Publié le : 18 octobre 2014
Source : onefoutus.over-blog.fr
Note de La Plume : Mazette, quel texte ! La livraison de la semaine de l’ami Nouratin est de toute première bourre, si j’ose dire, et étant donné le sujet qui nous … occupe (beurk !).
Ayant aussi évoqué le « sapin de noël » que la FIAC voulait de force nous coller dans le fion dans mon dernier article sur La Plume, article écrit avant le dégonflage miraculeux du machin dans la nuit d’avant hier (en fait, le dégonflage a semble-t-il eu lieu justement pendant que j’étais en train de finaliser et de mettre en ligne mon texte : les grands esprits se rencontrent !), je m’apprêtais, étant donné le coup de théâtre intervenu, et surtout pour répondre aux déclarations outragées de la taulière du ministère de la CULture (qui n’a jamais aussi bien porté son nom) et de l’amère de Paris, à faire un petit texte de mise à jour et de « mise au poing » (genre fist fucking, bien-sur !) sur les aventures de Paul McCarthy place Vendôme.
Je ne résiste pas au plaisir de rappeler ici les réactions outragées des deux donzelles :
Fleur Pellerin : « On dirait que certains soutiendraient volontiers le retour d’une définition officielle de l’art dégénéré »… c’est « une atteinte insupportable à la liberté de création ».
Anne Hidalgo : c’est une « agression inadmissible »… « Paris ne cèdera pas aux menaces de ceux qui, en s’en prenant à un artiste ou à une oeuvre, s’en prennent à la liberté artistique ».
Le remarquable papier du week-end de Nouratin vient donc à point nommé pour moi, ma Plume étant je dois le reconnaître un peu fatiguée ce dimanche (je tire – si j’ose dire encore une fois – une crève de tous les diables depuis plus d’une semaine). Je vais donc paresseusement mais fort justement pour ce qui concerne la qualité de l’écriture, relayer son chef-d’œuvre ci-dessous !
Amitiés à lui et encore bravo pour sa verve, qui restera dans les anales (non il n’y a pas de contrepèterie, et encore non, il n’y a pas de faute d’orthographe !)
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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D’autres ne manqueront pas de la faire, celle-là, certains l’ont évidemment déjà balancée mais tant pis, que voulez vous, je ne vais pas me refuser ça. Alors je demande instamment aux courageux dégonfleurs du « Sapin » de la Place Vendôme de bien vouloir en faire autant à celui qui sévit à Bercy, vous voyez qui je veux dire ? D’autant que ce dernier, même s’il tient plus de la baudruche que du godemichet anal, navigue au tout premier rang de ces olibrius de la République qui nous sodomisent le larfeuille à longueur d’année.
Pour tout vous dire, l’ « oeuvre » troudeballistique du sculpteur-gonfleur-scatophile Mc Carthy, parangon de cette stupidité prétentiarde si caractéristique des copains socialo-corniauds de la Mémaire Hidalgo, me dérangeait bien moins que le bouffon bouffi des Finances. D’abord, depuis lurette ne fous-je plus les pieds dans un Paris devenu étranger à celui qui servit d’écrin à ma jeunesse folle et, ensuite, l’idée de coller un anus-picket géant sous les fenêtres de Taubira-dégoût ne me semblait pas franchement déplacée, je lui trouvais même quelque chose de poétique…toutes proportions gardées bien sûr. Seule la couleur du machin me gênait un peu, à ce vert criard j’eusse préféré un joli marron foncé, voire même un noir profond, à l’évidence mieux adapté à la situation. Mais bon, qu’est-ce que vous voulez, ils ne vont tout de même pas me demander mon avis, tous ces ahuris de Gauchiards, pas vrai ? Manquerait plus que ça d’ailleurs!
Cela dit, Mc Carthy ayant décidé de remballer son gadget à exploser les fions de diplodocus, j’adresse tout de même mes plus chaleureuses félicitations à ceux qui l’ont crevé (pas le sculpteur, hélas, la « sculpture »). Si rares paraissent, de nos jours, les victoires du bon sens sur l’invraisemblable aveuglement des tenants de l’art con-temporain -cette foutaise qui a su dépasser le simple mauvais goût pour tomber carrément dans l’escroquerie injurieuse- qu’il convient de s’en réjouir franchement et sans retenue. L’affaire apparaît d’autant plus savoureuse qu’elle a provoqué, au sein de la Gauche brancho-caviardesque, une levée de bouclier twitteuse du meilleur effet.
Comme quoi les Valeurs de la République s’en sont pris un coup terrible dans le plug anal et que l’insulte ainsi portée à l’Art se propage dans le monde entier comme une tâche indélébile sur la cul-ture du pays des Droidlom, des Lumières et du mariage par derrière. La meilleure c’est encore « ils veulent nous imposer une définition officielle de l’art dégénéré » sorti sans rigoler par Fleur machin, ministricule de la Culture Officielle. Comme culot ça se pose là! Pas un film ne sort s’il n’assure l’apologie de l’immigration ou des racailles de banlieue, pas un artiste mal-pensant n’accède au show-biz franchouille ! Et ils viennent nous donner des leçons de tolérance artistique à partir d’un gigantesque ballon vert-pomme en forme d’anal dildo ! C’est qui les fascistes ?
