Pour initier cette réflexion de fond (du moins je l’espère !) concernant la France et l’islam, l’islamisme et les massacres de Charlie Hebdo (ainsi que les assassinats qui l’ont suivi), je commencerai par vous proposer de visionner la courte vidéo exposant un échange que Jean-Jacques Bourdin a eu sur RMC avec l’un de ses auditeurs, peu de temps après la dramatique exécution intervenue dans les locaux du journal satirique. Cette vidéo pourrait à priori paraître anecdotique, mais elle me semble pourtant justifier un développement tout autre qu’un simple relai dans la rubrique vidéo de La Plume à Gratter, en ce qu’elle est particulièrement éclairante – et même essentielle ? – pour comprendre où nous en sommes rendus aujourd’hui. Oui, éclairante et sans doute essentielle, parce que triplement révélatrice, symptomatique – et de façon assez terrifiante – dans ce qu’elle nous dit de la France de 2015. La voici :
Trois constatations à tirer de cet épisode radiophonique
- L’enseignant qui appelle Bourdin Direct pour apporter son témoignage, déchiré entre la nature de ce qu’il estime devoir rapporter et son apparente bonne volonté, est tellement terrifié à l’idée que ce qu’il va dire se heurte de plein fouet au mur du politiquement correct, qu’il tente par tous les moyens sémantiques de déminer un peu ses propos, relatant pourtant une vérité incontournable et incontestable : ses élèves musulmans considèrent que l’exécution des dessinateurs de Charlie Hebdo est méritée, même s’ils ne le disent pas ouvertement (ou plus probablement n’osent pas – encore – le dire, du moins à un enseignant qui ne partage pas leur Foi), pour avoir blasphémé l’islam et son Prophète. La crainte évidente de ce témoin de la « France réelle » face à la « France médiatique » de dire des mots qui fâchent indique à quel point de dictature morale et sociétale, à quel degré d’autocensure permanente nous en sommes rendus et réduits aujourd’hui.
- Jean-Jacques Bourdin commence l’entrevue, qui prend immédiatement un tour fort peu attendu. A sa question (induisant carrément la réponse) : « quel était le cœur du débat, l’émotion évidemment… », le journaliste s’entend alors répondre : « le cœur du débat il était sur Charlie Hebdo et les caricatures du prophète… mes élèves condamnent l’assassinat d’une manière générale (nouvelle concession évidente du malheureux prof au politiquement correct, comme la suite va le prouver) mais les justifient, ils n’admettent pas qu’on puisse caricaturer leur prophète, ça c’est unanime…et après se plaindre d’être assassiné ». Visiblement totalement pris de court par ce que vient de lui dire son auditeur (il s’attendait évidemment à un témoignage beaucoup plus médiatiquement compatible, genre « mes élèves sont bouleversés et condamnent cet acte abominable qui n’a rien à voir avec l’islam »), et en digne représentant d’une classe médiatique dégoulinante de doxa antiraciste, refusant une fois de plus d’oser regarder la vérité en face quand elle se présente à ses yeux, Bourdin essaie immédiatement de « relativiser » : « ça c’est une partie de vos élèves, j’imagine » tend-il comme un presque désespéré appel à l’aide à son interlocuteur. Après une courte mais charitable concession à cette irrespirable bienpensance à semelles de plomb qui est l’essentiel de notre air du temps, et à cette notion si facile et absolument fourre-tout de la « non stigmatisation » (qui est sans doute avec le « surtout pas d’amalgame » l’une des deux expressions qui ont été les plus fréquemment utilisées ces derniers jours, par notre médiacratie, pour évoquer la nature pourtant incontestablement islamique des ces tueries), le professeur en remet une couche : « … je dois dire la vérité… élèves d’origine extra-européenne… (nouvelle concession à la novlangue pour ne pas dire immigrée, africaine, maghrébine, ou musulmane) ». De plus en plus paniqué par ce qui est en train d’être déroulé à l’antenne, et qui n’est manifestement pas un cri de haine raciste, mais bien le simple et terrifiant constat, le témoignage vécu d’un enseignant de la « France des banlieues », Bourdin essaie, en bafouillant, de ramener les « malpensants » évoqués par son interlocuteur au fait qu’ils « n’ont pas réfléchi…euh…euh…bon… mais ils ne justifient pas le crime ». Catastrophe ! Malgré les appels du pied de celui qui n’est plus un journaliste (l’a-t-il seulement jamais été ?), mais un petit télégraphiste zélé de la pensée conforme, l’auditeur ne saisit pas la perche en forme de SOS qui lui est tendue et persiste à dire sa vérité, LA