Publié le : 23 décembre 2014
Source : breizatao.com
La censure de guerre est une stratégie de propagande prévue par le ministère de l’Intérieur en cas de crise politique grave. Elle consiste à coordonner la désinformation de masse par des consignes envoyées aux grands médiats du régime pour cacher tout ou partie d’événements pouvant déstabiliser le gouvernement. Une tradition de censure et de propagande qui puise dans les origines du jacobinisme, particulièrement appliquée durant la Guerre d’Algérie.
Principes de la censure de Guerre
On se souvient qu’en 2005, lors des émeutes ethniques ayant ravagé les quartiers immigrés de l’Hexagone, le gouvernement français avaient suivi deux axes : nier le caractère ethno-religieux des émeutes – la presse d’état parlait alors “d’émeutes sociales” – et ne pas communiquer le bilan des destructions, notamment de véhicules.
Cette ligne de conduite est aussi régulièrement appliquée lors des fêtes de fin d’année où les musulmans aiment souvent à se livrer à des incendies de voitures. Malgré cette censure organisée au niveau du ministère de la Police, des chiffres fuitent ici et là : pour le seul 31 décembre 2013, près de 1200 véhicules avaient été détruits par les extra-européens.
Lors de la Guerre d’Algérie, la censure de guerre suivait un axe très simple : il n’y avait pas de guerre en Algérie. Il suffisait d’y penser. En lieu et place, on parlait d’une mission de “maintien de l’ordre”, c’est-à-dire de police. Moyennant quoi, l’armée française livrait bel et bien une guerre.
Le régime républicain, fidèle à sa tradition jacobine qui puise dans les heures sombres de la Terreur, part du principe qu’il faut se méfier du peuple, concentrer le pouvoir en un seul point et désinformer en permanence pour éviter que celui-ci ne décide d’exercer le pouvoir. Ce que l’on nomme à Paris “éduquer” les populations. Fort de cet héritage, les pouvoirs publics français ont pour habitude de mener des campagnes de propagande visant à tenir en respect la population.
Propagande pilotée par le ministère de la Police
Depuis le début des attaques islamistes, le gouvernement français ne déroge pas à la règle. Tout d’abord la communication – c’est-à-dire la propagande – est gérée directement par le ministre de la Police, Bernard Cazeneuve (Grand Orient).
Le ministre se déplace en personne tantôt à Joué-lès-Tours, tantôt à Dijon ou Nantes pour expliquer paradoxalement qu’il ne s’y est rien passé. Ces grosses ficelles dénotent le manque de finesse traditionnel de la machine étatique française dans sa gestion autoritaire des masses.
En plus de cette propagande d’état, le gouvernement ordonne aux magistrats chargés d’enquêter de systématiquement nier le caractère politique et religieux des attaques. L’Etat Français parle alors de “déséquilibré” afin de contourner les implications politiques du djihadisme dans l’opinion publique française.
A Dijon, le procureur n’a pas hésité à affirmer devant des dizaines de journalistes que l’attaquant revendiquait un “acte politique” mais que pour autant cela n’avait aucun caractère “religieux”. Puis, la même de poursuivre en disant que le chauffeur avait crié “Allah Akhbar” pour “se donner du courage”. On sait depuis que l’individu a revendiqué son acte au nom de la “situation en Tchétchénie”, pays musulman du Caucase où agissent des groupes islamistes armés. Il portait également une djellaba au moment de son attaque.
Malgré ces faits le procureur, tout en les reconnaissant publiquement, écarte l’acte terroriste et encore plus sa dimension djihadiste. Des contradictions si flagrantes dans le discours officiel de l’Etat Français trahissent en premier lieu la panique de ce dernier face aux réactions de l’opinion publique, souligne son recours à la propagande pour tenir en respect les populations et enfin témoigne de son incompréhension totale de ce qui se passe :
Le gouvernement français a particulièrement peur d’un basculement politique de l’opinion française, tant pour des raisons de faillite du parti socialiste au pouvoir (pro-musulman) que pour des raisons de montée en puissance des forces identitaires et nationalistes.
A Nantes : mensonge du gouvernement français
A Nantes, l’agresseur a bel et bien crié “Allah Akhbar” en fonçant sur les passants présents sur le marché de Noël. Les témoins l’ont rapporté aux journalistes. Mais très rapidement, le ministre arrivait sur place, aux côtés de Jean-Marc Ayrault, pour imposer la version officielle du régime. Le cri “Allah Akhbar” a donc disparu depuis. Mais il est maintenu par la BBC qui n’hésite pas au passage à accuser le gouvernement français de mentir pour garder le contrôle de la situation.
Peu importe les appels de l’Etat Islamique à attaquer à l’aveugle des civils en France, la presse d’état nie et manipule :
La presse française est connue pour être celle qui pratique le plus la désinformation dans le monde occidental, inféodée qu’elle est à l’Etat Français. Nous en voyons un nouvel exemple éclatant.
Tyler Durden