ndlr : et c'est quoi le « nouveau contexte » à Fergusson où une personne a été assassinée ? ils vont aller bombarder la population aussi ?]
Bien que les frappes aériennes devraient viser les combattants de l’EI et non pas les positions de l’armée gouvernementale syrienne, Bashar Al-Assad a affirmé à plusieurs reprises que toute action militaire des États-Unis en Syrie sera considérée comme un acte de guerre, qui pourrait embraser toute la région.
Selon les dernières informations de la journée, Barack Obama a ordonné le démarrage de la surveillance du territoire syrien par des avions espions dans le but de lancer une attaque militaire. « Ceci plongerait les États-Unis dans un pays déjà ravagé par une guerre civile inextricable », rapporte le Daily Mail. [Pour que la guerre soit civile, il faudrait que les combattants de l'EI soient syriens en majorité, or c'est loin d'être le cas, ndlr.]
Traduction de l’article du site Infowars par Bert pour Croah