vérité : « ils ont du mal à ne pas le justifier… Après je ne vais pas vous dire qu’ils n’ont pas réfléchi, ils en parlent beaucoup entre eux… dans nos établissements, la laïcité elle n’existe plus… haine envers la France… etc. ». Non seulement ils ont réfléchi, mais beaucoup. Et ils en parlent entre eux. Bourdin, un bon moment muet, comme KO debout, essaie encore un dérisoire « c’est très minoritaire… », mais la catastrophe continue. Le prof : « malheureusement dans ma classe c’est pas minoritaire ». Définitivement perdu, à poil de ces « arguments » dont nos belles âmes politico-journalistiques ont tellement pris l’habitude d’user et abuser pour cacher sous le tapis médiatique (on a envie d’écrire la carpette) la poussière d’une situation qui pose terriblement problème, Bourdin, au bord du gouffre, articule un dernier, un pathétique, un grotesque : « minoritaire dans la société française », argutie du désespoir immédiatement atomisée par la dernière phrase de son auditeur : « cette jeunesse, c’est la France de demain, faudrait s’en rendre compte ». Une fois de plus, confronté à une vérité implacable et assez effarante, un journaliste a essayé de continuer à jouer du violon sur le pont du Titanic…
- Le dernier des trois points, qui justifie à mon sens tout le développement qui va suivre, est bien évidemment le plus essentiel, le plus préoccupant… il conviendrait urgemment de ne plus se voiler la face et de le regarder enfin, sans pudeurs de rosières effarouchées, avant qu’il ne soit trop tard : une très grande partie de nos compatriotes musulmans, et plus encore sans doute dans la jeunesse, bien qu’ils n’osent pas le dire et répondent quand on les interroge à ce sujet que le massacre de Charlie Hebdo « n’a rien à voir avec l’islam », non seulement ne sont pas horrifiés par cette exécution, mais la comprennent, la jugent sur le fond justifiée, et pour un nombre non négligeable d’entre eux, la cautionnent. C’est logique. C’est normal. C’est inévitable. Et ce n’est pas le moins du monde faire acte d’ « islamophobie » que d’écrire cela.
l’islamisme, c’est AUSSI l’islam… et vice-et-versa
Et c’est là qu’est tout le – dramatique – problème (et contrairement à ce que toutes nos belles âmes nous répètent en boucle depuis hier, pour ne pas « stigmatiser » comme ils disent nos compatriotes musulmans) : l’islamisme, c’est AUSSI l’islam… et vice-et-versa. Et ceux que l’on a parfois pris l’habitude faussement rassurante d’appeler les « fous d’Allah », ceux qui les soutiennent, les comprennent, ou en aucun cas ne les condamnent, sont en réalité bien plus représentatifs, infiniment plus nombreux que ne le sont les Malek Chebel ou autre imam Chalgoumi, qui sont pourtant systématiquement mis en avant par nos chers médias, pour nous vendre un islam totalement, naturellement, évidemment compatible avec la société et la laïcité françaises.
Car la réalité de l’islam, ce qui est gravé dans le Coran, est pour le moins contradictoire, à tel point que l’on pourrait presque considérer qu’il y a en fait « plusieurs » islams. Au moins deux : celui de la Mecque, pacifique et tolérant, et celui de Médine, impitoyable et conquérant. Tous ceux qui se sont intéressés au livre sacré des musulmans, qui l’ont entièrement ou partiellement lu, savent que sa rédaction a commencé durant la période où le Prophète était à la Mecque. C’est à cette époque que furent dictées l’essentiel de ses sourates de tolérance et de paix. Mais tout a radicalement changé, dans la forme comme sur le fond, quand le Prophète Mohammed a quitté La Mecque pour Médine. De chef religieux, celui-ci s’est en effet mué en chef politique, puis très rapidement en chef militaire. Et l’islam de paix et de tolérance initié à la Mecque est alors devenu un islam de guerre et de chasse aux infidèles. Avec des sourates qui ne laissent pas la moindre trace au doute, au relativisme et à cette « contextualisation » mise sans cesse en avant par exemple par un Malek Chebel, à chaque fois qu’un contradicteur lui sort une citation qui fâche. En voici quelques unes :
Sourate 9, verset 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, qui ne considèrent pas comme illicite ce qu’Allah et son prophète ont déclaré illicite (…) jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés et de leurs propres mains, le tribut ».
Sourate 2, verset 216 : « Le combat vous est prescrit et pourtant vous l’avez en aversion. Peut-être avez-vous de l’aversion pour ce qui est un bien et de l’attirance pour ce qui est un mal. Allah sait et vous ne savez pas ».
