Publié le : 08 janvier 2015
Source : leparisien.fr
« C’est petit. Ce n’est pas un comportement digne d’un Premier ministre et d’un président de la République », charge Marion Maréchal Le Pen, alors que l’exécutif n’a toujours pas proposé au Front National de s’associer aux autres partis politiques pour le grand rassemblement républicain de dimanche prochain en mémoire des victimes.
Contactée par le Parisien/Aujourd’hui en France, la députée du Vaucluse ne cache pas sa colère de voir le FN ainsi mis de côté, alors que sa tante Marine sera néanmoins reçue vendredi matin par François Hollande à l’Élysée : « J’attends que mon téléphone sonne pour que le Premier ministre invite évidemment la représentante d’un parti qui a fait 25% aux dernières élections à se rendre à cette manifestation d’unité nationale », a tout de même raillé la présidente du Front national ce matin sur France 2.
« Ils parlent tous d’unité nationale, mais c’est juste un slogan !, s’indigne Marion Maréchal-Le Pen. Si il y avait vraiment unité, nous serions invités. Pour eux, c’est une façon de tenter de nous faire taire. Mais la la vérité, c’est que l’UMP et le PS ont une part de responsabilité dans ces événements. C’est eux qui ont laissé l’islamisme radical grandir sur le territoire français ».
Et elle va même plus loin, accusant le gouvernement de ne pas apporter une réponse à la hauteur de la gravité des événements en cours : « On nous apporte des renforts de policiers pour seule réponse, c‘est dérisoire. J’ai le sentiment que le gouvernement continue de fermer les yeux sur les vrais problèmes. Il refuse de poser certaines questions, comme celles de l’infiltration de ces groupuscules en France ou encore de l’inassimilation de ces Français d’origine étrangère ».
Le Front National semble en tout cas décidé à monter ses attaques d’un cran. Ce jeudi matin sur France 2, Marine Le Pen a elle-même réitéré sa proposition de soumettre à référendum le retour de la peine de mort (Note de La Plume : mensonge éhonté ! Elle n’a fait que répondre à un journaliste qui lui a demandé de sa propre initiative si il faillait rétablir la peine de mort pour de tels crimes. Sa réponse est visible ici) si elle était élue présidente de la République. Et sa nièce n’en pense pas moins : « L’UMP et le PS sont terrifiés par le politiquement correct et la crainte de faire des amalgames entre les musulmans parfaitement intégrés dans notre république et les fondamentalistes qui sévissent sur notre territoire. C’est une grave erreur, car les Français musulmans attendent justement de nous, les politiques, qu’on parle des dangers de ce fondamentalisme » (Note de La Plume : « et sa nièce n’en pense pas moins : »… ah, bon ? Elle parle de la peine de mort dans la phrase citée qui suit ? Deux énormes manipulations, distorsions de l’information, deux média-mensonges, en quelques lignes… la petite crapule de propagandiste cachée derrière cette carte de presse remarquablement déontologique s’appelle, pour info et pour mémoire, Olivier Beaumont).