Publié le : 05 novembre 2014
Source : bvoltaire.fr
Olivier Besancenot, idéologue trotskiste (mais amateur de chaussures Nike et fan du PSG qatari), a tenu des propos gravement irresponsables, lundi, sur l’antenne de BFM TV. Par souci de plaire à son électorat de nervis d’extrême gauche et de casseurs en tout genre, le gentil facteur s’est mué en factieux et en révolutionnaire à la petite semaine, déclarant que des policiers avaient « infiltré » les casseurs dans l’optique de favoriser les violences dans les manifestations organisées en hommage à Rémi Fraisse. À croire que l’extrême gauche radicale, dont monsieur Besancenot est l’un des plus célèbres représentants dans notre pays, n’assume pas l’ultra-violence de ses troupes.
Le reste de l’entretien est édifiant. L’ancien gendre et disciple d’Alain Krivine déclare par exemple qu’il « y a des policiers qui se déguisent en casseurs, ça veut dire que c’est un problème, qu’il faut en discuter publiquement ». Monsieur Besancenot débarque ? Il a pourtant déjà fait le coup de poing à plusieurs reprises, comment ne pourrait-il pas être informé ? En effet, certains policiers se fondent dans la masse manifestante, mais ils le font dans l’optique de surveiller le déroulement du cortège, de prévenir les futures violences, et enfin d’appréhender les casseurs.
L’habitué des loges du Parc des Princes n’avait rien dit lorsque des policiers s’étaient fait passer pour des manifestants dans le cadre des Manifs pour tous. Au contraire, il encourageait vigoureusement l’appareil répressif contre des manifestants beaucoup plus pacifiques ! L’esprit binaire et manichéen d’Olivier Besancenot lui interdit toute réflexion objective ; il n’hésite pas à s’abriter derrière la puissance étatique lorsque celle-ci pourrait servir son combat idéologique, mais il ne recule pas non plus à mentir pour attaquer les forces de l’ordre quand il s’agit de protéger ses mauvaises troupes. L’honneur lui est étranger.
D’ailleurs, plutôt que de chercher à blâmer des policiers qui ont admirablement effectué leur mission, monsieur Besancenot et les autres devraient faire leur autocritique. Qui protège les associations gauchistes para-terroristes, les « antifas » qui empoisonnent la vie des patriotes, si ce n’est le NPA lui-même ? On ne compte plus les agressions violentes commises par ces radicaux marginalisés, lesquels empêchent constamment le bon déroulement des meetings du Front national ou même les tractages publics. Ce sont les mêmes qui ont vandalisé et agressé les passants à Nantes et Toulouse, et ils sont tous les amis d’Olivier Besancenot !
Les violences ne sont pas le fait des policiers, mais bel et bien de groupes d’extrémistes politiques sectaires et fanatisés. Il est temps que le gouvernement demande la dissolution de ces associations qui mettent en danger les Français et appellent ouvertement à la destruction de la République. Nul doute que le Parti socialiste n’osera cependant pas, les « antifas » ont bien trop d’« amis » haut placés.
Gabriel Robin