Sourate 9, verset 5 (appelé le verset du sabre) : « lorsque les mois sacrés sont passés, tuez les associateurs (les chrétiens qui croient en la Trinité), tuez-les où que vous les trouviez, capturez les, assiégez les, tendez leur des embuscades. Si ensuite ils se convertissent à l’Islam, laissez-les ».
Sourate 9, verset 29 : « combattez ceux qui ne croient ni en Allah, ni au jour dernier, au jour du jugement. Ceux qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son prophète interdisent et ceux qui ne professent pas la vraie religion et parmi eux ceux qui ont reçu le Livre des juifs et des chrétiens, combattez les jusqu’à ce qu’ils soient soumis ».
Sourate 47, verset 4 (appelé verset du Djihad) : « quand vous rencontrez les infidèles, frappez les au cou jusqu’à les asservir ».
Sourate 8, verset 17 : « Vous ne les avez pas tués (vos ennemis). C’est Allah qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n’est pas toi qui le porte mais Allah qui éprouve ainsi les croyants par une belle épreuve ».
Sourate 47, verset 35 : « Ne faiblissez pas et ne demandez pas la paix quand vous êtes les plus forts et qu’Allah est avec vous ! (…) ».
Et il y en a beaucoup d’autres.
Contrairement aux évangiles, qui sont les témoignages de disciples du Christ, le Coran est lui la parole incréée de Dieu : on ne peut donc, quand on est musulman, l’interpréter, le discuter, le relativiser. En islam, pas de véritable théologie, pas de discussion, pas d’interprétation, pas de « contextualisation », et n’en déplaise à Malek Chebel : un bon, un vrai musulman ne remettra jamais en cause aucune des sourates citées plus haut, pour la simple et bonne raison qu’elles sont dictées par Dieu. Et que l’on ne nous sorte pas l’argument totalement fallacieux de l’« abrogation » en islam, qui annulerait les sourates « guerrières » au bénéfice des sourates « pacifiques » : car l’abrogation dans le Coran s’effectuant (c’est écrit) dans l’ordre inversement chronologique (les plus récentes pouvant donc éventuellement annuler les plus anciennes) et les sourates « guerrières » ayant été postérieures à celles prônant un islam de paix et d’amour, si abrogation il devait y avoir, elle n’aurait absolument rien – bien au contraire ! – pour nous rassurer.
L’islam, religion, mais aussi code civil et code juridique
Enfin et surtout, l’islam n’est pas une religion, au sens où nous l’entendons généralement en Occident et particulièrement en France : c’est aussi un code civil, un code juridique, un système de valeurs, de préconisations, d’obligations et d’interdits qui englobe toute la vie de la cité. Pour cette raison, il est tout à fait légitime de se poser la question de sa compabilité réelle avec les « valeurs » occidentales, et plus spécifiquement celles de la France, bâties sur une conception particulièrement stricte de la laïcité, directement issue de la tradition catholique, qui accepte et même affirme la séparation de la religion et des règles de vie dans la cité (la politique dans le sens noble du terme), du spirituel et du temporel. Le fameux « rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Les deux systèmes ont sans doute leur légitimité, mais il faut être singulièrement aveugle pour ne pas voir qu’ils sont très difficilement compatibles.
Je crois donc que ceux qui nient ce problème sont soit des faux-culs, soit des abrutis, soit des bienpensants déconnectés des réalités. Ou peut-être plus encore, les trois à la fois. Ils ne comprennent rien à la conception de la spiritualité musulmane. Ce sont d’ailleurs à peu près les mêmes qui depuis deux décennies font de l’impérialisme « humanitaire » en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, etc., renversant ou tentant de renverser sans vergogne ce qui était ou est encore (avec la Syrie) les seuls régimes laïcs du monde arabe, s’immisçant avec une délicatesse pachydermique dans la vie intérieure de pays multiethniques ou multiconfessionnels infiniment complexes, détruisant leurs structures et infrastructures, le tout au prix exorbitant et criminel de centaines de milliers, voire de millions de morts. Ce sont en réalité bien eux, les pires ennemis de l’islam et du monde musulman, et non les souverainistes et identitaires français qui veulent simplement que cesse cette folle et incontrôlée immigration de masse, ce « grand remplacement » qui se met effectivement en place en France depuis maintenant une quarantaine d’années. Souverainistes et identitaires qui ne réclament nullement, contrairement aux autoproclamés « antiracistes » et autres « défenseurs de la liberté », que l’Occident impose en rien – au nom de « Droits de l’Homme » prétendument universels – ses valeurs aux pays musulmans. Souverainistes et identitaires qui acceptent fort aisément, fort naturellement (même s’ils peuvent le regretter à cause des valeurs qui sont effectivement les leurs) et au nom du droit des peuples à l’autodétermination, du respect des identités et des cultures qu’ils réclament pour eux-mêmes, que les musulmans vivent « en musulmans » en pays… musulman, mais qui refusent simplement que cette légitime exigence « chez eux » devienne une illégitime revendication « chez nous ». Qu’y a-t-il donc de choquant dans cette demande, même impérative, en réalité et tout simplement frappée au coin du bon sens ?
