Publié le : 08 janvier 2015
Source : postedeveille.ca
Le sang des victimes n’avait pas encore séché que les bien-pensants s’évertuaient à expliquer le massacre. Il faut chercher disent-ils les causes sous-jacentes à la radicalisation des musulmans, les causes socio-économiques par exemple, car les choses ne sont pas aussi simples qu’il n’y paraît. L’exclusion, la précarité, l’aliénation, la révolte contre un ordre social injuste, etc. On croirait entendre Tariq Ramadan quand il justifiait les horreurs perpétrées par Mohammed Merah à Toulouse il y a moins de trois ans.
Le public se laissera-t-il berner encore une fois ? Non mesdames et messieurs les bien-pensants, cette fois le public ne vous suivra pas bien loin. Continuez à vous illusionner sur votre pouvoir de désinformer, les gens ne sont plus dupes, on peut même dire que les adeptes du « vivre ensemble » à n’importe quel prix, ont finalement perdu leur « innocence » avec leurs illusions. On ne vit pas à égalité avec les islamistes, on se soumet à eux dans l’humiliation ou on meurt.
Les islamistes ont leur façon à eux de nous dire qui est le maître. Ils prennent les moyens qu’ils jugent appropriés pour nous convaincre de renoncer morceau par morceau à cette civilisation, historiquement la plus achevée et la plus humaine, que nos aïeux ont édifiée, non sans sacrifices ni sans douleur. Nous avons certes raison de nous inquiéter pour la liberté d’expression, elle est aujourd’hui sérieusement amochée, mais qui s’inquiétait hier du Processus d’Istanbul, où l’on a vu des hommes politiques islamistes et des personnalités politiques occidentales de premier plan comme Hillary Clinton, s’allier pour museler les critiques de l’islam?
Les islamistes, c’est connu, sont passés maîtres dans la distribution des rôles: Erdogan et son ministre des affaires étrangères s’insurgent contre « l’islamophobie », véritable « crime contre l’humanité » selon eux; mais ce sont d’autres islamistes, plus jeunes, moins connus, mais bien financés et bien entraînés qui punissent le « crime ». Le sang répandu dans la salle de réunion de Charlie Hebdo, les potentats musulmans du Qatar, d’Arabie Saoudite et de Turquie en ont plein sur les mains.
Erdogan a pour son dire qu’il n’y a pas islam et islamisme, l’islam c’est l’islam ! On ne peut que lui donner raison, et le massacre de Charlie Hebdo, n’en déplaise aux adeptes de la rectitude politique, c’est aussi et surtout l’islam. Ceux qui l’ont perpétré seront élevés au rang de héros, ils ont lavé l’honneur de Mahomet et par le fait même l’honneur de l’islam et des musulmans; en cela ils ont suivi l’exemple de leur « beau modèle » tel que rapporté dans la Sira, la biographie de Mahomet. Contrairement aux aveugles volontaires qui s’acharnent à ne pas voir l’évidence, les islamistes ne s’étonnent pas d’un tel crime, ouvertement ou en privé ils s’en féliciteront, ils s’abstiendront peut-être de danser dans les rues, mais ils ne cacheront ni leur satisfaction ni leur morgue.
Un peu « d’histoire sainte » islamique
Si l’on se fie à la Sira, après la bataille de Badr et sa victoire contre les marchands de la Mecque, Mahomet gagna en assurance et en audace. Il s’employa à éliminer un par un les poètes satiriques qui l’avaient attaqué ou moqué. Le premier en lice (image ci-contre) fut Al-Nadr, un mecquois qui avait raconté à son sujet des histoires drôles et qui avait tourné en dérision sa carrière de prophète, il fut exécuté sans jugement ni appel.
