Publié le : 16 mars 2015
Source : bvoltaire.fr
Emmanuel Macron a fait ses grands débuts à la TV, dans l’émission Des Paroles et des Actes. Le personnage est conforme à son CV : sans aspérités, infatué, ch..t. Un ectoplasme.
La même semaine, Michel Onfray et Alain de Benoist allaient faire dire à Valls qu’il était un crétin et une petite chose nerveuse, histoire de remettre les pendules à l’heure, en notre époque de confusion des talents et des valeurs.
Ectoplasmes et crétins: l’oligarchie qui nous gouverne, incarnée par la Macron & Belkacem Cie, forme les deux faces de la même petite monnaie libérale-libertaire, réplique de notre exécutif à deux têtes, Hollande et Valls.
Notre oligarchie provient globalement du même creuset : Sciences-Po Paris, avant de passer par la toise de l’ENA et des grands corps de l’Etat, l’école à fabriquer des clones, sans affects ni émotions, comme Macron, Pellerin et Baroin, ou les fourches caudines des appareils de parti, comme Sarkozy ou Belkacem, ou les deux à la fois comme Hollande.
Il suffit de voir les unions, au sein de l’oligarchie, entre membres de la classe politique et membres de la classe médiatico-culturelle. Dis-moi avec qui tu vis et je te dirais d’où tu viens ! Les femmes d’influence, ça aime les fauves à grandes dents, réminiscence de la femelle qui demeure en elles, sauf votre respect Mmes Sinclair, Bruni ou Trierweller.
L’ectoplasme Macron ne croit à rien, ses convictions fluctuent au gré des courants, son cerveau présente cette étonnante plasticité le rendant apte à servir autant l’Etat que la finance internationale. Certains sont froids et glacés, déshumanisés, comme Fabius et Juppé. D’autres surjouent leurs émotions, genre affabulateur que Chirac mena à une sorte de perfection.
Le crétin Valls, avec sa licence d’histoire, n’est qu’un apparatchik de parti et l’homme de paille des réseaux qu’il côtoie: maçonniques, atlantistes, patronaux. Il n’a de connaissance du monde, ni de celle que l’on acquiert par les expériences de la vraie vie, ni de celle que l’on puise dans l’étude et les livres. Belkacem, sa copine la crétine, n’a pas réussi l’ENA. Qu’à cela ne tienne, elle épouse un énarque en guise de session de rattrapage.
Le crétin lance ses oukases et fait la leçon, à grands coups de mentons, histrion nourri de stratégies d’appareils, abreuvé de techniques de manipulation, de déstabilisation et de diabolisation. Le parti socialiste en a produit à la pelle. C’est dans sa vocation de gauche cléricale. C’est dans sa nature de parti de cadres.
Une étonnante synthèse entre crétins et ectoplasmes s’est produite en deux quinquennats, avec Sarkozy, le crétin ectoplasmique, vide de convictions, capable d’épouser toutes les croyances et opinions, amateur de grandes fortunes et de top modèles, et son alter ego, Hollande, l’ectoplasme crétiniste, le petit gros ventru aux cheveux teints, insondable et méandreux, amateur de grands restaurants et aimant s’entourer d’actrices.
L’oligarchie des crétins et des ectoplasmes a ouvert le pays à tous les vents mauvais de la mondialisation marchande, de l’immigration de remplacement, du métissage niveleur et du multiculturalisme destructeur. Oligarchie qui méprise le peuple, qui n’a de cesse de dire qu’il faut le rééduquer, ce peuple de demeurés, craintifs et apeurés, allergiques au changement, bouchés à l’émeri, séduits par les tours de l’enchanteresse Le Pen.
Mais le mépris ça va bien un moment, voyez-vous, car à la fin, on finit par s’énerver.
Stephan A. Brunel