Il est pour finir tout à fait normal que des occidentaux vivant en pays d’islam se plient aussi aux règles de vie de ce pays, et de sa croyance. Or, ils le font. D’ailleurs, il est évident que s’ils s’y refusaient, ils auraient vite de très sérieux problèmes. Et cela me paraitrait tout à fait compréhensible, pour ne pas écrire tout à fait normal. Il est donc tout aussi légitime que cela soit également le cas… en sens contraire.
Depuis quelques décennies, à cause d’un impérialisme occidental (sous bannière très largement américano-israélienne) colonial, cynique, criminel et totalement irresponsable, à cause en France notamment d’une « politique d’immigration » de masse elle aussi incroyablement irresponsable, à cause de l’abandon criminel envers l’identité de la France de cette exigence absolue d’intégration, bien plus encore d’assimilation, que l’on avait jusque là imposée aux immigrés désireux de s’installer dans notre pays, à cause enfin bien-sûr de la question palestinienne qui crée un sentiment d’injustice bien compréhensible dans tout le monde arabe, toutes causes qui ne sont – reconnaissons-le - en rien le fait des musulmans, les tensions montent, et l’islam se radicalise, en France comme partout ailleurs. Et les revendications, les exigences, les refus, les provocations, et à présent les drames se multiplient. Avant les années 80, je n’avais jamais vu le moindre voile islamique (notons au passage que les voiles que l’on voit aujourd’hui se multiplier dans les banlieues françaises n’ont absolument rien à voir avec les voiles traditionnels du Maghreb : c’est une fausse tradition vestimentaire, venue essentiellement d’Arabie Saoudite, voire d’Iran, et reprise par des jeunes – et moins jeunes – totalement déracinées de leurs véritables origines). Aujourd’hui, en bas de chez moi (j’habite dans ce qu’il est convenu d’appeler, dans la novlangue médiatique, un « quartier populaire »), c’est une tendance quasi générale ! Même mes vieilles voisines que j’ai connues cheveux au vent se voilent, non par choix véritable d’ailleurs, mais à cause de la pression sociale. Car c’est bien évidemment aussi et surtout de la masse qui naît la revendication et la crispation identitaire. Tout le drame vient de là. Il serait enfin temps de s’en rendre compte, et d’en tirer TOUTES les conséquences, avant qu’il ne soit, pour les uns comme pour les autres, définitivement trop tard…
Marc LEROY – La Plume à Gratter
[...] La France, ses « valeurs », l’islam, l’islamisme… et le bal des faux-culs [...]
[...] La France, ses « valeurs », l’islam, l’islamisme… et le bal des faux-culs [...]
Merci à cet hypocrite abruti de Bourdin de nous avoir valu cet article et merci à vous aussi, accessoirement bien sûr.
Hélas, la grosse pantalonnade de Dimanche dernier laisse penser que beaucoup de braves gens n’ont pas encore bien compris ce qui se passait chez nous; il faut dire que les habitants de ce qu’il est convenu d’appeler les « beaux quartiers » n’ont pas les données du problème sous le nez en permanence. En d’autres termes, si à Neuilly (mauvais exemple peut être, car les Juifs eux commencent à bien appréhender le truc) on peut encore se faire un joli cinéma pour défendre la « liberté d’expression », à La Courneuve les préoccupations sont bien différentes et les priorités encore plus. Le Grand Remplacement ne s’arrêtera que lorsque les deux catégories de Français s’accorderont sur la nécessité d’un changement radical de politique. Je crains que demain n’en soit pas la veille.
Amitiés.