Curieux, d’ailleurs, cette extraordinaire propension de la Gauche- Snobinarde à s’enthousiasmer pour l’imposture artistique. Souvenez vous, entre autres, des Colonnes de Buren, celles-ci pouvant toutefois s’enorgueillir d’avoir permis à l’ineffable Jackot de s’installer comme un prince Place des Vosges. N’oubliez pas, assez récemment, cette exposition de gros Mickeys en polystyrène multicolore sous les admirables lambris du Château de Versailles…au fait, là, peut être, se trouve l’explication : ils en veulent à Louis XIV ces braves Gauchos !
Versailles, la Place Vendôme c’est bien Loulou la Perruque, tout ça! Ils lui font caca dessus, voilà tout ! Faut dire qu’à celui-ci ils n’ont pas pu lui couper le cigare. Alors ils se vengent comme ils peuvent. L’idée du sex toy pour trouduc démesuré, sachant les affreuses misères qui affectèrent ce pauvre Roi Soleil du côté de sa lune personnelle, apparaît sous cette aspect comme résolument irrespectueuse et cruelle à la fois. Vous vous rendez compte de la méchanceté de ces gens-là ? Vous voyez comme ils ont la rancune tenace ? Voilà un monarque qui bouffe les pissenlits par la racine depuis trois siècles et ils trouvent encore le moyen de l’embrocher par là où ça fait mal ! Moralement, certes, mais tout de même…
Abstraction faite, toutefois, du côté un peu désagréable de cette histoire de plug géant style « vous voyez où je vous le mets, chers Parisiens de mes deux ? » il faut au moins lui reconnaître un mérite : celui de nous sortir un peu de la morosité ambiante, laquelle nous écrabouille désormais tout le temps comme une chape de béton genre Mur de l’Atlantique. Grâce à cette salope de Mc Carthy nous oublions pour un petit moment les Djihadistes, Ebola, les taxes foncières et d’habitation, les allocations familiales définitivement réservées aux seuls Musulmans, les réformettes de l’incroyable Macron qui veut mettre le car à la portée de toutes les bourses et surtout, oui surtout, le retour de la Maire Aubry sur le devant de la scène médiatique. Comme si cela ne nous suffisait pas de Ségo la Pintade et de ses propositions à la con, revoici la « Dame des trente-cinq heures », pleine de nouvelles idées autant que de bière à la pression et bien décidée à tailler des croupières au gouvernement moribond de Manolo le Catalan.
Décidément, avec les Socialos vous en trouverez toujours un pour créer la -mauvaise- surprise. Putain, moi je ne veux même pas savoir ce qu’elle a encore trouvé pour mettre le souk, la grosse : y en a marre! Je dirais même « plein le cul » si je ne craignais un parallèle fâcheux avec les gonflettes de Mc Carthy…
Au fait, j’allais oublier de vous dire, en 2008 ce dernier présentait déjà des signes avérés de dégueulasserie pseudo-artistique sous la forme d’un étron géant brièvement exposé à Berne,
Mais cette oeuvre majeure
Fut hélas emportée par un vent ravageur.
Ainsi l’illustre Mc Carthy
Inventa la merde volante
Et, dès ce moment, le Parti
Socialiste Français, grand amateur de fiente,
Jura de lui confier bientôt
Un espace pour ses gonflages,
Un cours, un cloître ou un château,
Eventuellement une plage...
Quand l’occasion se présenta,
De gonfler son « Sapin » sur la Place Vendôme,
L’affaire bien vite se régla
Et aussitôt notre bonhomme
Fit transporter l’enculeur vert
En plein devant le ministère
De notre chère amie Christiane
Garde des sots, des cons, des ânes,
Qui, face à la délicatesse,
Craignit un instant pour ses fesses.
Elle intervint, à ce qu’on dit,
Pour faire transférer le gode vers Bercy,
Jugeant, s’agissant d’un « sapin »,
Qu’il conviendrait bien mieux à son ami Sapin.
Ils n’en eurent pas le loisir
Car une bande de kroumirs
Décida dans la nuit de dégonfler la chose
Et d’en débarrasser Paris;
Ce qu’ils firent pour la bonne cause.
Après quoi le cher Mc Carthy
Récupéra tout son matos
Et comprit qu’il l’avait dans l’os.
Dépité et assez marri
Il rentra en Californie!
Bon vent! Espérons ne jamais le revoir, nous disposons de tant d’occasions de nous faire empapaouter, dans ce pays, que son « Sapin » prenait un caractère superflu, voire surnuméraire… Alors les mecs, vous vous y attaquez, ce soir, au Sapin de Bercy?
Merci d’avance, je compte bien sur vous!
Amitiés à tous,
Et merde pour qui ne me lira pas.
Nouratin
Verdeur et humour : merci pour cette petite envolée lyrique et poétique qui exprime à la perfection mon ressenti personnel !
Et merci à La Plume d’avoir relayé cet excellent billet d’humeur.