Après ce fut au tour d’Ocha, un autre captif mecquois. Il protesta et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. « À cause de ton insolence envers le prophète d’Allah ! » lui répondit Mahomet. « Et ma petite fille! cria Ocha, qui prendra soin d’elle ? » « Les feux de l’enfer ! » lui cria Mahomet, à cet instant le sabre s’abattit sur Ocha, et il expira. « Misérable et persécuteur ! Mécréant qui n’as pas cru en moi ni au coran, je remercie Allah qui t’a tué et ainsi a mis du baume sur mon cœur ! »
De retour à Médine Mahomet entreprit de se débarrasser de l’opposition, il chargea ses espions de lui rapporter tout ce qu’on disait de lui, après quoi il incitait ses sbires à des actions violentes contre ses critiques. Sa prochaine victime fut la poétesse Asma bint Marwan, elle ne cachait pas son aversion pour l’islam et avait composé des satires contre Mahomet. Quand il en a pris connaissance le « saint homme » ne cacha pas sa rage: « Qui donc me débarrassera de la fille de Marwan ? » lança-t-il à ses compagnons. Un musulman zélé du nom de Omayr ibn Adi s’offrit comme volontaire. La nuit même, il s’introduisit dans la maison d’Asma pendant qu’elle dormait entourée de ses jeunes enfants. L’un deux, un nourrisson, était couché sur son sein. Omayr écarta le bébé et transperça la pauvre mère de son épée. Le lendemain, au moment de la prière, Mahomet qui se doutait de l’assassinat demanda à Omayr s’il avait tué la fille de Marwan. « Oui répondit-il, dois-je m’attendre à un châtiment? » Et Mahomet de répondre: « Mais pas du tout, deux chèvres ne se heurteraient pas la tête l’une contre l’autre pour si peu ! » (les chèvres sont réputées se donner des coups de corne pour des peccadilles)
Peu après, Mahomet décida pour les mêmes raisons de se débarrasser d’un autre poète, Abou Afak qui était centenaire, lui aussi fut assassiné durant son sommeil. Et ce fut par la suite au tour de Kaab ibn al-Ashraf qui était juif de la tribu des Banu Nadir. Il s’était rendu à la Mecque après la bataille de Badr et avait composé des oraisons funèbres en hommage aux victimes mecquoises, il avait également dénoncé la violence de Mahomet. Ce dernier déclara devant témoins: « Ô Allah, délivre-moi du fils d’Ashraf de la manière qui Te semblera bonne, parce qu’il s’est rebellé contre moi et ses poèmes sont séditieux ! » Or Kaab était protégé par sa tribu et les compagnons de Mahomet réalisèrent qu’ils ne pourraient le tuer qu’en faisant preuve de ruse. Les conspirateurs établirent leur plan dans la maison de Mahomet qui leur donna sa bénédiction. Ils allèrent trouver Kaab le plus amicalement du monde, engagèrent conversation avec lui et gagnèrent sa confiance, ils parvinrent à l’attirer loin de sa maison et l’assassinèrent dans l’obscurité. L’ayant décapité ils apportèrent sa tête à Mahomet, qui les félicita et remercia Allah avec effusion.
Les leçons qu’il faut tirer du massacre
C’est ainsi que Mahomet en son temps se débarrassa de ses nombreux « Charlie Hebdos ». L’exemplarité de Mahomet n’est pas un vain mot, les musulmans de stricte observance se font un point d’honneur de l’imiter scrupuleusement. Il faut absolument réduire au silence la critique, éliminer l’opposition, mais plus encore terroriser tous ceux qui seraient tentés de s’opposer.
Les journalistes et les caricaturistes de par le monde savent à présent à quoi s’en tenir, à l’exemple d’Al Nader, d’Ocha, d’Asma bint Marwan, d’Abou Afak, et de Kaab ibn al-Ashraf, Charlie Hebdo a été réduit au silence. Quatorze siècles plus tard les sectateurs de Mahomet répètent pieusement les mêmes assassinats pour atteindre les mêmes résultats.
Hélios d’Alexandrie