Pour la pantalonnade de dimanche, le dégoût initial fait un peu place à l’envie de rire et même à l’espoir… en effet, mon cher Nouratin, la seule chanson reprise par les manifestants… fut la Marseillaise, que les manifestants ont fièrement entonnée à plusieurs reprises. Ils ont systématiquement chaleureusement applaudi les forces de l’ordre à chaque fois qu’ils passaient devant une barrière de sécurité, et interrogés par les médias (qui ont évidemment soigneusement occulté la plus grande partie des témoignages qui n’allaient pas vraiment dans le sens du « padamalgam » et du « vivrensemble »), ils ont très majoritairement déclarés être la pour la liberté d’expression, les valeurs de la France,la défense de celle-ci face à une agression et se sont très souvent déclarés fiers d’être Français.
Marseillaise, soutient aux flics, valeurs, fierté nationale… tout ce que conchiaient les caricaturistes de Charlie Hebdo, qui ont dû se retourner dans leurs tout nouveaux cercueils !
Cette démonstration apparemment « triomphale » de la bienpensance risque bien d’avoir été une victoire à la Pyrrhus… d’autant que malheureusement, il y a fort à parier que nos djihadistes « français ne vont pas s’arrêter là, et la suite va définitivement dégriser les plus béats de compatriotes. Il faut juste serrer les dents parce que c’est dur de voir nos guignols politiques et médiatiques nous prendre à ce point d’indécence pour des c…, mais ils vont l’avoir dans le …
Demain n’est sans doute pas la veille, mais très probablement l’avant-veille. J’en suis à présent sûr !
L’optimisme n’a plus sa place en France. La démocratie va parler et imposer sa terrible logique, celle du nombre ! D’autres viendront pour dénoncer, malmener, violenter ou tuer les offenseurs en tous genres. Ce que de nombreux Français et Européens ne savent pas, ou refusent d’admettre, c’est que l’Islam impose des règles et des obligations aux non Msulmans et qu’il ne suffit pas de ne pas être musulman pour y échapper (dhimmitude). Le pire sort est d’ailleurs réservés aux athées ! Pour eux, pas d’ambiguïté, c’est la mort ! Curieusement, ils sont actuellement les meilleurs défenseurs de ceux qui seront un jour leurs oppresseurs, geôliers ou bourreaux! Charlie hebdo n’est qu’un prémisse aux maux qui emporteront les Occidentaux vers les annales de l’Histoire, chapitre « civilisations disparues »!
Si je partage votre jugement sévère sur les visées ultimes de l’islam qui est effectivement une religion de conquête que la plupart de nos compatriotes ne comprennent pas (pour eux, une religion, c’est le catholicisme, qui a sanctuarisé par la voix même du Christ la séparation du spirituel et du temporel), je ne partage pas votre pessimisme (à moyen terme, parce que en ce moment, c’est certain, nous sommes dans le dur !) pour les raisons exposées dans ma réponse à Nouratin, un peu plus haut.
Courage, on souffre, mais l’histoire le prouve, des retournements spectaculaires, suite à des évènements marquants, ont parsemé l’histoire du monde et de la France !
Vous avez raison, il faut rester optimiste et ne pas l’être est une faute; la résignation conduit à l’asservissement. Néanmoins, il m’est difficile de ne pas me sentir lassé ou découragé par la niaiserie de beaucoup de nos compatriotes. Le récent spectacle du « je suis Charlie » et l’hystérie collective, presque bestiale, des acheteurs du numéro « collector » de cette feuille de choux grossière me laissent pantois! Heureusement, il y a la Plume pour reprendre espoir!
Effectivement….cet enregistrement est tout à fait représentativif des maux qui touchent notre pays….
Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Mais de plus en plus de Français ouvrent (enfin !) les yeux. Le réveil est difficile, impliquera des décisions fortes, radicales, mais j’y crois. Je pense d’ailleurs que les évènements qui vont malheureusement inévitablement encore survenir dans les semaines et les mois qui viennent vont grandement accélérer le réveil. Viendra ensuite le temps du coup de pied au cul, des purges politiques et médiatiques, et peut être des jugements pour haute trahison des plus hauts irresponsables politiques français…
Amitiés
j ai traite jjb de bravache ‘( par mail ) et je ne l ecoute( presque) plus, tellement il se couche avec les « puissants » et est aggressif avec les « faibles » . COMME M TRIBALAT je considere que l assimilation n est plus possible et lorsqu on voit que la population FRANCAISE A AUGMENTE de 9millions en 15ans soit 600000/an alors que le taux de natalite est de 2 environ( et encore certainement a cause des immigres ou de leurs enfants ) je crains qu on arrete plus le » grand remplacement »
Je pense qu’on en viendra tout de même à bout, parce que les Français (en tout cas une bonne majorité d’entre ceux qui vivent ce « grand remplacement ») n’en peuvent vraiment plus. Mais ce sera dur et peut-être violent, il faut savoir s’y préparer !